Une interview pour le Figaro qui passe à la trappe
Le 26 mars dernier, une journaliste du Figaro (Emilie Faure) m'écrivait :
"Bonjour,
je prépare un papier sur les 50 ans du Festival de Woodstock et sur les similitudes entre la jeunesse de 1969 (ses attentes, son apparence...) et celle de 2019. Le point qui diffère le plus est la nudité, et j'aurais aimé avoir votre éclairage sur la question, si le sujet vous tente!"
J'ai répondu :
"Il faut bien voir que dans les années 60 la nudité passait pour un signal subversive de libération des corps face à une morale judéo-chrétienne répressive encore prédominante qui censurait les élans pulsionnels. Ce culte de la nudité était aussi lié à l'engouement pour les sagesse orientales qui nourrissait le festival de Woodstock : n'oublions pas qu'une des principales figures de Woodstock était le sitariste Ravi Shankar qui a contribué à l'initiation spirituelle des Beatles (on comprend ensuite que la carrière de Lennon ait été marqué par une photo de lui nu avec Yoko Ono) et le festival s'était ouvert par une invocation de Swami Satchidananda dont vous trouverez le texte ici et les 500 000 participants ont chanté à l'ouverture "Hari Om" ce qui conférait au festival un côté clairement rituel et mystique. La nudité joue un rôle important dans les rituels hindous, notamment certaines branches du yoga, et tout le monde a entendu parler des ascètes nus indiens, les sadhus. C'est cet esprit là qui soufflait sur Woodstock et auquel participait la nudité publique pour créer une unification sexuelle du monde par l'élévation "vibratoire".
Aujourd'hui la nudité a intégré complètement la culture dominante dans les productions hollywoodiennes, les publicités etc - parfois d'ailleurs dans une perspective tout aussi rituelle, n'oublions pas que beaucoup de chanteuses qui se sont exhibées nues dans des clips comme Madonna, Miley Cyrus, Niki Minaj des actrices comme Rose McGowan, Asia Argento ne cachent pas leurs liens avec des spiritualités "alternatives", ou les salons de massage et bien être. Admise au niveau de la culture dominante sur les écrans et dans les revues, la nudité n'a plus à être pratiquée par le public lui-même. Le prêtre-sorcier montre sa nudité, ou y fait allusion dans ses propos, et le public n'a plus qu'à y communier symboliquement sans se dévêtir lui-même. Il la pratique aussi dans des lieux "réservés" (comme les espaces naturistes) ou des occasions festives comme les marches cyclonudistes, parce que la nudité a maintenant ses espaces institutionnels. La révolution par la nudité n'a plus lieu d'être."
Mais plus de nouvelles depuis lors. La journaliste a disparu dans la nature sans laisser d'adresse. Je vous laisse spéculer à loisir sur les raison de l'avortement de cette interview.
Pupilles
Une masseuse très liée aux esprits aquatiques pyrénéens me disait en décembre 2018 qu’un jour, s’étant installée dans la demeure d’un vieux berger, elle avait manifesté une irascibilité anormale. Une médium de ses clientes lui avait alors dit que c’est le fantôme du vieux berger qui était entré en elle, et, pour la convaincre, prit en photo avec son téléphone portable en gros plan la pupille de la masseuse… où l’on discernait effectivement l’image du vieux berger… Cela fait penser à cette vidéo dans laquelle le père Jean Derobert, collaborateur du Padre Pio, dit avoir vu son ange gardien dans sa pupille…
"Astrologie et religion au Moyen-Age" de Denis Labouré
Un certain fondamentalisme chrétien, qui a eu des antécédents dans l’histoire, tend de nos jours à diaboliser l’astrologie comme pratique divinatoire occultiste. C’est une opinion que combat Denis Labouré, astrologue chrétien, titulaire d’un master de théologie qui, dans un récent essai historique très approfondi, propose une interrogation nouvelle sur l’articulation entre la «science» de la lecture des astres et la foi en la toute puissance divine.
Pour les Pères de l’Eglise, nous dit Denis Labouré, «le monde est un miroir dans lequel Dieu se fait contempler (…) chaque chose est un signe où Dieu se fait connaître à nous». Certes Ignace d’Antioche, Justin, Tertullien et Saint Augustin ont milité contre la divination par les astres, mais Isidore de Séville, en s’appuyant sur le précédent biblique des rois mages, a ouvert la voie à une astrologie qui, sans voir dans la position des étoiles et des planètes une cause de l’histoire humaine, l’analyse comme une série de signes que Dieu envoie aux hommes pour les éclairer sur leur condition.
