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Articles avec #les tubes des annees 1980 tag

Michka Assayas et les Rolling Stones

2 Août 2024 , Rédigé par CC Publié dans #Histoire secrète, #Les tubes des années 1980

J'ai expliqué dans mon livre sur les Nephilim que les Rolling Stones selon certains publicistes chrétiens seraient une création du Stavistock Institute comme les Beatles, avec les mêmes références crowleysiennes, sauf que l’Institut les a positionnés sur un segment de marché plus rebelle encore que les Beatles. Ainsi ces derniers jouaient le rôle des bons garçons alors que les Rolling Stones étaient les «méchants». Ces derniers furent les experts dans la création de «riffs» répétitifs, ce qui signifie une phrase musicale qui se répète encore et encore (comme dans «Satisfaction», «Jumping Jack Flash», etc.). Ces riffs sont des procédés de contrôle mental et de soumission à des slogans occultistes que le cerveau de l’auditeur ne perçoit pas.

En 1963, les Stones ont rencontré Kenneth Anger. "Barré par la censure américaine,peut-on encore lire dans Libération du 11 août 2010, Anger trouve à Londres dans les années 60 un accueil on ne peut plus chaleureux. Ses connaissances encyclopédiques sur Aleister Crowley lui valent l'amitié de quelques célébrités, dont Mick Jagger et Keith Richards, en pleine exploration ésotérique, et surtout Jimmy Page, le guitariste de Led Zeppelin. Page est si obsédé par Crowley qu'il a racheté son vieux manoir écossais situé, naturellement, près du Loch Ness. C'est dans cette ambiance qu'Anger se lance dans l'écriture de ce qui devait être son grand œuvre, Lucifer Rising. Pour trouver son Lucifer, celui qui apporte la lumière, il s'installe à San Francisco. Mick Jagger ayant refusé dans un instant de lucidité d'incarner Lucifer, Anger trouve son interprète en la personne d'un jeune musicien camé jusqu'aux yeux, Bobby Beausoleil."

Jagger n'a pas tourné dans ce film, mais il a quand même fait la musique de films de Kenneth Anger. Il a pondu l'album " Satanic magestic request". Sans oublier leur "Sympathy for the Devil"en 1968. Ils ont continué par la suite à afficher des signes occultistes dans leurs productions, des pentagrammes notamment. Voyez par exemple leur vidéo "Harlem Shuffle" de 1986, qui en minute 1'37 dit "tu glisses dans les limbes, jusqu'où tu comptes aller" qui montre un chat dans un cimetière cerné par des fantômes.

A propos de la découverte de leur titre "Around and around" en 1964, le 28 juillet 2024, sur France Inter, Michka Assayas raconte ainsi cette expérience : "Je crois bien que « Around and Around » est le premier disque de rock’n’roll que j’ai entendu de ma vie. Mon père me l’avait rapporté d’un voyage en Allemagne, je ne sais pas quelle intuition ou pressentiment il avait eu, lui qui était à des années-lumière du rock’n’roll et de la musique en général. On posait le 45 tours sur ce que ma mère appelait un gramophone. Il en sortait un son trépidant qui semblait provenir d’une caverne lointaine, aussi attirante et inquiétante. De plus, c’était chanté dans une langue à laquelle je ne comprenais pas un traître mot. Impossible de décrire ce qui se passait dans ma petite tête d’enfant, les mots que je pourrais trouver aujourd’hui trahiraient de toute façon cette expérience qui, pour moi, avait quelque chose qui m’éloignait du monde familier et me mettait en contact, je n’ai pas peur de le dire, avec une forme de sacré, de mystère en tout cas.. Que se cachait-il derrière tout cela j'ai consacré ma vie à la chercher (...) toujours est il que j'ai été tout de suite captivé par ce petit rond noir (...) le disque était glissé dans une petite enveloppe blanche, pas de photo. Je devais avoir 6-7 ans et j'écoutais avec une sorte de vertige et j'écoutais cette chanson particulière 'Around and round' qui m'obsédait et qui contenait de fait déjà toute la magie des Rolllng Stones."

Voilà un récit de première expérience comme j'en ai fait dans mon livre sur les tubes des années 1980 et qui restitue l'effet d'envoûtement du "rockultism" comme dirait Gary Lachman.

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Sardou

20 Août 2023 , Rédigé par CC Publié dans #Les tubes des années 1980, #Otium cum dignitate

Cette année le mois d'août a été marqué par une polémique entre "progressistes" et "conservateurs" autour de la chanson "Les Lacs du Connemara" de Michel Sardou.

Quand j'avais 8-10 ans, entre 1978 et 1980, et encore quand j'eus 11 ans, alors que je venais d'entrer en 6ème au collège, mes parents et moi allions regarder la TV chez mon grand père maternel, veuf, pour le distraire un peu, le samedi soir. C'était la soirée variété devant les émissions de Marity et Gilbert Carpentier, puis celle de Michel Drucker, et même la série Dallas. C'était un univers étrange, car mes parents s'asseyaient à côté d'une cuisinière en fonte des années 1940, le carrelage au sol était de la même époque, et les décennies semblaient se télescoper alors que la télévision diffusait Goldorak et Droit de Réponse.

Tout était ritualisé. Mon grand père faisait chauffer du café dans une vieille casserole et moi, assis à la table de cuisine sur une toile cirée, je dessinais en regardant l'écran du téléviseur posé devant moi. Déjà créatif, en 1979 j'achetai un magnétophone et commençais à enregistrer des chansons (à défaut de magnétoscope qui n'allait arriver dans les foyers qu'à la décennie suivante). Je crois que c'est vers ce moment-là que j'enregistrai une émission spéciale de Drucker sur Sardou, avec des chansons comme "En chantant", "Musica", "La Pute"... Dans le milieu populaire où je vivais, en Béarn, nous n'étions pas intéressés par les polémiques gauche/droite qui existaient autour de ce chanteur. Il me semble que j'ai toujours su que sa chanson sur le "France" passait pour nationaliste, qu'il était pour la peine de mort etc, et j'ai lu vingt cinq ans plus tard un article de sociologie sur la polémique entre lui et Bernard Lavilliers qui disait de lui "Sardou c'est fasciste et puissant". Tout le monde savait que Sardou était de droite comme Yves Duteil et bien d'autres personnalité du petit écran, comme Dalida et Charles Trenet. Des pétitions qui ont circulé pour la présidentielle de 1981 qui se chargèrent de nous le faire savoir, mais peu importait. Ma mère, qui avait voté Mitterrand, accordait seulement de l'importance au fait qu'il avait une belle voix. Et moi j'ai appris ses chansons. Quand j'ai eu un dictionnaire français-anglais je me suis même amusé à traduire "Les lacs du Connemara" en anglais. C'est une chanson qui me faisait penser au "Monstre du Loachness" dont parlait Pif Gadget... J'y percevais quelque chose d'assez sombre, mais, à l'époque, l'obscurité faisait partie intégrante de beaucoup de productions culturelles qu'on nous servait sans discernement à des heures de grande écoute.

