Une voix démoniaque encourage le contrôle des naissances
"A demonic voice pushes for birth control" "Une voix démoniaque encourage le contrôle des naissances." de Michael Voris
publié sur https://catholiccitizens.org/views/65104/demonic-voice-pushes-birth-control/
Il ne faut pas se surprendre que l'avortement et la contraception viennent de l'enfer. Mais ce que presque personne ne sait, c’est la présence démoniaque dont a témoigné l’un des principaux partisans de la contraception dans le monde dès les premiers jours du mouvement.
Marie Stopes était pour l'Angleterre ce que Margaret Sanger était pour les États-Unis - une femme folle de faire accepter le contrôle des naissances et de le féliciter pour ses passions racistes. Sanger est responsable de Planned Parenthood, qui tue 3,8 millions d'enfants chaque année grâce à l'avortement dans le monde. Stopes est en grande partie responsable de Marie Stopes International, qui tue chaque année 3,1 millions d'enfants par l'avortement dans le monde entier.
Les deux hommes se sont rencontrés lors d'une conférence en Angleterre en 1915. Stopes était un universitaire respecté, la première femme à avoir enseigné à l'université de Manchester. Mais vers 1910, à l'âge de 30 ans, elle se passionne pour l'eugénisme et souhaite réduire le nombre d '«indésirables» dans la société. Elle a commencé à adresser une pétition à divers dirigeants en Angleterre, dont la plupart l’avaient malmenée, malgré ses hautes qualifications académiques.
En 1917, elle publie un livre intitulé «Marié l'amour», qui fait la promotion du contrôle des naissances et qui est si populaire qu'il est passé par cinq impressions au cours de la première année. Néanmoins, la classe dirigeante n’est pas impressionnée, en particulier les dirigeants de l’Église d’Angleterre qui, en 1920, se réunissaient chaque année pour se réunir tous les dix ans à Lambeth Palace. Peu de temps avant la réunion, Stopes lui-même a raconté qu’une voix lui avait parlé alors qu’elle était assise à l’ombre d’un if dans sa cour.
La voix, a-t-elle affirmé, était la voix de Dieu, lui disant de dire aux évêques qu'ils allaient changer l'enseignement sur le contrôle des naissances. Elle se précipita dans la maison et dicta à sa secrétaire: «Mes seigneurs, je vous parle au nom de Dieu. Vous êtes ses prêtres. Je suis son prophète. "
C'est ainsi qu'a commencé un travail qu'elle a finalement intitulé "Un nouvel évangile pour tous les peuples: une révélation de Dieu unissant la physiologie et les religions de l'homme". .
Dans son travail, elle a contredit Saint-Paul, affirmant que son message avait 1900 ans et pouvait maintenant être ignoré - et il a ajouté: "Dieu m'a parlé aujourd'hui."
Elle a prétendu que Dieu avait dit que son union sexuelle n'était pas pour la procréation mais pour le plaisir, que les couples devraient utiliser les meilleurs moyens de contrôle des naissances «mis au service de l'homme par la Science». La vision ou la voix de Stopes n'était certainement pas de Dieu, évidemment, mais elle ne l'a jamais fait. refusé ou rétracté le compte. Elle entendit une voix lui indiquant quoi faire. Elle a insisté sur le fait qu'une voix surnaturelle, qu'elle prétendait être de Dieu, lui avait donné pour instructions de propager le contrôle des naissances dans tout le pays et finalement dans le monde.
Elle a dit aux évêques dans leur lettre que la voix avait dit que les évêques devaient enseigner à leurs troupeaux que «le sacrement pur et sacré du mariage ne peut plus être dégradé et souillé par l'ignorance archaïque des siècles…». L'union sexuelle était pour le plaisir, pas la procréation.
À Lambeth en 1920, malgré les premiers changements d’opinion publique, les dirigeants de l’Église anglaise ont rejeté la vision et les voix de Stopes. Sans se laisser décourager, Stopes publia son «Nouvel évangile» pour les masses en 1922. Cela lui coûta très cher parmi ses pairs universitaires athées, qui perdirent tout respect pour elle pour avoir revendiqué des visions divines.