Rien de mieux, pour convaincre le lecteur, que d’examiner dans une perspective historique, la période faste de l’astrologie chrétienne que l’auteur situe au Moyen-Age, plus précisément entre le XIIe et le XIVe siècles. Denis Labouré retrace précisément la généalogie de cette astrologie occidentale, à travers les auteurs indiens, babyloniens et perses. Il montre comment l’arabe Albumasar (787-886) synthétisa ces traditions et, par ses seuls travaux sur les astres, initia à l’aristotélisme de grands penseurs français ultérieurs comme Thierry de Chartres ou Guillaume de Conches.Pour atténuer la détermination du monde sublunaire par le monde supralunaire, Albert Le Grand (1193-1280), quant à lui, rattacha directement l’âme humaine à la cause première (Dieu) de sorte que les astres n’agissent que sur les corps (y compris les humeurs) ou comme signe du moment opportun, ce qui permit de résister à ceux qui accusent l’astrologie d’asservir l’homme aux démons de la nature, une voie de compromis que suivra Roger Bacon (1214-1294) en mettant l’accent sur l’influence qu’exerce l’astrologie sur les mouvements des foules.
Puis Denis Labouré se concentre sur les recherches d’un astrologue français dont les travaux firent date, Pierre d’Ailly (1351-1420) qui fut en son temps chancelier de l’université de Paris et aumônier du roi Charles VI. L’auteur montre comment le savant s’est positionné à l’égard de ses prédécesseurs sur les grands problèmes intellectuels médiévaux comme la datation de l’univers et la théorie des grandes conjonctions d’Albumasar (la mort des empires en fonction de la conjonction Saturne-Jupiter-Mars). Au terme de ces analyses, Pierre d’Ailly en viendra à voir dans le Grand schisme d’Occident (la dualité des papes), non pas un signe de la fin des temps mais une simple crise incitant à la réforme morale. Il en tirera aussi une vision prémonitoire de 1789 comme tournant de l’histoire du monde… Par ailleurs, en annexe du livre, le lecteur trouvera une intéressante traduction par le professeur Giuseppe Nastri assisté par Denis Labouré du traité du cardinal d’Ailly «Sur la concordance entre l’astronomie et la vérité des récits historiques» qui peut nourrir bien des travaux herméneutiques complémentaires sur la correspondance entre l’histoire humaine et les constellations.
On ne peut manquer d’être impressionné par la somme d’érudition mobilisée par Denis Labouré, féru de calculs astraux, lorsqu’il expose par exemple à propos des conjonctions de Jupiter et de Saturne, schémas à l’appui, que «les conjonctions de Jupiter avec Saturne sont éloignées de 20 ans environ, lorsque Saturne a parcouru les deux tiers de sa révolution (…). Or la longueur de l’arc séparant une conjonction et la suivante (mesurée en sens antihoraire) est légèrement supérieure à 240°. (…) Initiée dans Bélier, un signe de feu, la conjonction de Jupiter avec Saturne se reproduit ensuite dans les deux autres signes du même élément. Puis elle se produit ensuite dans le Bélier». L’aridité de ce genre de démonstration (qui en garantit aussi le sérieux) est toutefois heureusement tempérée par les résumés didactiques que Denis Labouré place à la tête de chaque chapitre et sous-chapitre, faisant de son livre un manuel d’une grande clarté, accessible aux étudiants et à tous les curieux qui, au-delà des modes actuelles - qui abandonnent l’astrologie au néo-paganisme ou aux «sagesses» asiatiques -, veulent comprendre la place que cette discipline a pu avoir, par le passé, dans l’intelligentsia européenne. Il ouvre aussi un champ de réflexion aussi passionnant que complexe sur la valeur que le chrétien accorde au monde créé pour l’éclairer dans son cheminement d’accomplissement spirituel sans rien sacrifier ni de son libre-arbitre ni de l’obéissance à son Créateur.