J'ai été surpris de voir ressurgir cet été la polémique sur les choix politiques de Sardou. Je ne puis m'empêcher d'y voir une sorte d'article de consommation, comme toute sorte d'autre débat pré-fabriqué absurde, uniquement destiné à "augmenter l'audimat" comme on disait jadis, provoquer des discussions absurdes sur les réseaux sociaux, mobiliser des énergies pour rien et détourner les gens des vrais sujets de leur vie.

Mais ce qui m'a plus étonné encore, ce fut de voir que des gens plus jeunes que moi voire carrément de la génération suivante connaissaient "Les lacs du Connemara" et même le chantaient dans des karaokés. Je suppose que c'est pour eux comme ce qu'étaient pour moi "Oh Catarinetta bella", "Le dimanche au bord de l'eau" et "La mer qu'on voit danser" que je fredonnais toujours, à 10-12 ans, avec un petite dose d'amusement attendri, comme on ressortirait de vieux articles auxquels nos aïeux accordaient quelque prix pour des raisons aujourd'hui inexplicables.

En ce qui me concerne, je n'ai plus maintenant aucun attachement aux chansons de Sardou. Son "Afrique adieu" que je passais à fond sur ma "chaîne stéréo" nouvellement achetée à Pau en 1982 est une apologie épouvantable de la sorcellerie africaine, qui plus est bourrée de clichés façon XIXe siècle sur le continent noir (à une époque pourtant où l'Angola, le Mozambique, le Burkina et la Tanzanie menaient des combats méritoires pour l'émancipation et la justice sociale). Tout l'imaginaire que ce chanteur mobilisait fait de sexe, d'alcool et de désespoir à deux balles, me paraît très brutal, et je n'accorde pas un centime à la nostalgie de pacotille dont il a fait son fond de commerce.

Il y a peu une Bigourdane qui a des dons de médiumnités me disait qu'elle avait vu des flammes et des formes très sombres apparaître à ses concerts. Je sais que ce genre de vision révèle des choses très profonds (mon fils, du temps où il avait aussi ce genre de don, qu'heureusement il n'a pas cultivé) avait perçu la même chose devant un clip de Mike Oldfield. Ce n'est pas le fruit de l'imagination, et il suffit de faire une analyse de texte des chansons balancées au public pour y trouver la confirmation des intuitions de cette Bigourdane. Je m'étonne même que Sardou n'ait pas balancé à son public des symboles liés au 666 comme le faisaient dans les années 1970 Johnny Hallyday, Queen ou Led Zepplin. Du coup, je suis assez enclin à croire ce que disait le "dealer des stars" Gérard Fauré à son sujet.

Cela ne veut nullement dire que les "progressistes" auxquels il s'oppose valent mieux que lui. Sur le plan des inspirations spirituelles, ce sont les deux  faces d'une même pièce. Sardou est simplement utilisé comme la marionnette incarnant artificiellement le "boomer de droite" dans un exercice rituel de haine façon 1984 (ou de punition publique façon société secrète), mais tout cela est absolument fake, et il faut simplement rester totalement en dehors des manipulations d'émotions auxquelles les débats sur son compte peuvent donner lieu.

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Fréquences maléfiques

18 Juin 2023 , Rédigé par CC Publié dans #Les tubes des années 1980, #Histoire secrète

Il y a peu je voyais sur la chaîne YouTube d'une amie "Bohemian Rhapsody". Je me disais : "si seulement elle savait quelles horreurs se cachent derrière ce morceau de musique !".

La veille j'avais appris que les fans de Taylor Swift souffraient d'amnésie après ses concerts et certains vivaient même des sortes de décorporations dans ce cadre ("From out-of-body experiences to entering a dream-like state, Swift's fans - or Swifties as they prefer to be known - have taken to social media in recent days to reveal their guilt at not being able to remember key moments from the Eras tour. "). Cela évoquait à mes yeux l'effet "maléfique" des fréquences du concert Astroworld de Houston où dix personnes sont mortes en décembre 2021. Voyez aussi ce que j'ai déjà publié sur la musique par exemple ici.

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A propos des slows

16 Mai 2023 , Rédigé par CC Publié dans #down.under, #Otium cum dignitate, #Anthropologie du corps, #Spiritualités de l'amour, #Massages, #Les tubes des années 1980, #Médiums

J'écoutais hier une interview de l'écrivain Frédéric Beigbeder datant de 2022 dans l'émission de Patrick Simonin sur "France 5" "L'invité". Il y déclarait à propos du slow dans les années 1980 en minute 4'47 :

"Avec les slows, on pouvait aller voir une fille qu'on ne connaissait pas et être serré contre quelqu'un, contre une inconnue pendant trois minutes, quatre minutes, quelle merveille ! (...) et en fait comme on était contre quelqu'un pendant la durée de la chanson, et que la musique est tellement... les slows c'est quelque chose de déchirant, on en tombait amoureux en fait... on pouvait tomber amoureux plusieurs fois en une heure... c'était quelque chose d'étrange... c'est quelqu'un qu'on ne connaît pas, et on le serre contre soi. C'est l'antithèse de la distanciation (de l'époque du Covid). On est là à avoir ce cadeau merveilleux. Et alors quand il y avait le quart d'heure américain c'était encore mieux car on était invité par une femme".

Cela m'a évidemment rappelé le slow le plus marquant de toute ma vie, que j'ai vécu dans nuit du dimanche 1er au lundi 2 novembre 1987.

J'en ai facilement retrouvé la trace dans mon journal de l'époque (2/11/1987).

"Hier soir, écrivais-je, au club Clan Campbell, j'ai obtenu deux slows avec M***. Deux slows exquis, l'un contre l'autre, le rêve d'une semaine. Si j'avais une définition à donner du paradis terrestre, je dirais : une vie entière à danser un slow avec M***.

Cette attitude de ma cavalière sur la piste de danse, sa tendresse docile, répondait à mes attentes. En dehors de cela, plus ou moins ostensiblement elle me fuyait. Je trouvais son attitude ambiguë à mon égard, mais l'était-elle vraiment ?

Quoi qu'il en fût, il fallait que j'en eusse le coeur net, et, lorsque la première série de slows s'acheva, je me retrouvai à nouveau bêtement dans l’effroyable doute, comme l'avais été tant de fois dans ma vie. Il n'est rien de pire que d'être entre chien et loup, d'avoir peur des éclaircissements autant qu'on les désire, et de ne voir aucune circonstance débrouiller la situation.

Le slow était notre seul point de rencontre, de communion même; Je priai donc pour que les rythmes de cette discothèque ralentissent, et que j'eusse le courage d'inviter une dernière fois M***. Je méditais, et l'idée que je réussisse à sortir avec elle n'avait aucune prise sur moi. Il fallait obtenir un 'non' sans appel, et l'obtenir dans les règles de l'art sans avoir rien à se reprocher comme maladresse ou lâcheté. Les autres qui me voyaient seul me croyaient triste, certains savaient cependant vers qui je tournais mes pensées. Je remercie Dieu pour l'élan de courage que vers 1h30 il me donna. Lorsque vint le dernier slow, je requérais M** qui consentit.

