Cité par le Nouvel Obs ("L'Obs") sur le "revenge porn"
Pour info, on trouvera ici mon interview sur le "Revenge Porn" qui est aussi citée sur divers sites comme Yahoo! et dans le numéro en version papier du Nouvel Observateur (nouvelle formule) cette semaine, dans l'article "Le triomphe des revanchards" de Séverine De Smet, avec un renvoi à mon livre "La nudité pratiques et significations" (Editions du Cygne).
L'âne d'or d'Apulée
Le récit "Les Métamorphoses" ou "L'Âne d'or" a été écrit par Apulée, un sophiste latin né en Afrique du Nord au deuxième siècle de l'ère chrétienne. Il est composé de onze livres et son personnage principal Lucius, jeune amateur de magie, curieux de tout, qui voyage depuis son pays natal Corinthe jusqu'en Thessalie. Il est métamorphosé en âne par erreur et suiit divers maîtres avant de retrouver sa forme humaine à l'aide de la déesse Isis et de s'établir comme un dévot et avocat à Rome. Saint Augustin son compatriote le qualifie de "philosophe platonicien" et il a composé au moins un traité sur Platon.
Comme l'explique le chercheur argentin Christian Pablo Fernández dans sa thèse soutenue à l'université catholique d'Argentine "El asno milesio. Estudio sobre el género literario de Las metamorfosis"c'est Pierre-Daniel Huet en 1670 qui le premier qualifia "L'âne d'or" de roman, dans sa préface à Zaigue de Mme de La Fayette, ce qui fut repris par F. Chassang en 1862 dans Histoire du Roman et de ses rapports avec l’histoire dans l’antiquité grecque et latine, mais on peut se demander s'il faut parler de roman. L'ouvrage est en fait la seule oeuvre qui nous reste du genre "fable milésienne" créée par Aristide au Ier siècle (à la bataille de * selon Plutarque le général parthe Surena se moquait des Romains parce qu'un des soldats avait les Milesiaques dans ses bagages - les Milesiaques furent traduites en latin et sans doute un peu déformées par Sisena avant sa mort en 67 av JC). Les Milesiaques ont semble-t-il raconté diverses anecdotes autour de Milet, notamment des anecdotes sexuelles autour des hétaïres de cette ville, qui choquaient les moralistes (dont Plutarque).
Le culte isiaque, résultat d'une réforme "par en haut"
On a déjà évoqué ici les diverses spéculations qui tournent autour de l'isisme de nos jours, sa présence historique probable aux origines du christianisme, l'attitude des autorités romaines à son égard (à partir de la mission diplomatique de Ptolémée II à Rome en 273 av JC) ...
Il est intéressant de noter que l'Isis gréco-romaine est le produit d'une réforme religieuse "par en haut", comme le montre le chercheur Nicola Spanu dans A Short description of the Isis and Osiris mystery cult in the Roman world paper presented at Department of Theology and Religion - University of Birmingham, 2009.
Le premier roi macédonien d'Egypte, Ptolémée Ier voulait réformer la religion égyptienne et la refonder selon le principe d'une hiérarchie des dieux des plus universelles aux patrons des villages ou des familles, dans le but de légitimer sa propre autorité sur l'Egypte. Afin de réaliser cette réforme à la fois de la religion grecque et de la religion égyptienne, il eut le recours à l'aide de Manéthon, prêtre égyptien, et de Timothée, un membre athénienne de la famille des Eumolpides, qui était l'une des familles de prêtres d'Eleusis qui dirigeaient les mystères sacrés.
Le noyau de leur théologie tournait autour d'une triade divine des dieux (parfois une tétrade) qui pourrait aussi être représentée comme une sorte de famille divine :
1) Le Père, appelé Sarapis, un cosmocrator règle transcendante et universelle de la terre, le ciel et Hadès, qui a été identifié à plusieurs dieux grecs tels que Pluton, Zeus, Dionysos, Asclépios, Adonis, de divinités égyptiennes telles que Ammon et d'Osiris, et même avec le Patriarche juif Joseph ;
2) La Mère divine identifiée aux déesses grecques Héra, Déméter, Aphrodite, Athéna, Artemis, et avec la déesse égyptienne Isis;
3) Le fils divin appelé par les Grecs Apollon, Hermès et Horus le jeune par le Egyptiens. Enfin, Isis a été traditionnellement associé à la divinité funéraire Anubis, le chien-dieu à tête, qui a accompagné la mort au cours de leur voyage outre-tombe.