Une dame dont le propos m'intrigue
Cette dame, Arouna Lipschitz, dit dans cette vidéo ici dit que la kabbale explique que "les anges se nourrissent des parfums des amants pendant l'acte sexuel si l'acte sexuel est à un certain taux vibratoire". Et dans la vidéo suivante, elle évoque ses sources d'inspiration. Pour le reste j'avais bien aimé sur le Net sa remarque sur le fait que les gens qui se réalisent à travers la méditation ont du mal ensuite à garder la même pleine plénitude dans la relation à autrui et de s'ouvrir au discours d'autrui. Comme c'est le genre de femme à entendre par ouverture à l'altérité l'ouverture à l'altérité sexuelle, je lui ai demandé par mail ce qu'elle pensait de l'avortement. Elle n'a jamais répondu. Et pour cause : voilà une altérité, celle de l'embryon, dont on n'hésite pas à se débarrasser, qu'on flingue littéralement, pour garder sa petite "plénitude", sa "paix intérieure" à deux balles... Preuve de l'échec de ces pensées "orientales" énergétiques complètement égocentré, et même de leur côté criminél car elles rendent complices d'abominations.
Le sacrifice humain chez les Egyptiens
Il y a onze ans, j'ai évoqué sur ce blog le Roman de Leucippé et Clitophon, roman alexandrin du IIe siècle.
Je voudrais revenir sur ce texte païen, plus précisément sur un de ses passages qui, étrangement, évoque des rituels aztèques, alors que l'action se passe en Egypte. Il s'agit du passage au Livre III ch XV qui décrit le sacrifice de Leucippe en ces termes :
"Après avoir versé des libations sur sa tête, ils la promenèrent autour de l'autel, au son de la flûte ; le prêtre chantait selon toute vraisemblance un chant égyptien : la forme de sa bouche et la contraction des traits de son visage indiquaient en effet qu'il chantait. Puis, sur un signal convenu, tous se retièrent loin de l'autel ; et l'un des deux jeunes gens ayant mis la jeune fille sur le dos, l’attacha à des pieux fixés sur le sol, comme le font les fabricants de figurines représentant Marsyas attaché à son arbre. Ensuite, ayant pris un glaive, il le plongea dans le cœur, le tira, puis déchira la jeune fille jusqu’au bas-ventre. Aussitôt les entrailles s'échappèrent, et les deux hommes, après les avoir retirées à pleines mains, les placèrent sur l'autel, et lorsqu'elles furent cuites, après les avoir découpées en morceaux, tous ensemble les brigands les mangèrent. Voyant cela, les soldats et le stratège poussaient des cris à chacune de ces actions (…). Lorsque l'affaire, comme je le pensais, touchait à sa fin, après avoir mis le corps dans le cercueil, ils l'abandonnèrent, après y avoir posé un couvercle ; ayant démoli l'autel, ils s'enfuirent sans se retourner. C'est ainsi en effet que le prêtre, qui avait consulté l'oracle, leur avait demandé d'agir".
Un peu plus loin (ch XIX, 3 et suiv) il est précisé que l'oracle avait commandé de "manger le foie" pour purifier l'armée des brigands mais que Leucippé devait garder sa robe, de sorte que les brigands avaient utilisé des entrailles de mouton pour simuler le sacrifice. Il est aussi précisé au livre IV qu'Artémis était apparu en rêve juste avant le sacrifice pour lui annoncer qu'elle la sauverait mais à condition qu'elle ne fasse pas l'amour avec Clithophon jusqu'à son mariage avec lui (tandis que Clithophon faisait le rêve qu'il était interdit d'accès au temple d'Aphrodite tandis qu'une femme lui expliquait qu'il était interdit d'accès au sanctuaire mais serait un jour prêtre de la déesse. Précisons aussi que lorsque Clithophon regardait le sacrifice, la scène était éclairée par la lune et qu'après le départ des brigands il croit à un moment être embrassé par le cadavre dépourvu d'entrailles, puis son compagnon Ménélas qu'il soupçonne d'être sorcier ("mon cher Ménélas es-tu sorcier ?" demande-t-il L III, ch XVIIII, 5 - le terme grec est diakonos qui veut plutôt dire "serviteur") lui dit que Leucippe lui sera rendue sans blessures et lui demande de se voiler la face pendant qu'il invoque Hécate (ibidch XVIII, 3).
On doit préciser cela à la fois pour montrer que, bien que l'existence réelle soit démentie comme relevant de la pure mise en scène, le démenti ne fonctionne que par l'intervention d'Hécate (la déesse lunaire qui a éclairé la scène), et en réalité à travers le jeu de trois déesses, et pour bien faire voir qu'il s'agit d'une triade grecque (mais cela ne veut pas dire grand chose quand on sait que L'Ane d'Or d'Apulée à peu près au même moment ramène toutes ces déesses à l'égyptienne Isis, et en fait c'est bien de la lune qu'il s'agit d'un bout à l'autre).