Par bonheur, elle avait envie de parler. Elle retirait par intervalles la tête de contre mon épaule. Elle commença par me parler des relations entre les gens de la classe. Elle dit que sans moi ce soir pour danser avec elle, elle eût été bien délaissée".

Je passe la suite du récit qui raconte comment la fille, au delà de sa "tendresse docile" au moment du slow, finalement m'attira plutôt sur le terrain de l'amitié alors que tous mes petits camarades étaient persuadés que nous "sortions ensemble", comme on disait. Le texte comporte aussi ensuite une sorte de "flashback" sur les premières heures de la soirée où je raconte les premières danses endiablées (ce fut une des rares fois où je me suis vraiment "lâché" sur une piste de danse dans l'ambiance bon-enfant du Béarn qui me mettait en confiance), et les filles un peu éméchées qui dissertaient sur le "cogito" de Descartes (nous étions une classe de Terminale littéraire qui découvrait la philosophie depuis peu) ce qui éclaire un peu ce qui s'est ensuite mis en place quand la musique a ralenti...

On aura compris qu'il y avait dans ce récit toute l’ambiguïté sensuelle qu'évoquait Beigbeder, laquelle fait qu'on tombe amoureux, mais seulement le temps d'une chanson. J'ai déjà évoqué l'action de la musique sur l'âme à propos de Hildegarde de Bingen. C'est un thème très connu depuis Pythagore et qui commence depuis peu à être mieux compris sur le plan scientifique, à défaut de l'être du point de vue spirituel, j'y reviendrai un jour. En fait, les slows (il me semble qu'il y avait notamment eu parmi les deux ou trois que j'ai dansés avec M*** Careless Whisper de George Michael, mais c'est très loin dans mes souvenirs maintenant) étaient conçus pour provoquer cet effet d'envoûtement qui faisait que, enlacés, nous ne savions plus vraiment qui nous étions ni ce que nous ressentions au-delà de l'instant partagé et que cela n'avait à nos yeux pas vraiment d'importance, au moins sur la piste de dans (même si ensuite, comme on le voyait, il allait falloir, à la fin de la musique, tirer une ou deux choses au clair). On pourrait probablement soutenir que cette "communion", au delà du rapport intersubjectif avec la personne avec qui l'on dansait, était peut-être aussi tournée vers autre chose, vers les entités qui ont présidé à la conception de ces musiques et dont les paroles parfois célèbrent les pouvoir "magiques" - je vous renvoie à toute la littérature sur l'occultisme dans la pop music et à mes remarques de 2014 sur un morceau peu ou prou lié au vaudou comme Let the music play de Shannon.

La question que je me pose aujourd'hui est la suivante : si l'on admet que les corps ont une dimension éthérique qui fait que leur union a son double dans les plans invisibles (ce qui fait dire à Saint Paul dans 1 Cor 6:16 que celui qui s'unit à une prostituée ne fait qu'un avec elle, et c'est ce qui fait que beaucoup de masseuse ont des expériences paranormales ou doivent recourir à des purifications rituelles après le contact tactile), se peut-il que les personnes qui ont dansé des slows ensemble à la fin du siècle dernier aient gardé aujourd'hui des scories de cette union éthérique (même en l'absence de rapport sexuel) dans les plans invisibles (ce que le New Age appelle le "plan astral") ? ou bien tout ceci était-il soumis à un régime de péremption de quelques jours, de sorte que les slows d'autrefois ne seraient plus que des curiosités archéologiques inoffensives dans un passé lointain ? A l'inverse si les scories existent, celles-ci doivent-elles être nettoyées ?

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Une enquête à approfondir sur les Modern Talking

12 Mars 2023 , Rédigé par CC Publié dans #Les tubes des années 1980, #Histoire secrète

J'ai déjà parlé sur ce blog et dans mon livre sur les Nephilim de l'engagement de beaucoup d'artistes de pop music dans l'occultisme, un phénomène qui  se révèle dans les symboles utilisés, et qui à mon avis va au delà des inclinations personnelles : nous avons de bons indices du caractère systémique de la chose.

Récemment une série de quatre vidéos latino-américaines sous-titrées en anglais "Modern Talking : un secreto muy turbio de sus musica" est sortie dénonçant les bidonnages du groupe à succès dans les années 1980 "Modern Talking" et les profits économiques qu'en a tirés le producteur Dieter Bohlen. Mais on peut se demander si ce focus sur l'aspect financier des choses (comme dans l'affaire du contrôle des populations par Big Pharma sur le volet sanitaire) n'est pas encore une forme d'écran de fumée pour ne pas aller au fond des choses.

Quand on regarde le clip de  Cheri Cheri Lady on ne peut pas ne pas être frappé par la profusion des damiers maçonniques au début, puis la présence de la pyramide en 25e seconde.  Celui de"You can win if you want" s'ouvre sur une pyramide avec un oeil omnivoyant à la base (qu'on retrouve aussi à la fin du clip), à la 45e seconde une femme fait un signe ésotérique avec les mains qui est souvent repris par des artistes qui imitent des divinités égyptiennes. "Geronimo's Cadillac" met en scène la Cadillac rose dont j'ai décodé le sens ici, etc.

On ne peut pas dire qu'il s'agit d'une simple "esthétique", car même les paroles des chansons ont des connotations qui renvoient aux sociétés secrètes. "You're my heart you're my soul" renvoie à la flamme éternelle (aussi chantée par les Bangles dans "Eternal Flame" après leur chanson très chargée de références pyramidales "Walk like an Egyptian") ; "La cadillac de Geronimo" a été acquise par la famille Bush (celle de deux ex-présidents américains liés à la société secrète "Skulls and Bones") après toute une histoire très étrange qu'il y avait eu autour des ossements de ce chef indien ; "Atlantis is calling" est une référence claire à l'Atlantide ; et l'on ne peut pas s'étonner que Dieter Bohlen ensuite ait rendu hommage à Lucifer dans le cadre du groupe "Blue System" après bien d'autres (voyez "Lucy in the sky with diamond" des Beatles que Bohlen disait admirer, "The Girl of Lucifer" de Monte Kristo etc).

Je ne sais pas si l'on peut aller jusqu'à dire, comme le laissait entendre jadis John Todd, que des sorts étaient lancés à travers la musique lors de la production des disques, mais ce que l'on sait c'est que tous ces groupes, qu'ils aient été fake comme les Modern Talking ou plus authentiques comme par exemple New Order (dont le nom est aussi significatif) composaient une musique, des images et des images qui agissaient comme une trame dans les années 1980 à travers la TV, les radios et les chaînes hi fi qui les diffusaient. Et il y avait une trame aussi derrière la production de tout ça. Ainsi on ne peut pas dire que ce fut un hasard si le groupe allemand Propaganda dans "Duel" (titre qui évoque la dualité par homonymie) chante sur un sol maçonnique et met en scène une histoire violente où se manifeste l'apparition d'esprit dans un miroir, puis a enchaîné sa carrière avec un titre dystopique qui évoquait le Nouvel Ordre Mondial (P. Machinery), quand on sait qu'a collaboré à ce groupe un musicien de Led Zeppelin, groupe occultiste fanatique du sataniste Aleister Crowley... La trame était constituée dans la production comme dans la réception de ces musiques. Cela prenait des airs d'insouciance et de plaisanterie, mais à l'arrière plan il y avait quelque chose de très sombre, dont l'escroquerie financière n'est que la partie émergée. La jeunesse des années 1980 était prise à ce piège-là (comme la jeunesse actuelle l'est au piège de Beyonce, Rihanna, Billie Eilish etc), et c'est cela que j'aimerais bien voir traiter dans des enquêtes démystificatrices un peu sérieuses.