Un an avant la publication du «Nouvel évangile», elle a ouvert la première clinique de contrôle des naissances en Angleterre, mais peu de temps après, elle l’a déplacée à Whitfield Street, près de Tottenham Court Road, où Church Militant a tourné une vidéo lors d’un voyage à Londres. Ce site reste encore une clinique de contrôle des naissances active ainsi qu'un centre de conseil pour l'avortement. À l'instar de cette clinique du centre de Londres, Margaret Sanger avait inauguré la première clinique de son pays à Brooklyn cinq ans plus tôt, en 1916, faisant de 2016 une sorte de 100e anniversaire du mouvement de contrôle des naissances rendu public.
Les deux femmes ont détesté l’Église catholique et n’ont pas hésité à le dire publiquement. En 1942, Stopes remarqua par écrit que les catholiques étaient «une malédiction ou quelque chose de pire».
Ainsi, lorsque nous restons assis un instant et considérons que, parmi les actions de ces deux femmes, ce qu'elles ont mis en place - 7 millions d'enfants chaque année dans le monde sont tués - elles détestaient toutes les deux l'Église catholique et l'une d'entre elles était inspirée par un plus grand zèle en elle. Les efforts pervers d'une voix surnaturelle qui, selon elle, lui ont ordonné de répandre le message que le sexe est une question de plaisir et non de procréation.
Peu de temps avant d’entendre la voix démoniaque, Stopes a envoyé une copie de son livre «Married Love» à la reine Mary, accompagnée d’une note indiquant que le livre était écrit «dans l’intérêt principal de vos sujets, les Britanniques, mais finalement pour toute l'humanité. "
Peu de temps après, elle ouvrit sa clinique de contrôle des naissances, continua de publier des articles dans des journaux, rédigea de nouveaux livres et pénétra dans la mesure du possible avec les dirigeants politiques et religieux. Elle a poursuivi intensément ses activités pendant les dix prochaines années, jusqu'à la prochaine réunion à Lambeth des dirigeants de l'Église anglicane en 1930.
Cette fois, cependant, l'Église d'Angleterre a approuvé pour la première fois dans l'histoire chrétienne le contrôle des naissances - une décision prise en grande partie par le zèle d'une femme stimulée par la voix d'un démon.
Marie Stopes international. Stopes avait été visitée par un démon https://www.youtube.com/watch?v=jPOKTyeVq7Y "i am his priest and you are his prophet".
Son livre "Married love" est sur http://digital.library.upenn.edu/women/stopes/married/1918.html
L'orgueil des médiums
Ci-dessous, un témoignage intéressant de 2013 de Régine entrée dans l'occultisme à 14 ans et devenue médium, qui rappelle celui d'Allan Rich (quand il disait que, devenu magicien sataniste, il ne supportait pas les églises, mais enviait la pureté de l'aura d'un chrétien et voulait se mesurer à ses "pouvoirs"). Elle souligne la misère morale des médiums, leur vanité, leur jalousie (j'en ai un peu parlé aussi dans mon livre) et les dettes à l'égard de leurs "entités" qui les écrasent. Voir aussi en anglais dans le même sens le témoignage de Julie Frame, celui de l'américaine Brooke Gardner, celui (un peu long) de Beth Eckert (elle parle aussi plus spécifiquement de la sorcellerie et du yoga dans d'autres vidéos) celui de la sikh Yasmine, en espagnol ceux de la brésilienne Vilma de Souza, ou de la mexicaine Elsa Vazquez. Tous ces anciens médiums et sorciers, comme Joshua Blayi, l'ex-seigneur de guerre libérien, soulignent combien leurs pouvoirs étaient tenus en échec par la protection qui entourait les chrétiens.
Exo-Vaticana : le Vatican et les Ovnis
Quelques notes prises sur Exo-Vaticana - Après avoir examiné "On the path of the Immortals" (et tant pis pour l'ordre chronologique) plongeons nous dans Exo-Vaticana dans lequel Horn et Putnam se penchent sur l'observatoire international du mont Graham (Arizona) et son grand téléscope binoculaire (LBT) équipé d'un système Lucifer qu'ils sont allés voir sur place ainsi que le Vatican Advanced Technology Telescope (VATT) qui se situe juste à côté.