L'existence des sacrifices humains en Egypte antique fait débat. Eric Crubézy et Béatrix Midant-Reynes (Auteur) rappelaient en 2000 dans la revue Archéo-Nil n°10 repris ici p. 58 que les travaux de l'égyptologue Jean Yoyotte ne permettent plus de douter qu'ils aient eu lieu (de même qu'en Grèce selon Stella Georgoudi) mais qu'il s'agissait d'événements exceptionnels pour apaiser la colère des dieux. John G. Griffiths en 1948 avait justement vu dans le passage précité du Roman de Leucippe et Clithophon la preuve de l'existence des sacrifices humains en Egypte à l'époque romaine. Yoyotte en 1980 avait objecté que le récit d'Achille Tatius se fonde uniquement sur des racontars grecs qui en 171 avaient laissé croire de la même manière que des révoltés égyptiennes dirigés par un prêtre avaient scellé leur conjuration en mangeant les entrailles d'un soldat romain. Il soulignait que ces pratiques ne renvoyaient à aucun rituel pharaonique connu et que Gruffiths se trompait sur le réalisme de la scène de Tatius quand il voyait dans les grimaces du visage du prêtre une scène représentée sur un bas relief. Yoyotte au vu d'un texte de Manéthon attribue plutôt les sacrifices humaines à la période antérieure au moyen empire égyptien.
On voit bien que la question est délicate, et l'on connaît l'ampleur des fantasmes qu'elle peut nourrir (voir ci-joint la vidéo américaine posant d'une façon assez gratuite que les sacrifices humains existaient dans la religion égyptienne et se sont perpétués dans les sociétés secrètes qui s'en réclament jusqu'à nos jours). Cependant, à l'inverse, il ne faut pas sousestimer le poids du déni qui a entouré cette question taboue depuis l'antiquité : le processus de civilisation impliquant la prohibition du meurtre, celui-ci n'a pu garder qu'une dimension rituelle secrètes lorsqu'il se produisait (et c'est parce qu'il est tabou qu'il recèle une efficacité rituelle). A la lecture du roman de Tatius, on a plutôt le sentiment que le sacrifice humain est toujours montré au lecteur en même temps que dénié. Et s'il est dénié, c'est pour laisser place au doute, à la confusion, mais toute la trame du récit en permanence montre qu'il y a bien meurtre et que le meurtre n'est réparé qu'à la faveur d'un dispositif instauré entre les trois déesses Artémis-Hécate et Aphrodite. On ne peut pas déduire du simple fait que la scène est vue de loin son irréalité, et l'on ne peut pas non plus y voir l'expression d'une simple caricature diffamatoire des pratiques égyptiennes : renvoyer aux récits de la révolte de 171 ne résout rien, car qui peut prouver que ce récit lui-même serait purement fictif ? Aucun rituel pharaonique n'évoquerait la soustraction des entrailles humaines, soit. Mais s'il s'agit de pratiques secrètes quelles traces ces rituels pourraient-ils en avoir gardé pour les archéologues ? Est-ce que ce rituel existe pour les animaux ? La réponse à cette question permettrait de savoir s'il a pu être transposé à l'homme.
La réduction du sacrifice de Leucippé par l'université laïque à une simple stratégie rhétorique littéraire pour impressionner le lecteur fait penser à ceux qui réduisent l'Ane d'Or d'Apulée à une farce : trop facilement les historiens démentent le sérieux des références à la sorcellerie que fait Apulée, alors que lui-même dans sa vie fut accusé de l'avoir pratiquée et traîné en justice de ce fait. Or il est anachronique de penser les romans de l'époque gréco-romaine comme de simples fictions comme ils l'ont été en Europe à partir de Cervantès. Dans le roman de Tatius le jeu entre fiction et réalité est permanent, et l'on voit bien que l'exposition d'artefacts comme celui selon lequel Leucippe n'est pas "vraiment morte" n'est justifiée par l'auteur lui-même que par des interventions divines. On a donc avant tout sous les yeux une scène de meurtre rituel, et n'y voir qu'une stratégie pour "épater le bourgeois" - expression qu'utilise aussi l'historien Peter Green pour justifier l'apologie du cannibalisme par certains courants philosophique - relève du pur parti pris laïciste (rationaliste) qu'aucune évidence factuelle ne vient avec assurance cautionner.
Les étapes de la promotion des stars féminines selon Mary 40
Voici ce qu'explique à longueur de vidéos la Youtubeuse américaine d'origine macédonienne "Mary40" dans ses vidéos, en se fondant sur la programmation beta très détaillée ici dans le cadre du programme de contrôle mental Monarch auquel toutes les célébrités selon elle seraient soumises.