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Pourquoi j'ai jeté ma collection de "Smash Hits"

15 Février 2022 , Rédigé par CC Publié dans #Les tubes des années 1980

Pendant deux ans entre mars 1986 et août 1988, j'ai acheté la revue britannique bimensuelle Smash Hits qui faisait autorité en matière de pop music. Et je l'ai conservée dans mes archives comme un souvenir de jeunesse pendant plus de trente ans, mais là j'ai décidé de jeter tous les exemplaires. 

Pourquoi ? D'un point de vue superficiel on pouvait trouver cette revue bien amusante et inoffensive, mais c'est du point de vue spirituel qu'il faut tout observer, et, de ce point de vue là, c'était une publication toxique. Vous savez que la manipulation des esprits passe par la répétition : on enferme les âmes dans des réseaux d'images et de références dont elles ne peuvent sortir, ce que les Anglo-saxons appellent le "Mind control". Hé bien c'est ce que faisaient les diverses livraisons de Smash Hits avec leurs références croisées qui faisaient système entre elles et qui, sous couvert de légèreté, injectaient un venin bien spécifique.

Pour en faire la démonstration j'ai décidé, avant de tout jeter, d'analyser les pages de trois numéros : ceux du 2 au 15 juillet 1986, puis 16 au 29 juillet et 20 juillet au 12 août de la même année, je montrerai comment cela vous submergeait par vagues, un peu comme les tubes qui arrivaient à la radio, et les clips au classement du Top50 à la TV, sans donner aux jeunes lecteurs  les clés pour comprendre de quoi au juste on les abreuvait.

Commençons par le numéro du  2 au 15 juillet avec en "une" le groupe UB40. Je feuillette. Haut de page, Andy Taylor, chanteur de Duran Duran, posé en fausse idole. La revue invite les jeunes à s'interroger sur son changement de look, parce qu'il est devenu plus sauvage "wild". Duran Duran est un groupe qui n'a jamais voulu de bien aux ados. Le titre "Union of the snakes" associé à un clip très suggestif est marqué au coin de l'occultisme à chaque scène.

On continue un peu plus loin avec une page sur le retour de Madonna avec son album "True blue". Là encore, pas de risque qu'on vous parle d'occultisme. Pourtant juste avant la sortie de  cet album, en 1985, Madonna, chantre de la libération sexuelle des filles, qui aimait s'afficher en style "punk" façon prostituée chargé de crucifix ("parce qu'il y a un homme nu dessus") avait clairement annoncé la couleur en arborant, au début du clip "Into the Groove", la pyramide Illuminati, et la référence à leur création en 1776 sur son blouson, avec un beau clin d'oeil façon oeil d'Horus. Notez aussi les trois pentagrammes rouges juste en  dessous : le cerveau n'analyse pas, mais l'oeil enregistre.

Plus occultiste encore la publicité pour le dernier single des UB40 Sing our own song, où la pochette du disque met en valeur l'oeil omnivoyant (l'oeil gauche qui pleure sur fond de ciel qui brise la symétrie du visage), on a aussi une spirale trois pyramides et un signe ésotérique de feu, sur fond d'incitation à la revanche post-coloniale et ç la sécession (la chanson parle de créer "notre propre société"), qui sera un des thèmes favoris de George Soros et de tous les affiliés des sociétés secrètes vingt ans plus tard - "ordo ab chaos".

Tournons encore les pages. Un article sur une opération de relations publiques lancée par une série d'adeptes de l'oeil omnivoyant (Bono de U2, Sting, Peter Gabriel, Madonna) en faveur d'Amnesty International. Cela s'appelait "Conspiracy Of Hope tour". C'est dans la même veine que "USA for Africa", l'opération humanitaire inscrite sous le label de la chanson "We are the world" dans laquelle les auteurs ont glissé que celui qui notre seigneur nous demandé de changer les pierres en pain (normal : dans la Bible c'est Satan qui demande cela à Jésus).

Ce genre de happening humanitaire est depuis 30 ans un ciment puissant du luciférisme, quitte à ce qu'ensuite cela serve surtout à vous enfermer chez vous dans le célèbre show Together at Home. En tout cas cela vous enferme dans le rejet de Dieu, en ce sens c'est bien une conspiration, mais une conspiration de la désespérance et non ne l'espoir.

Pour que personne n'ait de doute sur le contenu occultiste des messages (mais bien sûr sans vous l'expliquer), Smash Hits vous présente ensuite le couple adepte de l'ésotérisme les Eurythmics, habillés de noir et de blanc (symboles de la dualité). La photo symbolise le fait que le monde visible doit refléter le monde invisible et le bas être à l'image du haut, vieux principe holistique magique de Paracelse, en anglais ça se dit "As above so below", les occultistes essaient toujours de vous enfermer là dedans, et Smash Hits aussi, mais bien sûr sans rien vous dire, en faisant passer tout cela pour une blague "ha ha, les Eurythmics sont des gens bizarres"... des gens bizarres eux aussi adeptes de l'oeil d'Horus qui vous avaient annoncé le Nouvel ordre mondial dans le clip "Sweet dreams"

 Page suivante une petite pub pour l'album des Bananarama "True Confession" qui inclut le "hit" Venus. J'ai déjà expliqué ici comment ce titre remonte en fait au Beatles, groupe très investi dans l'occultisme satanique (avec leur investissement spirituel hindou, leur album qui montre des enfants coupés en morceaux, celui qui rend hommage à Aleister Crowley, le mage "le plus pervers du XXe siècle") et qui a été lancé avec succès pour la première fois par le groupe Shocking Blue dont une des chansons évoque un pacte avec le diable.

La chanson phare de l'album ne parle que de tortures et d'obsessions, c'est ce qu'il fallait à la jeunesse de cette époque là (nous) selon les Bananarama et Smash Hits. Il fallait lui parler de ça plutôt que du salut de l'âme. Un peu plus loin, un article sur le groupe qui a cumulé les succès depuis quelques années Buck Fizz, qui présente à l'Eurovision une chanson très "nouvel ordre mondial au service de l'amour et de l'unité, one one one" "New beginning", dont les paroles reprendront les slogans archi-connus de Bono, Freddy Mercury etc "build a new world where the code world is love, in this new world all the children are ONE". Love Love love, one one one. Comme les Eurythmics les 4 membres sont en noir et blanc symbole de dualité. Le titre de l'article est digne du "Venus" des Bananarama : "To hell and back" parce qu'ils auraient survécu à un accident d'autocar.

