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Simone de Beauvoir au Danemark

29 Avril 2016 , Rédigé par CC

Un témoignage de 1966, extrait de "Tout compte fait" sur les débuts du X "à la portée de tous" à Copenhague.

Simone de Beauvoir au Danemark
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Lieux de nudité cités par la presse russe

27 Avril 2016 , Rédigé par CC Publié dans #Généralités Nudité et Pudeur

Lieux de nudité cités par la presse russe

Lenta.ru cite sept endroits où l'on peut se rencontrer nus :

- le restaurant indien londonien Bunyadi

- la naked bike ride australienne en Nouvelle Galles du Sud

- le festival américain "Bruning man"

- les croisières naturistes de l'opérateur américain Bare Necessities Tour et Voyage

- la station de ski allemande de Braunlag (où toutefois le sous-vêtement est conservé)

- Black's Beach en Californie

- les saunas comme les thermes Gellert à Budapest

Ils auraient pu aussi parler des jardins publics de Munich, ou des clubs de yoga naturistes qui existent entre hommes, entre femmes, ou mixtes (la création d'un club mixte en Poitou-Charente est en discussion sur Facebook en ce moment), une mode qui nous vient des Etats-Unis.

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Lu dans "Le démon de Socrate" de Plutarque

24 Avril 2016 , Rédigé par CC Publié dans #Pythagore-Isis, #Médiums

"Infinis sont les chemins de vie, mais peu nombreux ceux où les hommes sont guidés par des démons" (§16 - p. 97).

"Homère, lui aussi, on le voit bien, connaît cette distinction dont nous parlons (entre hommes ordinaires et supérieurs) ; en effet il appelle certains devins augures et prêtres, mais il en est d'autres qui, selon lui,prédisent l'avenir parce qu'ils comprennent le langage des dieux eux-mêmes et sont dans le secret de leurs pensées" (propos de Theanor qui cite le cas d'Helenos fils de Priam) - §24 p. 115)

On peut lire le voyage astral de Timarque de Chéronée à Trophonios et celui d'Hermotimos de Clazomènes.

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La Vénérable soeur Maria de Jesus de Agreda

24 Avril 2016 , Rédigé par CC Publié dans #Christianisme

Conférence donnée par José Antonio Canet au Cursillo mariano de La Pardina 31 Août 2013, Hotel La Pardina, Sabiñánigo, Espagne.

Traduction :

"Il y a 15 ans, j'ai reçu la copie d'un message de Jésus-Christ à une âme aux Etats-Unis. Dans ce message le Christ disait que le livre le plus important qui ai été écrit au monde après la Bible est 'La cité mystique de Dieu' de Marie de Jésus d'Agreda.Ce livre parle de la vie de la Vierge et a été dicté par la Vierge. Au vu de ce message, je ne connaissais pas ce livre, j'ai essayé de le localiser. je suis allé à la librairie religieuse de Castillon, il n'y était pas. Je me suis rendu à Vélence, à 75 km de chez moi, à la librairie St Paul.Ils connaissaient le livre, l'avaient sur leur ordinateur, et en avaient quatre exemplaires, mais ils ne les ont pas retrouvés. J'ai amené mon épouse Amarisa en voiture à Agreda, dans la province de Soria où bien sûr se trouvait le livre. J'ai parlé avec la mère supérieure des conceptionnistes, qui me fit visiter le couvent, les jardins, le musée, et j'ai acheté divers exemplaires du livre La cité mystique de Dieu. J'en ai offert certains à des amis prêtres. Je l'ai dévoré en une semaine. Et j'ai été très enthousiaste d'en parler avec mon directeur spirituel, un carmélite aujourd'hui décédé, le père Guillen Gutierrez, un grand saint, et un grand sage. Je lui parlai avec enthousiasme sans le laisser parler. Il m'écouta avec patience, puis me montra que dans la petite librairie qu'il avait derrière lui au dessus de son lit, sur les dix livres qu'il avait se trouvait La cité mystique de Dieu, qu'il avait couvert de notes en marges et de souslignages.