Une chanteuse qui recherche le succès doit passer par une initiation "Illuminati" dont les étapes sont montrées de façon codée dans les revues de mode, revues musicales ou dans la presse généraliste.
Les étapes sont les suivantes
Etape 1 - Sexy kitten cat, tenue féline
La chanteuse s'exhibe en tenue léopard (le manteau ou la tenue moulante complète) pour montrer qu'elle est prête à s'offrir sexuellement à tout le monde sur ordre de celui qui la manipule par le contrôle mental (MK).
Etape 2 - "Marilyn Monroe presidential stage", en hommage à l'actrice célèbre qui mit en scène la première cette étape. La chanteuse se déguise en Marilyn Monroe et/ou met en valeur les diamants à son cou, à ses oreilles, à ses poignets etc.
3 - Pop princess - princesse de la pop
Exemple : un article de juin 2017 a pour titre "la nuit où Ariana Grande est passée de princesse de la pop à icone transcendante" (the night when ariana grande went from pop princess to a transcendent icon)
4 - Reine de la pop
Exemple un article de Gaydio "Une autre raison pour laquelle Ariana Grande est la reine de la pop" (another reason why-ariana grande is the queen of pop)
Ou quand Rihana a remplacé Beyonce comme reine (Beyonce étant devenue déesse) pour une courte période.
5 - Déesse (avec divers attributs égyptiens)
Vogue 17 mars 2016 "C'est le monde de Rihanna" (It's Rihanna's World)
Ariana Grande sur Deviantart "Divine Goddess Ariana Grande enthralls you" en juillet 2015 (notez les commentaires sous l'article).
Mary40 précise en outre que quand une artiste se montre en photo avec une duplication ou une triplication de sa personne, ou devant un miroir ou une vitre qui montre son reflet normal ou déformé ce peut être une mise en scène de ses désordres mentaux de type Trouble dissociatif de l'identité (dissociative identity disorder - DID) avec apparition d' "alters", sous l'influence du programme de contrôle mental. Par ailleurs il existe d'autres signes de soumission à des programmes (la photo das une cage, avec des oreilles de Mickey etc) dans le cadre de la technique de "programmation prédictive" qui oblige à montrer dans un langage codé ce qui est fait en secret pour rendre les masses complices.
L'échec de la reconstruction du temple de Jérusalem par Julien l'Apostat
Un épisode qui, selon beaucoup de catholiques, devrait servir de leçon aux Evangéliques qui aujourd'hui soutiennent le projet de construction du Troisième Temple à Jérusalem :
Au IVe siècle, après la conversion de l'empereur romain Constantin au christianisme, Julien l'Apostat son successeur renie son baptême, favorise le paganisme et s'enthousiasme pour la sorcellerie néo-platonicienne (héritière du pythagorisme). Ayant besoin d'argent pour partir à la conquête de la Perse (certains rapprochent cela de l'ardeur de Trump à attiser le conflit avec l'Iran), il s'allie aux Juifs avec qui il partage une haine commune du nom de Jésus-Christ et organise pour eux la reconstruction du temple de Salomon, ce qui signifierait la ruine des prophéties chrétiennes.