Smash Hits enchaîne avec un reportage sur un festival comme il y a en a tant depuis Woodstock. Cette fois c'est le Glastonbury pop festival. Côté conditionnement spirituel, qui s'étonnera que les premières photos présentées mettent en valeur une tarologue diseuse de bonne aventure ?

Ensuite une petite interview de star. Exercice favori de Smash Hits qui, en général au milieu de considérations culinaires insignifiantes ou de jugements de valeur sur des chanteurs amis et concurrents n'hésite pas à faire parler les artistes de leurs expériences paranormales (voir avec Belinda Carlisle, ou Carol Decker).

Dans ce numéro il s'agit de Owen Paul (Owen McGee) qui venait de reprendre un vieux tube, "My favorite waste of time". Un détail intrigant (le genre de détail qui pourrait justifier que je garde les Smash Hits pour des études plus approfondies, mais le jeu n'en vaut pas la chandelle), il avoue tout de suite que son fils Brian qui a été batteur des Simple Minds est maintenant dans le groupe Propaganda.  Brian McGee a commencé dans le punk, qui est un style musical lancé par le disciple du sataniste Aleister Crowley (il possédait sa bague) Malcom McLaren. Propaganda est un groupe clairement occultiste de type Illuminati. Leur premier single "duel" est un jeu de mot sur "dual" la dualité, et une bonne partie du clip est tournée sur un damier maçonnique, dont la symbolique est liée à cette dualité. Leur second succès "P. Machinary" annonce (au sens de la programmation prédictive), comme "Sweet dreams" des Eurythmics la réduction de l'humanité au stade de marionnettes d'une vérité imposée par la machine (une anticipation du règne de l'intelligence artificielle). Le groupe a pu faire croire qu'il dénonçait ce risque, mais la présence des papillons (référence au programme Monarque du  MK Ultra), comme leurs jeux de signes dans Duel révèle clairement leur haut niveau d'initiation dans les sociétés secrètes qui veulent imposer au monde cet agenda. Le groupe est tellement initié dans l'ésotérisme que, non seulement sur scène leur code couleur est strictement le noir et le blanc (voir ici - 6e minute - , ici, , bien sûr avec encore le damier, réhaussé par le violet-mauve  couleur du nouvel ordre mondial comme dans Purple-rain/purple-reign))mais en plus, quand ils dérogent, ils utilisent le vert et le noir, couleurs d'Harpocrate dans les mystères égyptiens (voyez ici et ici ou ), bref, c'est du très lourd dans la magie qu'on vous balance sous couvert de divertissement. L'aspect étonnant est que Brian McGee est écossais, et Propaganda est un groupe allemand. Qui a servi d'intermédiaire pour rapprocher les savoir-faire musicaux de ces deux pays pour produire des morceaux de musique si peu favorables à l'émancipation humaine ? Smash Hits ne vous le dira pas.

Ensuite le même numéro nous présente les deux membres du groupe Wham faisant un drôle de signe ésotérique avec deux doigts. George Michael est à l'époque un sex symbol qui n'a pas le droit de révéler son homosexualité, tout comme Samantha Fox.

Enfin Smash Hits balance parmi les paroles de tubes du moment celles de Papa don't preach de Madonna, chanson anti-avortement dans le clip de laquelle Madonna pose en marinière noire et blanche (symbole de dualité) et dont la face B porte le titre "menteur" un procédé classique qu'allait reproduire une DJ illuminati ghanéeenne plus de trente ans plus tard avec une chanson pour les chrétiens leur recommandant de lire la Bible, mais truffée de pyramides, avec pour titre "deceiver" (trompeur).

 

Voilà donc pour le premier numéro de la série de trois. Présenter le second, celui du 16 au 29 juillet, va nous permettre de comprendre l'effet d'accumulation dans le conditionnement de l'esprit des jeunes lecteurs.

Ce numéro dès sa page 1 annonce des posters de Queen. Freddie Mercury chanteur de Queen (dont à l'époque Smash Hits cache un peu l'homosexualité, comme pour George Michael, puisqu'ils iront même demander à la chanteuse phare de Bangles si elle accepterait de l'épouser). Queen est profondément immergé dans l'occultisme, comme le révèle le nom de scène de son leader, lequel a plus d'une fois admis sur scène avoir passé un pacte avec le diable, et avoir "canalisé" en très peu de temps Bohemian Rhapsody qui a été enregistré sur le piano de Paul Mc Cartney chanteur des Beatles (dont on a explicité les inspirations spirituelles ci-dessus).

Dans ses premières pages, ce nouveau numéro de Smash Hits va ouvertement se payer la tête de ses lecteurs sous le titre "20th century fox Ha ha) en leur montrant tous les artistes qui portent le nom de "fox" le renard, de Samantha Fox à Sly Fox en passant par Fox the Fox, en oubliant juste un détail... C'est que Fox en gematria signifie 666, le chiffre de l'Antéchrist.

Le groupe Sly Fox avec son tube "Let's go all the way" dont la couverture joue sur l'opposition noir blanc (comme l'avait fait Paul Mc Cartney avec Stevie Wonder en 1982 avec Ebony and Ivory) entre deux demi-visages (référence classique à la maçonnerie, mais aussi à un procédé de composition d'un seul portrait avec deux visages qui va de la Sapho de Pompéi à la Joconde de Léonard de Vinci), et proclame "We need heaven on earth today" (le règne de l'Antéchrist), ne peuvent pas l'ignorer...

En page suivante un petit clin d'oeil à Elvis Presley adepte de la théosophie de Mme Blavatsky. Comme avec les Beatles, il faut toujours "capter" l'énergie des idoles de la génération antérieure, histoire de maintenir la continuité des malédictions. On est en outre à un moment où il y a encore du rockabilly au sommet des charts européens. Puis Smash Hits lance un petit jeu autour du dernier single "A kind of magic" de Queen, single très axé occultisme (avec la référence à la magie bien sûr mais aussi la répétition invocatoire de "one one" "One dream, one soul, One prize, one goal. One golden glance , One shaft of light". 

Outre l'occultisme, la revue se réfère souvent aux spiritualités asiatiques qui sont au fondement de la pop music depuis les Beatles et dont beaucoup d'artistes sont adeptes. Dans ce numéro le prétexte en sera une interview de Sid Haywoode qui vient de voir entrer dans les charts son succès "Roses" (les roses aussi ont une connotation occultiste, c'est une référence à la rose-croix) : on nous dit qu'elle récite des mantras bouddhistes et boit beaucoup de champagne.

Le christianisme bien sûr est absent des pages de Smash Hits sauf lorsqu'il s'agit de s'en moquer comme avec les Jesus and Mary Chain, qualifiés de "Nouveaux Sex Pistols" en forme d'hommage au style punk dont on a vu plus haut qu'il est, comme les Beatles, dans l'héritage d'Aleister Crowley (remarquez l'oeil droit caché).