De sorte que, lorsque les Romains ont découvert la religion Isiaque, ils n'ont pas eu en face d'eux un culte étranger pur, mais une religion qui avait déjà fait l'objet d'un processus d'unification avec la religion grecque, qui était évidemment plus proche de la religion romaine que celle d'Egypte. La force d'Isis et d'Osiris tenait certainement à sa caste sacerdotale, qui a réussi à se propager sa foi en Europe. Ces prêtres devaient être égyptiens, raser leur tête et porter des vêtements de lin. Ils ne pouvaient pas manger de la nourriture humide, car tout ce qui était associé à l'humidité était considéré par eux comme impur. Ils n'avaient pas le droit de manger certaines espèces de poissons et devaient respecter la plus stricte chasteté, surtout pendant les rites d'initiation.
Les fidèles devaient fournir la caste sacerdotale et payer leurs initiation. Au lever du soleil, les prêtres devaient purifier le temple avec de l'eau du Nil et allumaient le feu sacré, puis ouvraient le tabernacle d'Isis et Osiris, ouvraient le tabernacle des dieux et exposaient les dieux aux croyants; les statues des dieux étaient alors habillées avec leurs vêtements sacrés et rituellement adorées ; plus tard, ils ont été offerts les premiers fruits et faisaient des célébrations avec des danses et de la musique sacrée. Le service divin a été suivi à la fois par des prêtres et par le personnel auxiliaire. Au crépuscule, les dieux ont été préparés pour leur repos nocturne. La caste des prêtres comprenait le grand prêtre, les coniectores somniorum qui interprétaient les rêves de ceux qui dormaient dans le temple, les stolistai interprètes des visions et gardiens de la robe. Puis il y avait les auxiliaires, porteurs d'images (pastophoroi), gardiens des textes, gardiens des temples.
Une importante cérémonie était le navigium isidis, quand un navire sans pilote était consacré à la déesse et, après avoir été chargé de cadeaux votifs, glissait dans l'eau. Cette cérémonie était réalisée chaque année le 5 Mars, au début de la saison du commerce maritime. Le temps le plus fort était celui de l'initiation. Isis apparaissait en rêve à celui qui devait être initié. L'initiation était une descente aux Enfers. Les degrés de l'initiation étaient successivement ceux qui permettaient de devenir Isis, puis Osiris, puis de s'unir à Osiris pour devenir pastophoros.
Les célébrations de la puissance et des vertus d'Isis connaissaient un vif succès dans l'ensemble du monde hellénistique. L'aretalogie de Maronée, qui a été écrite au 2ème siècle avant JC, décrit Isis en tant que fille de la Terre et de la femme de Sérapis (culte a été créé par Ptolémée Ier). Isis est celle qui a découvert les deux textes sacrés. Isis a établi la justice parmi les hommes, a donné à chaque nation une langue civilisée et identifié des rôles spécifiques pour les hommes et les femmes. Isidore, l'auteur des inscriptions du temple de Medinet Madi près du Fayoum (Ier siècle av JC), la présente comme celle qui par delà les différents noms que lui donnent les peuples (Astarte ou Artemis Nanaia chez les Syriens, Hera, Aphrodite, Hestia, Rea, chez les Grecs, Leto chez les Lyciens, Renenet chez les Egyptiens), Isis est le sauveur qui accorde sa grâce sur un homme et une femme qui souffre ou est en danger, comme les marins qui naviguent sur la mer, dont elle est le patron (interprétations corroborées par Apulée).
Une contextualisation du Kama-Sutra
La pinacothèque de Paris organisant une exposition sur le Kama-Sutra ce trimestre, on aurait envie de dire un mot de l'intéressant article de Shaji George Kochuthara du St. John's Medical College de Bangalore, "Kama without dharma ? Understanding the Ethics of Pleasure in Kama-Sutra" paru dans Journal of Dharma 34, 1 (Janvier-mars 2009), 69-95.