Ils ont interrogé un prêtre sur place, à la lumière des écrits du frère jésuite Guy Consolmago avec qui ils ont eu un échange sur Internet et qui leur a transmis le Pdf de son livre publié avec l'autorisation du St Siège en 2005 "Intelligent life in the universe : Catholic belief and the search for extraterrestrial intelligent life" qu'ils présentent (p. 17) comme introuvable ("not available anywhere") depuis son retrait par l'éditeur mais qu'aujourd'hui en réalité tout un chacun peut consulter ici.
Horn et Putnam sont (à juste titre) choqués par le fait que Consolmago ait envisagé que les Nephilim (les Géants de la Genèse) aient pu être des extraterrestes et que (p. 33 de son livre) les peuples anciens aient pu être "parfaitement heureux de la possibilité de leur existence", comme si ces êtres étaient censés pouvoir nous sauver. Dans le même livre, Consolmago envisage que le Verbe de Dieu (Jean 10:18) ait pu être "non seulement le fils de l'homme mais aussi l'enfant d'autres races" (extraterrestres (p. 19 du livre de Horn et Putnam). Dans la même veine, notent Horn et Putnam, Christopher Corbally, directeur adjoint britannique du Vatican Observatory Research Group (groupe de recherche de l'observatoire du Mont Graham) jusqu'en 2012 aurait déclaré (dans un article du Telegraph "American Association: Martian life will change God's image, says Vatican" du 17 fevrier 1997 encore en ligne ici) que l'existence d'aliens pourrait modifier notre image de Dieu, ou le père José Funes, directeur de l'observatoire du Vatican estimant dans l'Osservatore romano en 2008, que les extraterrestres pourraient être nos "frères".
Horn et Punam (p. 20) rappellent que dans les années 70 et 80 Mgr Corraldo Balducci, membre de la curie romaine, avait déclaré à la RAI plusieurs fois que les aliens intéragissaient déjà avec nous et que le Vatican en était conscient. Le père Malachi Martin (professeur à l'institut biblique pontifical, mort en 1999) avait annoncé sur AM Radio (Art Bell) en 1997 que le Vatican s'intéressait à ce qui approcherait de la Terre dans les 10 ans à venir qui pourraient être d'un grand intérêt, ce qui pouvait être une comète (mais Consolmagno a fait part de sa méfiance à l'égard de ses thèses). Consolmagno est allé jusqu'à écrire dans "Brother astronomer : Adventures of a Vatican scientist" cité par Beliefnet que le contact avec les aliens nous changera réciproquement et qu'ils auront aussi à nous évangéliser ce qui rejoint l'idée de Funes (L'osservatore romano du 14 mai 2008) selon laquelle les extraterrestres sont peut-être plus proches du créateur que nous.
Le membre de l'Opus Dei Giuseppe Tanzella-Nitti est allé jusqu'à dire que l'échange avec les aliens pourrait nous faire modifier notre théologie après vérification (dans l'Interdisciplinary enncyclopedia of religion and science, item "extraterrestrial life". Cela renvoie au propos de Corbally sur le "Logos-event" qui a pu arriver aux aliens (cité par Open minds magazine, juin juillet 2010).
Horn et Putnam repartent de la présentation officielle du VATT censé observer les planètes invisibles Nemesis et Neburu, des planètes X. Le Vatican chercherait-il comme les gouvernants à manipuler des forces invisibles ? (p. 26)
Ils notent que l'exorciste franciscain du XVIIe siècle (et professeur de philosophie - il est aussi une référence de l'ufologue Jacques Vallée dans son livre Passport to Magonia 1969, une référence à un endroit imaginaire que l'évêque de Lyon Agobard au 8e siècle dans Liber de Grandine et Tonitruis citait comme désignant un endroit que des esprits farfelus imaginaient être le lieu où des navires volaient et d'où trois hommes et une femme seraient tombés, passage déformé par Villars eu 17e s), dans son traité sur les incubes et les succubes redécouvert au 19e s. par Isidore Liseux, éditeur de la rue Bonaparte, en p.53, énumère divers théologiens (Bellarmin, Suarez, Maluenda, pour qui les enfants biologiques des femmes avec les incubes sont grands, audacieux, fiers et impies, ce qui confirme aux yeux de Putnam et Horn que les Fils de Dieu qui ont engendré les géants avec les femmes humaines dans la Bible étaient démoniaques. Nimrod constructeur de la tour de Babel fut un chasseur (Gen 10:8) géant (comme Orion chez les Grecs) doté d'une vision du monde invisible. Jésus a annoncé que la fin des temps sera semblable à ce temps là, celui d'avant Noé.