Au passage on nous balance les paroles du dernier tube d'Arcadia, "The Flame"... Arcadia est un groupe issu de Duran Duran (ce qui explique que dans le précédent numéro Smash Hits se soit penché sur le changement de look de leur chanteur Andy Taylor). Leur nom est une référence au tableau classique de l'occultisme "Et in Arcadia Ego" comme le dit Wikipedia, mais ce que Wikipedia vous cachera c'est que l'Arcadie est le pays du dieu Pan idole des hippies depuis les années 1960 (et du groupe Led Zeppelin, dirigé par Jimmy Page, disciple d'Aleister Crowley - cf Stairway to Heaven sur Pan le joueur de flûte) et accessoirement représentation de Satan. Arcadia a commencé sa carrière par une chanson sur les roses, comme Haywoode. Le morceau "The Flames", les flammes,  figure sur un album où l'on trouve aussi l'arcane des roses ("Rose Arcana"), Garde moi dans les Ténèbres (Keep me in the Dark) et le Diable (El Diablo). Tout un programme pour les jeunes auditeurs...

Comme le conditionnement ne marche qu'avec la répétition, il faut bien bombarder le troupeau. Et donc Smash Hits revient sur Queen et ses hauts faits, en nous glissant au passage une photo d'un membre du groupe avec un pantalon maçonnique en damier, histoire d'habituer l'oeil.

Et puis, comme le mind control fonctionne sur des chassés croisés, pour bien consolider les mailles du filet, on vous ressert Samantha Fox "666" en vous expliquant que le musicien du groupe Motörhead Lemmy Killmister a des clichés d'elle dans sa chambre (avec une bonne façon de croiser l'imaginaire "skull and bones" avec l'obsession sexuelle).

Evidemment Smash Hits ne peut pas manquer de contribuer au culte morbide de l'esclave du MK Ultra James Dean à qui Hollywood a accordé deux Oscars posthumes (et que divers artistes de Madonna à Off citaient dans leurs chansons).

La page d'interview est consacrée à Susanna Hoffs la chanteuse des Bangles pour qui l'occultiste Prince a composé "Manic Monday".  On lui fait parler du sens de l'humour de Prince, et de la rupture entre les deux leaders du groupe Wham. Parce qu'il faut toujours revenir à cette funeste racine, Susanna Hoffs ne peut pas manquer de dire que ça ne la choque pas autant que lorsque les Beatles se sont séparés (en 69... Susanne Hoffs n'avait pourtant que 10 ans...). C'est dans cet interview que la revue demandera à la chanteuse si elle épouserait Freddie Mercury malgré sa moustache (peut-être simplement pour renforcer la trame des références croisées après le name dropping sur Prince et les Beatles).

La page suivante montre comment la revue continue à tisser les mailles du filet avec des références multiples à des adeptes de la religion de l'oeil d'Horus (David Bowie, Phil Collins, le groupe Police), il faut que ces noms ne quittent jamais le paysage mental des ados.

Puis on en vient au troisième numéro, celui du 30 juillet au 12 août.

 

Même procédé que dans le précédent numéro pour faire passer de l'occultisme sous couvert d'humour. Là on passe en revue les couvre-chefs ridicules, ce qui permet en fait de montrer sans dire des accoutrement qui relèvent en réalité de l'occultisme, un peu comme avec la célèbre soirée costumée des Rothschild en présence de Salvador Dali.

Cela commence par Boy George, totem adrogyne (on sait que l'androgynie est une composante de la sorcellerie). On rit de son accoutrement sans souligner qu'il met en évidence l'oeil d'Horus (l'oeil gauche).  

On continue avec Peter Gabriel de Genesis dont on nous dit qu'il a un chapeau de "ptérodactyle" sur la tête (sic), histoire de ne pas souligner la référence vampirique aux chauves-souris : déformer ce qui se donne vraiment à voir est une spécialité de la revue.

Ensuite vient un petit article sur la star du moment Chris de Burgh, qui chante une petite ballade sur la Dame en rouge (The Lady in Red) référence à la prostituée de Babylone dans l'Apocalypse que certains occultistes mettent en scène dans des sacrifices rituels comme le Babalon work.

Evidemment Chris de Burgh ne peut pas éviter l'hommage rituel aux Beatles, même si cela peut sembler tomber comme un cheveu sur la soupe, quand il raconte qu'il chantait leurs chansons dans sa jeunesse.

D'ailleurs tant qu'à parler pour la millième fois des Beatles, Smash Hits fait un peu de publicité dans ce numéro à Paul McCartney (qui vient de sortir le single "Press"), qui nous ressert un peu d'imagerie "black and white" (Michael Jackson qui a rendu hommage à l'album des Beatles Sergent Pepper -celui qui met en scène Aleister Crowley - au Music Awards de 1984 sortira bientôt le single "black and white"... toujours la répétition ad nauseam autour de la dualité, la magie fonctionne comme ça). Que signifie le geste en direction du public ? Est-ce une façon de solliciter sa participation dans le sortilège qu'on lui jette ?

Dans la série "références croisées" autour de mage Aleister Crowley, le groupe It Bites, lui, préfère se référer à Led Zeppelin.

Tandis que le groupe Spandau Ballet renvoie à Duran Duran.

 Comment Smash Hits arrive a placer ce groupe dont le tube "True" avait des connotations très romantiques à la limite de l'imaginaire porno est un mystère, mais il y parvient avec la photo ci-dessous. en expliquant au lecteur qu'il s'agit d'une position "un peu spéciale" avec sa coach de yoga (ce qui au passage permet aussi à la revue de remplir son quota de référence aux spiritualités asiatiques que les lecteurs sont fortement incités à adopter, avec ou sans champagne).

Et puis, comme si ça ne suffisait pas. Les jeunes lecteurs ont droit à un poster des Beatles qu'ils pourront offrir à leurs parents.

Il manquait bien encore un occultiste adepte de l'oeil d'Horus et des cornuto. Ce sera Ozzy Ozbourne. A compléter par une petite publicité pour le dernier single de Samantha 666 Fox (parce qu'il faut bien que toutes les boucles soient bien bouclées). 

Pour tout ceux qui n'auront pas compris qu'il s'agit à travers la musique d'imposer la religion de l'oeil d'Horus, Smash Hits ne le précisera pas, mais balancera quand même une photo de Stan Ridgway qui pose bien en évidence la loupe sur son œil gauche. Il faut toujours tromper, montrer sans dire. Sa chanson Camouflage ne dit-elle pas que "les choses ne sont pas vraiment ce qu'il y paraît" (Things are never quite the way they seem)

Pour finir la revue offre en dernière page une photo du chanteur d'InXs, qui lui aussi chargea ses collections de photos de références à l'oeil d'Horus, et ses chanson de référence au démon (Devil inside). Le lecteur nous croira-t-il quand on lui dira que la X est une référence à l'Antéchrist, comme le 666 - voyez le show de Madonna "Madame X". 

Quand on a compris cette trame, on n'a plus très envie d'y participer. On préfère laisser tout ce petit monde qui, dans les années 1980 la cultivait et à continué à l'imposer avec de nouveaux artistes ou en ne cessant de recycler les anciens sur les scènes de spectacles et les plateaux TV continuer de ressasser en boucle leurs obsessions, leurs malédictions, et tourner en rond dans leurs cercles infernaux.

Voilà pourquoi j'ai préféré jeter ces revues.