Agreda qui est un village, a eu une certaine importance historique parce qu'elle est à la limite de trois royaumes. Elle appartient à la Castille, mais les rois de Castille, d'Aragon et de Navarre s'y rencontraient et, dans la chaise de pierre à l'endroit où ils s'asseyaient chacun des trois était encore dans son royaume. Mais l'importance réelle du lieu tient à la personnalité de la vénérable Maria de Jesus, car une bonne soeur cloitrée qui n'a jamais quitté son cloître - elle ne s'en est jamais éloignée de plus de 200 mètres. Entrée au cloître à 17 ans, et morte à 63, elle fut pourtant la femme la plus influente du monde au 17e siècle, selon de nombreux historiens. C'était pourtant le Siècle d'Or en Espagne, celui de Cervantes, de Velasquez, de Calderon de la Barca, celui où l'Espagne était le plus grand empire du monde. Elle a vécu la première moitié du siècle, avant le déclin. Et pourtant cette religieuse inconnue devient conseillère du roi Philippe IV, un roi abandonné à ses fêtes, et qui avait pour favori le comte d'Olivares, un personnage peu apprécié de la population, qui mit l'Espagne en difficulté sur tous les fronts à l'égard de la France, des Pays Bas, du Portugal, de Naples. A un moment, Philippe IV est si désespéré par ces échecs qu'il cherche une solution du côté de Dieu. Quelqu'un lui parle de la grande sainte d'Agreda qui fait des miracles. Le roi la rencontre et lui demande d'intercéder auprès de Dieu et lui demande son aide pour lui et l'Espagne. Une correspondance commence entre les deux. Pour éviter les intermédiaires, il écrit sur une feuille partagée en deux, la réponse de la religieuse devant être écrite sur l'autre moitié. Plus de 600 de ces lettres ont été retrouvées. La religieuse ne lui parle pas seulement de thèmes spirituels pour le salut de son âme, mais aussi des thèmes politiques pour redresser la situation. Elle lui dit que la mort des soldats ne vaut pas la peine, et le persuade de laisser Naples, les Pays Bas, et de signer le traité des Pyrénées avec la France. Elle l'empêche de faire la guerre à l'Aragon et de leur enlever les fueros.

La famille de cette nonne était très religieuse. Deux frères devenus franciscains et deux soeurs (Maria et sa soeur) religieuses, et même les parents se firent religieux (le père comme franciscain, la mère comme conceptionniste) après avoir demandé à l'évêque la dissolution du mariage. Le foyer familial fut donc le premier couvent. Elle dit d'elle même qu'elle était une enfant négligée (desaliñada), dépourvue de la moindre préférence pour aucune des choses du monde, n'aimant que Dieu. A 8 ans, après sa confirmation, elle fait vœu de chasteté, à 12 ans, elle veut devenir religieuse et déjà des contacts sont pris avec les carmélites. Sa santé était très faible et elle raconte qu'on avait déjà acheté son caveau pour son enterrement étant petite. Sa mère reçut un message du ciel disant que les deux parents comme Maria devraient devenir religieuses. Une fois entrée au couvent à 16 ans, elle commence à avoir des phénomènes mystiques de lévitation (un souffle peut la conduire d'une partie du couvent à l'autre) qui attirent du public à l'église des conceptionnistes. Cela devient un spectacle pour les gens de la région. Maria proteste et demande au Seigneur que cela cesse.

Dieu lui accorde alors un autre don : celui de faire des voyages de ce qu'on appelle la bilocation. A chaque fois qu'elle recevait la communion, Dieu lui montrait les "royaumes" qui ne connaissaient pas le christianisme. Elle pleurait de voir qu'ils ignoraient le Sauveur et s'enthousiasmait intérieurement pour leur conversion. Plus de 500 bilocations de la sainte ont été prouvées dans la seule zone du Nouveau Mexique (le Texas actuel). Son double au Texas catéchisait les Indiens. Les premiers missionnaires espagnols franciscains eurent ainsi la surprise après des jours de marche à travers les forêts de découvrir des "sauvages" qui avaient construit des croix et leur demande le baptême. Les Indiens leur parlent de la "Dame bleue" (senora azul). Les missionnaires pensent que ce peut être la Vierge. Comme de plus en plus d'Indiens parlent de cette dame, le provincial franciscain veut tirer au clair cette affaire. L'Inquisition avait déjà durement interrogé la vénérable à ce sujet à deux reprises. Le franciscain se rend en Espagne demande au roi l'autorisation de rencontrer la vénérable, puis ordonne qu'un peintre fasse un portrait d'elle pour que les Indiens puissent dire si la Dame en bleu est bien Maria de Agreda. Les Indiens au vu du portrait l'identifièrent. Des écrivains de type paranormal ont écrit sur la Dame bleue, l'Inquisition voulut lui faire signer de fausses déclarations, mais elle ne cessa d'assurer qu'elle n'était jamais sortie du couvent qu'en procession pour d'autres couvents. D'autres nonnes pouvaient en témoigner, et elle avait été abbesse avant 25 ans (grâce à une autorisation spéciale papale) et tous les actes d'élection conservés (sauf pendant trois ans) attestent de sa présence à Agreda.