L'auteur rappelle que la sensualité est sacrée en Inde déjà dans les Upanishad où le monde est le résultat de l'union sexuelle de Prajapati et où un Upanishad considère les genoux de la femme comme un autel de sacrifice, sa toison publienne comme une prairie cérémonielle etc. L'acte sexuel comme le sacrifice renforce (ce qui est aussi le cas dans la tradition chinoise avec le système d'échange du Yin et du Yang). Ce qui est plus affirmé encore dans le shivaïsme. Cela vise à la fois les dimensions procréative et hédoniste de la sexualité. Le tantrisme promeut l'élévation spirituelle à travers la valorisation de l'union des principes mâle et femelle (purusa-praktri ou sakti).
Comme le souligne Kouchuthara "L'amour ou la communion personels ne sont pas du tout le but. Le partenaire est plutôt principe mâle / femelle, un moyen d'atteindre la réalisation spirituelle. Ainsi, dans certaines sectes, la pratique de choisir indifféremment le partenaire du groupe pour le sexe était recommandée".
Comme l'arthasastra est la science de la puissance et de la richesse matérielles (un peu au dessus de l'amour, dans l'échelle des buts), le kamasastra est celle de l'amour.
Mallanga Vatsyayana explique au début du Kamasutra que la science du dharma fut compilée par Manu, celle de l'artha par Brhaspati, celle du Kama par Nandi. Il se donne lui même comme un compilateur qui vient après d'autres et pose sa science au delà des prescriptions des ascètes, comme certains traités de science politique se placent délibérément au delà de la vertu. Son traité fut vraisemblablement écrit au IIIe siècle.
Si Vatsyayana se présente comme un yogi pour légitimer son oeuvre, celle-ci n'a jamais été reconnue dans des canons religieux. Son livre s'adresse à des lettrés oisifs (car il faut beaucoup de temps pour préparer les techniques sexuelles). Il respecte le mariage dans ses buts conformes au dharma et à l'artha (donner un fils qui sacrifiera pour son père, assurer du bien être matériel), qu'il préconise d'accomplir l'acte sur la base de l'amour affectif (on est loin du tantrisme sur ce plan là), loin de la polygamie des gens très riches. La femme est respectée et Vatsyayana attend d'elle qu'elle maîtrise 64 arts. Mais Vatsyayana reconnaît aussi l'intérêt de fréquenter les courtisanes (ganikas, des prostituées lettrées qui utilisent l'amour pour développer leur artha).
Comme le souligne Kochuthara, le Kama-Sutra n'est pas un traité érotique, mais un traité sur les plaisirs variés qu'hommes et femmes peuvent partager. A la différence de beaucoup de traités contemporains, celui de Vatsyayana souligne l'intérêt de la douceur dans la relation sexuelle, refuse de prendre modèle sur la sexualité animale et beaucoup de ses recommandations sont validées par la sexologie moderne.
Dans la hiérarchie des buts (purusarthas), Vatsyayana situe le dharma (la conduite droite) dans la jeunesse et l'âge moyen pour se libérer (moksa) de la transmigration de l'âme et se situe sous le dharma à égalité avec l'artha. Il ne croit pas que la kama puisse être contraire au dharma, puisqu'il faut du bien être physique (avec une analogie sexualité-nourriture) pour être dans la juste voie. Mais il faut juste que la recherche du dharma, de l'aryha et du kama ne se fasse jamais au détriment d'un des deux autres. Cela suppose donc une mesure. Aussi dans son ambition scientifique le Kamasutra n'oublie pas de poser des prescriptions sociales pour échapper à une tyrannie des passions et bien limiter la portée de ses analyses : "Les techniques sexuelles ne doivent pas être utilisées en tous les temps et sur toutes les femmes. La méthode doit être choisie en fonction de la partie du corps, de la région, et du moment".
L'excellent article de Kochuthara permet ainsi de situer le génie spécifique de Vatsyayana, qui n'est pas tant d'avoir valorisé la sexualité (celle-ci l'était déjà dans la tradition indienne, sacrée comme profane), mais d'avoir mis l'accent, sous un angle très analytique, sur ce qu'elle peut produire au sein d'un couple éduqué, relativement égalitaire et soudé par des sentiments sincères.