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A propos d"une déclaration des Bananarama après leur tournage du clip "Venus"

24 Mars 2021 , Rédigé par CC Publié dans #Les tubes des années 1980, #Christianisme, #Médiums

Dans mon livre sur les Nephilim, j'ai un peu évoqué la thématique des artistes de la pop et du rock qui avaient vendu leur âme à des entités ou pratiqué l'occultisme. C'était un peu ma façon de me racheter des erreurs de mon précédent livre "Les Tubes des années 1980" dans lesquels j'avais pris sans suffisamment de recul les enjeux spirituels de ce genre musical. Je l'ai aussi fait sur ce blog à propos de l'Italodance, ou de Belinda Carlisle.

Je me penche ce matin, en parcourant la revue britannique Smash Hits du 18 juin 1986 (p. 14) les déclarations des Bananarama après la sortie de leur single "Venus" :

Slobhan Maire Fahey (déguisée en diable dans le clip) déclare à propos du personnage qu'elle joue : "c'était une image classique d'un certain type de femme que l'on retrouve toujours dans les contes de fées, comme la méchante sorcière. En fait à 11 ans j'ai vraiment été la méchante socière dans La Belle au Bois Dormant. Le problème est que je me suis laissée emporter par le mal et que j'ai juré devant le professeur" ( "it was a classic image of a certain kind of woman that you always get in fairy stories, like the old wicked witch. In fact when I was 11 I was the wicked witch in Sleeping Beauty. The trouble is I got carried away with being evil and swore in front of the teacher"). Il est étonnant qu'elle relie son rôle de 1972 à un penchant pour le mal qu'elle aurait ensuite développé.

Sarah Dallen (déguisée en ange, ou en ange déchu...) précise : "L'une des tenues était comme Morticia de la famille Addams ... j'ai aimé être Morticia " ("One of the outfits was like Morticia of the Addams Family... I enjoyed being Morticia").

Keren Jane Woodward (déguisée en vampire française dans le clip) explique que le cercueil dans lequel on la voit dans le clip a une histoire chargée : "En fait, le cercueil dans lequel j'étais couchée a été utilisé dans l'un des films de Christopher Lee" ("Actually the coffin which I laid in was used in one of Christopher Lee's films").

Il est curieux que les milieux artistiques réutilisent sans cesse les mêmes objets comme des fétiches. Par exemple les membres du groupe Queen enregistrèrent le célèbre morceau Bohemian Rhapsody (un morceau qui a été créé par canalisation et qui comprend du contenu occultiste) sur le piano de Paul McCartney (qui a un passé maçonnique et ésotérique très chargé).

Dans le cas de Christopher Lee, l'utilisation d'un cercueil qui a servi au tournage d'un de ses films d'horreur n'est pas forcément anodine. Celui-ci a expliqué dans une interview de 1975 alors qu'il jouait "Dracula père et fils" que dans un film il joue un prêtre qui préside une cérémonie blasphématoire. "Ces cérémonies (de baptême sataniste) doivent être blasphématoires pour être efficaces" explique-t-il, après avoir précisé que selon lui la magie noire est réelle. "Je les préside au nom du seigneur obscur dans une église véritable. Je suis un acteur, je joue un rôle de même que les autres personnes devant la caméra font partie de la cérémonie avec moi. Je demande aux parents du vrai bébé que je baptise, dans une véritable église, sur un mode blasphématoire, si ça ne les inquiète pas ". Il admettait ainsi que le tournage de scènes dans lesquelles des incantations blasphématoires n'ont rien d'inoffensif : des effets spirituels se produisaient sur les scènes de tournage. Utiliser un cercueil qui a servi dans ce genre de cadre pouvait être pour le moins risqué...

Shocking Blue, le groupe psychédélique néerlandais, qui avait chanté pour la première fois "Venus" repris par les Bananarama avait interprété par ailleurs une chanson, Devil's Suite, dont les paroles  laissent entendre un possible investissement dans l'occulte : "It hurts me so to be/Under your spell/Ain't no heaven for me, but a hell/But after all, I can't let you go/Cause I love you so, demon lover". La source de "Venus" remonte aux Beatles : "En 1988, Cor van der Beek a avoué que «Venus» «avait été volée aux Beatles»." (car il est en partie inspiré de "Get Back"). Ce groupe dont la chanteuse était gitane a aussi fait l'éloge du vaudou, de la magie du nombre 7, de la danse des scorpions... Rien de très sain sur le plan métaphysique, et les Bananarama ont hérité de ça... pour le transmettre à leur public, soi-disant sur un mode humoristique et au second degré...

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A propos des paroles d'une occultiste anglaise

23 Mai 2019 , Rédigé par CC Publié dans #Médiums, #Alchimie, #Christianisme, #Les tubes des années 1980

Mon billet sur la conversion de la médium Doreen Virtue reste de loin le plus populaire de mon blog. Je pense que sur trois mois plus d'un millier de personnes ont dû le lire. Dans la mesure où j'ai essayé d'écouter des avis aussi bien de fondamentalistes chrétiens que de partisans de New Age - et même de sorciers - sur You Tube, ce site me propose maintenant automatiquement des vidéos sur ce sujet. Cette semaine donc j'écoutais celle de la médium chromathérapeute Amanda Ellis qui habite dans le Hampshire au sud de l'Angleterre (et qui a 14 000 abonnés, ce n'est pas rien...).

J'ai été intéressé par son témoignage sur le plan humain, car je me trouve bien des points communs comme elle j'ai grandi dans les années 1970 avec une propension certaine à la religiosité dans l'Eglise chrétienne (elle dans l'anglicanisme, moi dans le catholicisme). Comme elle j'adorais chanter, et comme elle je suis "tombé" à l'adolescence dans la vague de pop music qui a submergé l'Europe à ce moment-là. Evidemment il faut se défier des points communs que l'on peut avoir avec les gens. S'ils sont utiles pour nouer un dialogue, ils peuvent ensuite masquer des différences qui vouent le dialogue à l'échec. Or, à n'en pas douter, quand je vois cette dame canaliser des divinités et des morts, étaler des cartes de tarot sur une table, se vaporiser de je ne sais quel spray "magique", je me dis qu'un fossé nous sépare et je serais surtout enclin à prier pour son âme. D'ailleurs j'observe que son "guide" la fourvoie totalement quand dans une de ses vidéos elle dit que Michael Jackson dans les années 1980 dégageait une énergie "positive"- c'est oublier qu'en 1984 quand il travaillait avec Paul McCartney il avait enfilé la tenue du Sgt Pepper à la cérémonie des Grammy Awards en référence à la couverture de l'album des Beatles sur lequel se trouvait le portrait du mage sataniste Aleister Crowley. Qu'est-ce que cela peut bien avoir de "positif" ?