Après ce cadre posé par Horn, Punam au chap 2 retrace l'historique de l'intérêt du Vatican pour les Ovnis. L'accord entre le Vatican et l'université publique d'Arizona remonte à 1980 où il fut accordé au Groupe de recherche de l'observatoire du Vatican d'utiliser l'Observatoire Stewart à Tucson. Le groupe fut ensuite naturellement associé à l'installation sur le Mt Graham et aux contentieux à ce sujet avec ses propriétaires apaches. Le Daily Telegraph de Londres du 28 oct 1992 évoquait un partage des tâches avec la NASA : le Vatican chercherait des planètes susceptibles d'abriter des aliens et la NASA un moyen de communiquer avec eux.
Le Vatican (p. 50) a nié tout rôle dans la dénomination "Lucifer" de l'équipement à côté de leur télescope VATT. Le nom a été attribué par le Max Planck Institute qui l'a conçu. L'astronome Andreas Quirrenbach a déclaré dans une interview que le nom était un hommage au gouverneur allemand Teufel dont le nom signifie diable, mais Putnam n'en croit pas un mot. Le fait que le dispositif soit allemand et surajouté au télescope jésuite doit tout de même être pris en compte dans le débat sur cet étrange nom de baptême du dispositif.
Laissons de côté les questions techniques et notons, sur le plan théologique, si Jésus a annoncé que le monde à son retour sera comme au temps de Noé (Luc 17:26, Matthieu 24:37). Au 19 e siècle, le théologien George Hawken Pember fut le premier à recenser les similitudes entre notre époque et celle de Noé. Lui qui se confrontait aux bouddhistes et aux théosophes (ancêtres du Nouvel Age) recensait parmi les sept points communs dans Earth Earliest's Ages, and Their Connection with Modern Spiritualism and Theosophy (London: Hodder & Stoughton) les relations démons et humains dans le spiritisme (p. 38) dont il suit les traces dans la Bible et dans l'histoire (il attribue cela à une désobéissance des démons à l'interdit divin). P. 390 Pember évoque le décret du pape Innocent VIII (voir ici**) contre les rapports sexuels avec des incubes et voit le retour des Néphilims susceptibles de provoquer les mêmes échanges avec les femmes humaines (à rapprocher, postérieurement aux écrits de Pember à la tentative de Hubard et Parsons de faire naître un enfant de la déesse Babalon en 1946).
Horn et Putnam listent les chercheurs qui prennent au sérieux la part de témoignages sur les Ovnis que la science n'a pu expliquer (p. 70 et suiv) puis ils dressent un inventaire des hybrides nés d'échanges humains-démons qu'on trouve dans des livres apocryphes (Jude, Jasher) ou la littérature akkadienne, et des expériences pour créer des hybrides animaux-humains. Jacques Vallée et John Keel ont développé l'idée que ces hybrides pouvaient être en partie des "extraterrestres".
Horn en 2007 s'était penché sur les portails interdimensionnels dans Nephilim Stargates. Il a eu ensuite un échange avec Nick Redfern (p. 156) auteur de "Final Events" qui estime comme lui que les phénomènes extraterrestres correspondent à des invocations démoniaques par des groupes occultistes. Dans l'échange de mails que Horn reproduit, Redfern reprend les propos qu'il a recueillis en 2007 auprès de Ray Boeche, prêtre anglican ancien directeur du Mutual UFO Network. Boeche disait avoir rencontré en 1991, dans un hôtel de Lincoln (Nebraska) deux savants du ministère de la défense qui travaillaient sur le contact avec les entités non humaines, non human entities, NHEs. Ce serait un programme classé secret défense du Pentagone. Ces chercheurs appartenaient au groupe "Collins Elite" qui serait convaincu que ce programme, loin de chercher le contact avec des extraterrestres, rechercherait en fait l'échange avec des démons.