En terminant la lecture de cet article, je ne peux m'empêcher de songer qu'au moment de la rédaction du Kama-Sutra (à un siècle près disons, mais sur l'histoire de longue durée c'est contemporain), en Occident sous la dynastie des Antonins l'aristocratie romaine elle aussi mettait en valeur, pour la première fois dans l'histoire de l'empire, le modèle d'un couple relativement monogame, et, quoique moins égalitaire que celui du Kama-Sutra, lui aussi lié par l'amour. Ce genre d'approche, qui a finalement été consacré par l'amour bourgeois du XIXe siècle "éclairé" par la révolution hédoniste du XXe siècle, n'est pas si fréquent dans l'histoire de l'humanité.
Mythes contemporains autour de l'histoire de l'Ayurveda
En 2011, Philipp A. Maas, de l'université de Vienne (Autriche) publiait un article intéressant dans le Horizons: Seoul Journal of Humanities 2,1 (2011), p. 1-14. intitulé "On the Position of Classical Āyurveda in South Asian Intellectual History According to Global Ayurveda and Modern Research" qui commençait ainsi : " Les représentants de l'Ayurveda global ont réussi à transformer l'Âyurveda, un ancien système médical autochtone de l'Asie du Sud, en un complément célèbre de la biomedicine occidentale. Ce succès commercial et promotionnel a été soutenu par un certain nombre d'affirmations caractéristiques concernant l'histoire de l'Âyurveda pré-moderne. L'Ayurveda New Age, par exemple, soutient que l'Âyurveda est vieux de plus de 5 000 ans, qu'il est à l'origine de la médecine humorale grecque, et qu'il est intrinsèquement connecté à la tradition spirituelle hindoue du yoga. D'un point de vue académique, ces demandes sont facilement réfutables, car ils contredisent les résultats bien connus de la recherche moderne en indologie."
Sur l'ancienneté de l'Āyurveda, Maas commence à rappeler que la première civilisation de l'Inde, celle de la vallée de l'Indus qui a commencé à décliner vers 1 900 av JC n'avait probablement rien à voir avec l'Ayurveda. C'en est donc déjà fait de l'ancienneté de "5000 ans" prêtée à cette médecine... Elle est aussi étrangères aux Vedas des envahisseurs indo-européens qui soignaient par des rituels magiques. L'Āyurveda est plutôt lié au mouvement de réforme religieuse mené par des guerriers, des ascètes, voire des femmes (et non des brahmanes) qui introduit des notions de cycles universels, de karma et de moyens éthiques d'améliorer sa réincarnation (mouvement dont naîtront le bouddhisme et le jaïnisme). Ce n'est qu'artificiellement que cette médecine née dans les milieux ascétiques s'est rattachée aux vedas (en empruntant d'ailleurs un nom sankrit qui signifie "science de la vie longue") pour se légitimer. Le texte médical complet le plus ancien qu'on possède de cette pratique est le Suvarṇaprabhāsasūtra traduit en chinois entre 416 et 421 de notre ère, mais ses formes les plus anciennes sont déjà à l'état de fragment dans le canon de Pali du bouddhisme Theravāda vers 400 av JC, de sorte qu'on pense que son texte a pu être fixé vers 200 av JC. L'autre grand texte de l'Āyurveda, le Carakasaṃhitā, est daté de 50 de notre ère.
Cette doctrine considère que le corps humain contient trois substances pathogènes appelés doshas (le vent, le phlegme et la bile, ou air, feu et eau) qui doivent être équilibrées pour que l'être soit en bonne santé. Chacune a des qualités. Le vent, par exemple, est sec, dur, froid, beau, mobile, clair et rugueux, alors que la bile est grasse, légère, noir ou jaune, chaud, aigre, maldorante, fluide et douce, et le flegme est lourd, froid, doux, blanc, doux, et lent. Le Timée de Platon a les mêmes humeurs... mais l'Āyurveda a eu plutôt tendance à se développer après Platon que l'inverse, de sorte qu'il n'a pu influencer directement les Grecs.
Comme on peut le voir, cette présentation universitaire est assez éloignée par exemple de celle de Wikipédia.