Ce point montre à lui seul à quel point elle est dans les Ténèbres. Il n'empêche que son témoignage sur ses expériences dans l'Eglise anglicane et celles de sa mère dans les milieux évangéliques méritait d'être entendu et posait des questions importantes. En quoi cela est-il si mal, demandait-elle notamment, d'aider des gens qui vivent des situations horribles ? C'était un point important. Certains médiums (pas tous) secourent des gens qui sont dans une misère terrible. Je repense à cette médium qui se disait chrétienne (elle travaillait avec de l'eau de Saint Benoît) qui avait aidé une femme violée qui restait poursuivie par son violeur - elle était parvenue à rompre le lien de persécution. Beaucoup de prédicateurs fondamentalistes qui affichent leur petit plaisir à tourner les pages de la Bible sur Internet et à menacer les gens des flammes de l'enfer ne seraient pas capables de donner un dixième de l'amour dont des occultistes sont capables. Même si du point de vue biblique cet amour est sans doute trompeur et représente un cadeau empoisonné, la faible capacité de beaucoup de fondamentalistes à entendre et secourir pose vraiment problème, me semble-t-il. L'autre problème que soulève cette occultiste est celui - récurrent - des entités intermédiaires. On ne peut pratiquement jamais toucher Dieu lui-même, dit-elle dans sa vidéo sur Doreen Virtue, et donc il faut passer par l'intermédiaire d'anges... (Elle-même se dit guidée par un archange du livre d'Hénoch). Et donc il est criminel de dire au gens de s'adresser directement à Dieu par Jésus-Christ comme le font les fondamentalistes évangéliques. C'est un argument que j'ai entendu souvent dans la bouche de médiums que j'ai interrogés pour mon livre. Je crois que le père Jean-Marie Verlinde se la pose aussi dans un de ses livres ou une de ses vidéos.

Je suis bien incapable de parler avec assurance de ce genre de sujet très délicat. Le devoir d'humilité m'interdit d'ailleurs de le faire. On peut se dire, d'un point de vue chrétien, qu'il existe une obligation d'avoir un coeur d'enfant : "si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. C'est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux" (Matt 18 : 3-4). Est-ce qu'un petit enfant à qui on proposerait le secours d'une entité intermédiaire refuserait de le faire si aucun signe visible ne l'en dissuadait ? Certes il est aussi écrit "Bien-aimés, ne vous fiez pas à tout esprit mais mettez les esprits à l'épreuve pour savoir s'ils sont de Dieu" (1 Jean 4:1). Mais si vous avez affaire à un médium qui se dit chrétien et à propos duquel aucune mise à l'épreuve sérieuse ne permet de douter qu'il marche sur le bon chemin, le seul fait qu'il recoure à des anges le disqualifie-t-il parce que "Satan lui-même se déguise en ange de lumière" (2 Cor 11:14) ?

J'aurais tendance à dissuader les gens d'aller vers des occultistes (surtout de ceux qui manquent de discernement comme cette Mme Ellis sur Michael Jackson). Mais si l'on est acculé à le faire comme je l'ai moi-même été en 2015, il y aurait un risque à "mettre Dieu dans une boîte" comme disent les anglo-saxons et à refuser avec obstination une voie qu'il vous propose. "Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et mes voies ne sont pas vos voies" (Esaïe 55:8). J'avoue que moi-même j'ai encore recours aux méthodes "peu orthodoxes" de l'église vieille catholique latine lorsque je suis attaqué et qu'aucune notre solution ne m'est proposée par l'Esprit saint. "Ce sont des hérétiques, m'avait dit une tertiaire franciscaine l'hiver dernier, n'allez pas vous faire nettoyer chez Satan". Certes il ne faut pas chasser des démons avec des démons, et, encore une fois, je déconseille au gens d'aller toucher à l'occulte s'ils n'y sont pas contraints. Mais quand aucune autre solution ne semble se dessiner, c'est pécher par excès d'orgueil et de dogmatisme que de s'interdire ce genre d'aide. C'est particulièrement le cas lorsqu'on fait l'objet de sortilèges, parce que l'on appartient à une famille maudite qui a ouvert des portes aux voies de la sorcellerie. L'abandon total au Christ, prôné par les fondamentalistes, n'est pas forcément donné à tout le monde comme voie de rédemption. Le passage par un médium "chrétien" peut être une voie intermédiaire, au moins à titre provisoire, si celui-ci n'est pas "visiblement" dans le double-discours.

Même si je suis méfiant à l'égard du quiétisme du prédicateur protestant Guillaume Argaud sur You Tube (parce que le quiétisme empêche de progresser - Philippiens 2:12-16 «travaillez à votre propre salut avec crainte et tremblement»), la base de l'Evangile reste la foi et le refus de la peur (Mt, 17, 72  - Jn, 6, 20),  et je garde à l'esprit ce que ce prédicateur justement me disait il y a peu à propos d'une membre de sa famille : s'étant vue proposer l'aide d'un guérisseur, elle s'en est remise au Christ pour savoir si elle devait recourir à ses soins (autrement dit, elle a agi selon la foi). Elle est allé chez le rebouteux (elle n'a donc pas eu peur), celui-ci a diagnostiqué sa pathologie (un kyste ou quelque chose dans ce genre) mais lui a dit ne pas avoir les autorisations célestes pour la soigner, et l'a envoyée vers un chirurgien classique pour se faire opérer (alors que des coupeurs de feu soignent par leurs fluide même des organes intérieurs, je vous renvoie à mon livre à ce sujet). Il s'agit là d'un engagement pragmatique qui mêle foi et sens pratique sans dogmatisme excessif et sans peur, tout en restant à la fois "simples comme des colombes, prudents comme des serpents" (Matth 10:16).

Bien sûr l'infidélité à la Bible peut conduire à toute sorte de gnosticisme et d'ouverture à des possessions. Je lisais encore récemment dans le livre de Barbara Stiegler que Nietzsche était fasciné par l'Evangile de Jean et y voyait quelque chose de dyonisiaque inspiré des mystères d'Eleusis. D'ailleurs Amanda Ellis aussi cite cet Evangile à propos des noces de Canaan. C'est le genre de lecture trop partielle qui peut ouvrir la porte à des phénomènes très dangereux. Mais soyons honnêtes : tout le monde fait des lectures partielles de la Bible. La plupart des prédicateurs fondamentalistes sur le Net ressortent toujours les mêmes versets pour en disséquer chaque virgule. Aucun ne va se poser des questions sur des petits détails qui pourraient être tout aussi significatifs mais ne rentrent pas dans le "cadre général" comme ce passage des Actes des Apôtres (qui personnellement m'intrigue) où il est écrit (actes 28:11) que le navire de Saint Paul porte pour enseigne les Dioscures - pour moi je me demande pourquoi à cet endroit le Nouveau Testament fait référence aux divins jumeaux - ou encore cet autre passage où Saint Paul reconnaît à Epiménide le chamane crétois le statut de prophète (Tite 1:12) - Don Richardson a écrit des choses profondes là dessus. Cette lecture trop sélective aussi pose problème et réduit artificiellement la complexité du sacré. Il faut vraiment beaucoup de prudence, au sens presque aristotélicien du terme, sur ce genre de sujet. Cela passe par un dialogue vivant et subtil avec l'Esprit au jour le jour, dans une volonté honnête et humble de "crucifier la chair" (l'Ego), sans crispation dogmatique peureuse ou arrogante.

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