A partir des données qu’il avait reçues de Boeche (p. 157) Redfern aurait pris des contacts avec des gens en leur disant ouvertement qu’il cherchait des hauts fonctionnaires qui souscrivent à l’idée que les Ovnis sont démoniaques, et serait ainsi entré en contact avec des membres de « Collins Elite ». Ces gens sont certains que les aliens sont des démons. L’alliance entre Parsons qui était branché sur les fusées, et Crowley qui avait fait une œuvre démoniaque en 1918 (l’Amalantrah Work) s’est poursuivie à travers George Adamski (1891-1965) et l’utilisation par George Hunt Williamson des tables de Ouija pour contacter des extraterrestres. Redfern n’a pas pu livrer tous les documents de Boeche dans son livre car le Collins Elite (CE) veut les garder secrets. Ceux-ci ne sont pas une agence gouvernementale, ce sont des employés fédéraux (certains haut placés dans l’administration et les services secrets) subventionnés par le gouvernement mais ce n’est pas un service étatique. Redfern n’a pas pu poser de question, seulement recueillir les déclarations qu’on voulait bien lui faire. Il est donc incapable par exemple de dire s’il y a des catholiques dans ce Collins Elite ou pas. Parmi eux il y eut « Richard Duke » (CE) qu'il a rencontré entre 2007 et 2010 mais sans jamais pouvoir prendre l'initiative des questions. Horn l'interroge aussi sur le rapport "Collins Report" écrit par le groupe mais qui est censé rester confidentiel.
Horn reproche à Redfern d'avoir cité le livre du Lieutenant colonel Pacheco - actuellement à 500 dollars sur Amazon -"Unmasking the ennemy" auquel il reproche de diviniser Marie. Mais Redfern en défend le contenu factuel.
Horn a trouvé confirmation de l'existence du Collins Elite auprès de Nick Pope, ex directeur au ministère de la défense britannique. I D E Thomas, qui fut professeur dans une université (college) chrétienne et correspondant de la BBC a aussi relié les aliens aux Nephilim et dans « The Omega Conspiracy » il s’est penché comme Vallée dans « The Invisible College » sur les mutilations d’animaux dans les zones d’apparition des Ovnis qui soulignent que les aliens ont besoin d’ADN biologique. Le lieutenant colonel Philip J Corso (1915-1998), connu pour son livre sur Roswell, travaillait avant sa mort sur un manuscrit qu’il intitulait « Dawn of a New Age » qui étudiait la façon très particulière dont les organes génitaux ou les cerveaux des animaux étaient prélevés dans ces circonstances.
Au contraire du Collins Group, le Vatican avec des gens comme Tanzella-Nitti prépare la rencontre avec les aliens et Adamski qui dit avoir effectué des voyages inter-galactiques avec les aliens a été reçu par Jean XXIII qui lui a décerné la médaille d'or d'honneur de l'Eglise (p. 242).
L'hypothèse des mondes paeallèle remonte à l'hérésie de Philastrius au IVe s dont parle St Hippolyte. Origène lui-même avait cru à la création de plusieurs mondes avant la Génèse parce que Dieu n'a pu rester inactif au début, lais la dérive officielle de l'Eglise a commencé avec un "pacte faustien" du pape avec les carolingiens (p. 255) et les thèse d'Agobard de Lyon (779-840) sur Magolia, le pays où les navires voguent sur les nuages. On appela les extra-terrestres des "sylphes" dans le Comte de Gabalis (1670). La thèse de la pluralité des mondes avait aussi été soutenue par Albert le Grand (1193-1280) auteur de traités d'astrologie et minéralogie que, disent Putnam et Horn, les papes ont eu le tort de béatifier (en 1622) et canoniser (en 1931). En 1277 Etienne Tempier évêque de Paeis dans ses 219 condamnations de l'aristotélisme au point 34 condamne l'hypothèse que Dieu n'ait pas été en mesure de créer plusieurs mondes, ce qui renforçait la légitimité de ceux qui prétendaient qu'il l'avait fait. Nicolas de Cues (1401-1464) avec sa vision sur un bateau au retour de Constantinople qui lui fit proner la "docte ignorance" contre l'aristotélisme et dynamiter les théorie du Dieu sphérique dont le centre est partout et la circonférence nulle part, bousculant l'idée d'un lieu pour chaque chose et ouvrant la voie à un univers infini dans son traité de 1440 le premier parle de régions de l'univers habitées comme le nôtre. L'occultiste Giordano Bruno (cf Yates), hermétiste ou kabbaliste (p. 264) allait poursuivre dans cette veine.