Elle dormait seulement deux à trois heures par nuit. Elle mangeait peu, et faisait son via crucis avec une croix de fer de plus de 30 kg. Elle faisait des miracles tout le temps. Par exemple lors de la construction du nouveau couvent grâce aux dons, des anges intervinrent. A cette époque il était normal que des ouvriers mourussent dans ce genre de chantier. Pour le couvent, beaucoup tombèrent mais aucun de mourut. Et même une fois un ouvrier tomba du haut de l'église au sol, la tête la première sur une pierre mais la pierre se brisa et l'ouvrier ne mourut point. Les travaux avançaient la nuit en l'absence des ouvriers. Les contremaîtres trouvaient les murs plus haut le lendemain et la nonne put leur dire que les anges avaient construit les murs en l'absence des hommes, y compris sur des terrains rocheux où il fallait de la poudre explosive pour réaliser les travaux. Certains maçons refusaient un salaire, et selon Maria de Agreda c'étaient aussi des anges.

Pour la préparer à écrire la Cité mystique de Dieu, la Vierge dota la vénérable de cinq anges en plus du sien, souvent très sévères, pour la perfectionner. Elle écrivit la Cité mystique pendant cinq ans. Son confesseur tomba malade et le vieux confesseur qui lui succéda lui ordonna de la brûler parce qu'une femme ne pouvait pas écrire sur la théologie. La Vierge lui apparut à nouveau et la lui dicta de nouveau en lui demandant cette fois de ne pas la brûler. Elle s'exécuta avec l'aide des six anges, car son niveau culturel ne lui permettait pas bien sûr de citer d'elle même par exemple Aristote qui, à l'époque, n'existait pas en espagnol. L’œuvre est tout de suite discutée dans les universités. Seules la Sorbonne et l'Inquisition furent contre. L’œuvre est écrite en style baroque, très fleuri. En 1670 elle est imprimée et sera rééditée plus de 200 fois, bien plus que Don Quichotte, et fut traduite en douze langues dont l'arabe.

Elle fut nommée vénérable peu de temps avant sa mort ce qui aurait dû la conduire à la canonisation depuis longtemps.

Elle n'a pas seulement fait des miracles de son vivant. Au Texas elle continue d'en faire. Il existe au Texas une association, la Confraternité des cœurs unis de Jésus et Marie qui reçoit encore des messages de la vénérables pour écrire certains thèmes de son livre comme par exemple en 2002 sur la façon dont la Vierge était montée au ciel : l'âme d'abord, couronnée, puis le corps glorieux.

Au 19e siècle, la première titulaire femme d'une chaire de littérature écrivit une version simplifiée de la Cité mystique, dépourvue du baroque, la "Vie de la Vierge Marie". J'ai pu moi-même à Madrid près d'Atocha (...) A chaque fois qu'un pape voulut canoniser Maria d'Agreda, l'Inquisition d'y opposa et tenta de lui faire perde le titre de vénérable - cela se produisit onze fois. A chaque fois qu'une œuvre de Dieu est réalisée, le démon s'en mêle pour faire obstacle.Une commission d'habitants du Texas avait même menacé de la proclamer sainte d'une façon unilatérale.

La construction même du couvent témoigne de ses miracles. Les dons avaient afflué, en partie parce que les gens voulaient du pouvoir à travers cela. Il y a une relation directe entre la quête du pouvoir et l'argent. Lorsque le président du gouvernement Aznar passait ses vacances d'été au village d'Albazora, les prix du foncier y augmentèrent de 50 % - tout le monde voulait construire une résidence secondaire sur cette plage parce qu'Aznar y était. A Agreda la même chose se passa où Philippe IV se rendait."

José Antonio Canet, raconte encore la conversion par la mère Marie de Jesus dans une dimension de bilocation du Maure de Pampelune.

Au XVe siècle, Ste Béatrice da Silva, fondatrice des conceptionnistes, fut considérée comme la plus jolie du Portugal, et servit comme modèle pour peindre la Vierge, mais elle ne l'accepta qu'en baissant les yeux humblement. Son visage est exactement celui de Maria de Jésus d'Agreda. A 16 ans elle avait été enfermée dans un coffre par la reine, et, comme elle était sur le point d'étouffer, la Vierge lui apparut dans la tenue des conceptionnistes. C'est le début de la conception du dogme de l'Immaculée conception.

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