La vision de Maas est aussi celle de l'article de Victoria Lysenko de l'université d'Etat russe des Humanités de Moscou, "The human body composition in statics and dynamics : Ayurveda and the philosophical schools of Vaisesika and Samkhya" (dans le Journal of Indian Philosophy 32:31–56, 2004) qui voit dans l'Ayurveda une méthode très empirique qui s'est développée dans le derniers siècles avant notre ère, et s'est "brahmanisée" peu après, méthode basée sur les sensations des êtres dans leur rapport au cosmos, et qui n'est pas axée sur des spéculations métaphysiques comme le sont d'autres écoles de pensée indiennes auxquelles l'Ayurveda emprunte occasionnellement des concepts.
On peut parcourir ici les leçons modernes que l'Ayurveda enseigne en Occident : ne pas trop manger en été parce que "cette saison est un moment de répit dans l’année, pendant laquelle le feu étant présent à l’extérieur dans notre environnement, notre organisme a naturellement moins besoin de nourriture pour créer la chaleur interne du corps ", consommer du gingembre "particulièrement efficace sur les affections Kapha, liées à la congestion comme les refroidissements, les rhumes, la toux mais également les nausées, une mauvaise digestion due à un feu digestif (Agni) bas ou les vomissements. Il sera un allié de choix également pour les déséquilibres de type Vata tels que crampes abdominales, gaz, et même l’arthrite." etc.
Un travail ethnologique sur le yoga et le "karma" de nos jours
Je lis le travail de l'ethnologue argentine Maria Mercedes Saizar "De Krishna a Chopra, Filosofía y Prácticas del Yoga en Buenos Aires" sur la connexion yoga-new age dans la métropole argentine. Instructif à maints égards, mais un petit problème sur la démarche "phénoménologique" qui ne pose pas de distance avec l'objet. Extraits :
" "Je suis Deepak Chopra, il dit que le karma est la vie passé inachevé. Le pouvoir du karma postule la loi de cause à effet, ce qui signifie que tout ce qui vous arrive, le fait, j'ai eu une cause précédente. L'opération de la loi karmique vous dit que vous vous pouvez être maître de votre propre destin. Les émotions de la vie, reflétent ce que vous n'avez pas, ce qui est faible en vous, et c'est difficile pour vous de gagner. En outre, ces difficultés vous permettent de comprendre, parce qu'ils expliquent les expériences ou obligations vous évité dans une vie passée. D'une manière simple, le karma c'est toujours trébucher sur la même pierre " (Monica)
Ces accumulations d'énergie, les effets du karma, sont inclus dans le corps de l'individu, et peuvent être détectés par un spécialiste qui les voit au contact, visuel et tactile, avec la douleur . Les traces des expériences positives et négatives sont prises en compte dans les différentes parties du corps, en fonction du stade de la vie où ils ont lieu et le type d'expérience qui l'a causé.
Dans les jambes, par exemple, à partir des genoux jusqu'aux pieds, se situent des expériences matérialisées de la petite enfance. Si pendant cette période un fait-de la mort ou de l'abandon d'un parent, la violence physique controversé, déménagements fréquents ont eu lieu, et si le spécialiste peut détecter de l'énergie, invisible pour les noeuds à l'œil nu, qui répondent à de tels conflits .
Cette capacité à observer la carte des conflits reflétée dans le corps de la victime, est l'apanage du spécialiste qui a appris par la pratique avec d'autres spécialistes, pour détecter ces clusters. Ainsi, l'initiation à la manipulation des états modifiés de conscience est une condition préalable pour la réalisation de toutes les exigences de la pratique thérapeutique. Le malade lui-même, en sa qualité de néophyte est incapable de détecter et n'est pas au courant de son existence.
C'est le thérapeute qui met en relation les blocage avec des conflits dans des étapes de la vie de l'utilisateur, et la communication de ces résultats est subordonnée à la perception qui ont ensuite votre patient. C'est, comme nous l'avons expliqué un spécialiste, il est inévitable de trouver ces groupes, détectables au premier contact avec les personnes en deuil, mais la décision est communiquée vers une reconnaissance des possibilités émotionnelles de l'individu à accepter les raisons de son existence."
Puisqu'on parle de Choprak, grand manipulateur de la physique quantique, voici une interview très brève du physicien Jean Bricmont sur ce thème :
[1] Mc Guire y Kantor (1998:107-108) comparent la notion de karma avec le péché originel entre les groupes chrétiens, en ce sens que la maladie ou le malheur peuvent être le résultat d'une erreur personnelle ou l'effet négatif du karma.