EMI chrétiennes - EMI lucifériennes
Il y a des expériences de mort imminente (EMI) chrétiennes qui "collent" avec le texte biblique comme celle de la colombienne Paulina (ci dessous), et puis il y a les EMI un peu "New Age" dont les conclusions sont anti-bibliques comme celle de Frédéric Medina (plus bas sous le témoignage de Paulina).
Il y en a d'autres types aussi (juives, musulmanes, hindouistes etc). Difficile de comprendre pleinement et de hiérarchiser entre eux ces témoignages. Bancarz, l'ex-gourou New Age repenti dit dans son livre "Second Coming of the New Age" que certes chaque culture produit son propre type d'EMI - les musulmans rencontrent Alla, les hindouistes rencontrent Ganesh ou Vishnu dans l'au-delà - mais dans certains cas des musulmans ou des hindouistes voient Jésus alors que jamais un chrétien ne verra Mahomet ou Vishnu dans une EMI. Cela prouve à ses yeux la vérité métaphysique du christianisme. Il faudrait vérifier la base factuelle de sa démonstration.
En tout cas, pour ce qui concerne les deux témoignages ci-dessous, le premier, disais-je, est très biblique à une ou deux nuances près (Paulina dit qu'aucun manquement aux commandements n'est toléré, mais la parabole du Bon Samaritain n'est-elle pas justement là pour dire qu'il est impossible qu'un croyant satisfasse à tous les commandements en même temps, puisque celui qui respecte le sabbat ne peut pas aider un malade sur le bord de la route). C'est à tel point même qu'on peut se demander si elle n'a pas un peu "réécrit" son histoire à la lumière de ce que la Bible lui a ensuite enseigné.
Au contraire le témoignage de Medina (qui ressemble à beaucoup d'autres, dont un que j'ai cité dans mon livre sur les médiums d'une femme devenue magnétiseuse après son EMI) est très anti-biblique. Le Christ en est absent, et la morale qu'en tire Medina est que c'est notre âme qui détermine notre vie (ce que disent aussi la médium Patricia Darré et bien d'autres). Ici pas question d'obéissance à des commandements. On se repent de n'avoir pas fait de bonnes actions, mais pas par amour de Dieu ni de son fils mort pour nos péchés ; uniquement pour être "en paix avec l'univers", fusionner avec lui, se sentir comme une herbe des champs etc. De retour sur Terre on fuit le conflit, on s'efface, on est dans la tolérance (valeur luciférienne de notre époque qui conduit à tout laisser passer et à perdre toute colonne vertébrale morale). J'observe que ces "retours d'EMI" ne sont pas apaisés : Medina évoque les envies de suicide de certains, leur nostalgie du monde lumineux qu'ils ont côtoyé, leur incapacité à "digérer" cette expérience forte. Il recommande la méditation pour faire "passer" en quelque sorte la pilule, et même la consultation de magnétiseurs.
Alors qu'au contraire ceux qui ont vu Jésus (voir notamment les témoignages américains à ce sujet sur You Tube) en reviennent "boostés", militants, résolus à remplir leur mission sur Terre dans le respect de la Bible. Le témoignage de Médina non seulement encourage à aller voir des médiums manipulateurs d' "énergies" spirituellement très suspectes, mais aussi à rechercher le contact avec les "morts" et les "entités". D'un point de vue biblique (qui interdit ce genre de contact avec l'au-delà, voyez l'épisode de Saül et Samuel), l'EMI de Frédéric Médina (et de beaucoup d'autres personnes), sous des dehors apparemment philanthropiques, se rattache aux prodiges que Satan/Lucifer est censé réaliser à la fin des temps pour favoriser le règne de l'Antéchrist. A la faveur d'un accident, le diable "joue" avec le corps éthérique de la personne en état de mort clinique ; il la fait se décorporer, traverser les murs, voir ses proches, puis des êtres chers disparus, pour, ensuite, témoigner d'un au-delà prétendument sans Jésus-Christ, et convaincre les gens de rechercher le contact avec leurs propres chers disparus, au mépris de l'interdit biblique. Jésus Christ ayant annoncé qu'à la fin des temps il en sera comme au temps de Noé, quand les "Fils de Dieu" (les démons) se sont accouplés avec les femmes humaines, d'un point de vue chrétien on dira que ce genre d'EMI luciférienne qui fait rechercher le contact avec des entités dans le spirtitisme prépare en fait ce retour de l'époque sombre de Nimrod où ces "entités" des ténèbres (du deuxième ciel) pourront à nouveau prendre possession des humains.
A noter aussi que beaucoup de prédicateurs révoquent comme non bibliques tous les récits d'EMI, même ceux qui paraissent chrétiens. Notamment à cause du passage de Luc 16:31 que cite par exemple Lex Meyer (ici min 3'32) qui laisse entendre que Dieu ne cherchera pas à convaincre les hommes de la réalité du Ciel en renvoyant un mort vers eux. Jean 3:13 dit que Jésus seul est monté au Ciel.
Pageau, Buck, Horn et Putnam, Petit, De Witt, lectures diverses...
J'écoutais hier cette vidéo de l'orthodoxe américain Johnathan Pageau. L'exposé qu'il y fait est à double tranchant car en montrant combien l'orthodoxie cultive les mêmes symboles que l'occultisme (le double serpent, le "as above so below" etc) il cautionne tout à fait les théories des évangéliques (comme celle dont j'examine l'eschatologie dans mon dernier livre) selon lesquelles les Eglises catholique et orthodoxe sont de héritières de Babylone...
Et pourtant on peut se demander si des spiritualités sans symboles ne sont pas appauvrissantes et vouées à la stérilité. Je dialogue dans ma tête en ce moment avec le livre du catholique Roger Buck "Cor Jesu Sacratissum" dans lequel il fait l'éloge de l'ésotérisme chrétien de l'ex-anthroposophe Valentin Tomberg. Buck est un ancien gourou new-age de Cambridge. Les Méditations sur les 22 arcanes majeurs du Tarot l'ont sorti de son paganisme. Certains chrétiens diraient qu'ils ne l'en ont pas sorti complètement, mais après tout on peut en dire autant de chrétiens non hermétistes mais charismatiques mais charismatiques comme Jean-Luc Trachsel dont j'ai découvert d'existence le mois dernier. Le baptiste dispensationnaliste californien Gene Kim dans ses cours n'hésite pas à dire que les charismes étaient réservés aux apôtres et au peuple juif et que, puisque l'Eglise après l'accomplissement de la révélation biblique ne doit marcher que par la foi et par la Parole, les charismes sont forcément du diable. Allez savoir...
J'ai un peu laissé cette problématique de côté pour l'instant. De même qu'après mon échange avec un mien cousin sur les extra-terrestres pendant les vacances, j'ai aussi mis entre parenthèse la problématique de l'ufologie. J'avais pourtant bien avancé en août ma lecture d'Exo-Vaticana dans lequel Horn et Putnam se penchent sur le positionnement théologique du Vatican et sur l'observatoire international du mont Graham (Arizona) et son grand télescope binoculaire (LBT) équipé d'un système Lucifer. J'en suis resté à leur interview de Redfern qui reprenait les propos qu'il a recueillis en 2007 auprès de Ray Boeche, prêtre anglican ancien directeur du Mutual UFO Network, sur un groupe de hauts fonctionnaires qui souscrivent à l’idée que les Ovnis sont démoniaques, le "Collin Elite". Je trouve que la piste crowleysienne sur les Ovnis reste quand même très sérieuse, même si on ne peut jamais affirmer que tous les phénomènes d'enlèvement, de mutilation du bétail etc soient démoniaques.
J'en saurai plus quand j'aurai lu le bouquin de Jean-Pierre Petit sur les armes secrètes américaines et les Ovnis. Le rapport des services secrets aux Ovnis a l'air aussi étrange que celui qu'ils entretiennent à l'occultisme. Je ne sais pas ce que valent les thèses de Petit sur la matière noire, ni les rêves qu'il eus sur l'égyptologie mais il me semble injuste que la communauté scientifique refuse de débattre avec lui. Il existe une pétition ici à signer pour défendre le débat contradictoire autour de ses thèses. En tout cas il a le mérite de suivre de près ces phénomènes assez insaisissables qui de toute évidence embarrassent les pouvoirs en place.
Il faut être très prudent sur ces sujets. Et les grands savants ne sont pas forcément plus éclairés que les autres. En 2015, feu le polytechnicien Francis de Witt rappelait dans une interview que les grands inventeurs de la physique quantique - Bohr, Heisenberg, Schrodinger - ont tous fini dans le mysticisme asiatique. Dans cette interview il a aussi le mérite de pointer les rapports entre l'âme et l'affect, ce qui aide aussi à comprendre pourquoi les phénomènes paranormaux ont lieu dans les moments de crise psychologique (voir mon livre sur les médiums). Tomberg dit aussi la même chose dans sa défense de l'hermétisme chrétien quand il appelle à dépasser l'intellect par exemple dans l'hésychasme ou la récitation du rosaire. Le plus difficile est d'arriver à le faire sans s'égarer...
Exorcisme et jungisme
Il y a quelques années, j'ai entendu sur You Tube la prédicatrice-exorciste évangélique Michelle d'Astier dire qu'à ses débuts elle avait été étonnée de pouvoir exorciser un démon d'addiction à la drogue alors qu'elle même fumait beaucoup. Beaucoup de chrétiens pensent que l'addiction au tabac est un démon qu'on peut exorciser et j'ai connu un enfant doté d'une sorte d "ouverture du troisième oeil", qui voyait le "démon de la cigarette" sous la forme de petits serpents noirs enroulés autour de la cigarette du fumeur, un peu comme Sainte Geneviève pouvait voir un démon sur un goulot de bouteille.
Une sexologue qui travaille dans une petite ville de province annonce sur son site. "Si vous établissez un lien entre votre activité sexuelle et votre dépendance au tabac, Si vous en établissez un, je peux vous proposer un accompagnement spécifique et si vous ne savez pas si un lien existe, nous pouvons analyser cela ensemble." Elle détaille aussi sur une autre page les méthodes qu'elle utilise : "analyse jungienne", mandala, "yoga sexuel"...
Rien à voir avec l'occulte ? Voire.
Un jour Freud avait dit à Jung "vous êtes un sorcier" parce que celui-ci avait prévu des bruits improbables (Poltergeist) dans le mobilier. La mère de Jung et ses deux grands parents maternels étaient des médiums, et lui-même s'est fortement investi dans la spiritualité new-age. Les mandala ont complètement à voir avec la magie. Quant à la sexualité... il suffit de lire les écrits de la masseuse tantrique Claire de Lys (Anne-Claire Durand), ses témoignages sur ses expériences de décorporation dans un ashram en Inde pour savoir dans quel registre ce "yoga sexuel" peut potentiellement se placer. Qui plus est la dame, ne joue pas trop carte sur table à ce sujet. Dans un mail du 30 août la thérapeute m'écrivait : "je file à ma séance yoga de 9h j'y inclus du "yoga sexuel" mais personne ne le sait, en tout cas cela leur fait du bien..." I mean, really ? Ces "thérapeutes" ne savent pas forcément bien ce qu'ils font, et même la petite part qu'ils connaissent ils ne l'utilisent pas en toute transparence.
A supposer que cela fonctionne, d'un point de vue chrétien cela s'appelle chasser un démon par Béelzébul (Matth 12:27), c'est-à-dire utiliser un démon supérieur contre un démon inférieur. Les médiums le font généralement en connaissance de cause, les sexologues comme cette dame n'en sont pas pas forcément conscients... Mais d'un point de vue chrétien cela revient tout de même à cela... On peut supposer qu'avec la banalisation de l'occultisme, tous les sexologues, psychologues, coach en bien être etc finiront par jouer la carte de la médiumnité. En 2016 j'avais consulté chez une réflexologue qui m'avait avoué travailler avec un médium spirite. Ils trouveront qu'ainsi ils y gagnent en rapidité, en efficacité... Et, du point de vue chrétien tout cela pourra être interprété comme la réalisation des prophéties sur la venue du règne de l'Antéchrist, et le retour au temps de Noé - celui de l'union entre démons et femmes humaines, prophétisé par l'Evangile. "Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme" (Matth 24-37)