L'auteur arien Philostorge (370-430) écrit dans son Histoire ecclésiastique : « Julien s'étant proposé de confondre les oracles du Sauveur qui avait prédit la ruine de Jérusalem, et qu'il ne serait laissé pierre sur pierre etc. ; non-seulement il ne parvint pas a remplir son but, mais déplus il accomplit, contre son gré, ces prophéties immuables. Car, ayant rassemblé de toutes parts les juifs, leur ayant ouvert ses trésors, et fourni tout ce qui leur était nécessaire pour le rétablissement du temple, des prodiges effrayants envoyés du ciel, et inexplicables (à l'époque), étouffèrent ce dessein, troublèrent les juifs et les couvrirent de confusion. Les flammes consumèrent leurs ouvriers, des tremblements de terre comblèrent leurs travaux, et il n'en résulta que des malheurs. »
Dans Histoire de l'Eglise écrite par Socrate le Scolastique (380-450) on peut lire : "Comme il aimait les sacrifices, et qu'il se plaisait à voir couler le sang des victimes, Julien s'imaginait que ceux qui n'en répandaient point lui faisaient quelque sorte d'injure. N'en trouvant pas néanmoins plusieurs qui en voulurent répandre, il envoya quérir les Juifs , et leur demanda pourquoi ils n'offraient point de sacrifices puisque parla loi de Moïse il leur était commandé d'en offrir. Quand ils lui eurent répondu qu'il ne leur était permis d'en offrir qu'à Jerusalem , il leur commanda de rebâtir le Temple de Salomon, et partit pour aller contre les Perses. Les Juifs qui depuis longtemps ne souhaitaient rien avec une si forte passion que de rencontrer une occasion favorable de relever leur Temple pour offrir dedans des sacrifices, s'appliquèrent à cet ouvrage avec une ardeur incroyable , et commencèrent à s'élever insolemment contre les Chrétiens,et à les menacer de leur faire autant de mal, qu'ils en avaient autrefois souffert des Romains. L'Empereur ayant ordonné de tirer du trésor public l'argent nécessaire pour la dépense, le bois , les pierres, la chaux , et les autres matériaux furent prêts en très peu de temps. Alors Cyrille Evêque de Jerusalem se souvenant de la Prophétie de Daniel , qui a été confirmée par le Sauveur dans l'Evangile, dit en présence de plusieurs personnes : Qu'elle serait encore bientôt accomplie en ce nouveau Temple, et qu'il n'y demeurerait pas pierre sur pierre. Il y eut la nuit suivante un grand tremblement de terre, qui ébranla les fondements qui restaient de l'ancien Temple, les jeta en l'air avec les bâtiments d'alentour. Les Juifs en ayant été extraordinairement épouvantés, accoururent de toutes parts sur le lieu , et quand ils furent arrivés , ils virent un autre prodige. Ce fut un feu descendu du Ciel, qui consuma durant tout le jour les marteaux, les ciseaux , les scies, les haches, et tous les instruments des Ouvriers. Les Juifs reconnurent malgré eux la Divinité de Jésus-Christ ; mais au lieu de lui obéir, ils demeurèrent dans l'erreur dont ils étaient prévenus depuis si longtemps. Un troisième miracle qui arriva ensuite, ne fut pas capable de les attirer à la foi. Des Croix lumineuses parurent la nuit sur leurs habits, et lorsque le jour fut venu, ils ne purent jamais les effacer. Ils furent aveuglés , comme dit l'Apôtre, et jetèrent le bien qu'ils avoient entre les mains. Voila comment leur Temple fut ruiné, au lieu d'être rebâti. "
L'existence du tremblement de terre de la nuit du 18-19 mai 363 est admise par les historiens.
Notez que dans La Vérité du 18 août 1866 p. 102 un commentateur ajoutait "Nous ferons à ce sujet une réflexion qui nous semble d'une grande force ; c'est qu'avec le secours et la faveur que l'Empereur donnait, à cette entreprise, le temple aurait été infailliblement rebâti, sans les prodiges dont nous parlons. Il faut nécessairement que celle subversion miraculeuse ait eu lieu, puisque le temple n'a pas été rebâti. Un juif, Rabbi Gédaljah, assure que le temple entrepris à grands frais s'écroula, et que le jour suivant un grand feu venant du ciel en consuma les débris avec, une multitude innombrable de juifs.
Cet aveu des Rabbins est d'autant plus digne d'attention qu'il ne favorise point leurs intérêts. A coup sûr les écrivains juifs n'auront pas puisé un fait de cette nature dans les livres des chrétiens: ce sera donc dans leur propre tradition; et cela est d'autant plus digne de créance, que les juifs contemporains du fait ne le niaient pas; mais ils disconvenaient que ce lût un miracle ou une intervention spirituelle en faveur du christianisme. Ils aimaient mieux l'attribuer au courroux du ciel contre Julien, prince idolâtre, qui ne méritait pas, disaient-ils, l'honneur de rebâtir le temple du vrai Dieu, ou a leurs propres péchés qui les rendaient, indignes de cette consolation: sur quoi nous observerons que les hommes ne s'accusent guère d'une faute, que lorsqu'ils peuvent en tirer quelque avantage."
Julien trouva la mort dans sa guerre en Perse le 26 juin 363, un mois après le tremblement de terre.
Impossibilité d'aider autrui à s'améliorer
Voici deux versets de la Bible très difficiles à appliquer à l'époque actuelle où l'égocentrisme est roi :
Matth 18:15 Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère.
Galates 6:1 Frères et sœurs, si un homme vient à être surpris en faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le dans un esprit de douceur. Veille sur toi-même, de peur que toi aussi, tu ne sois tenté.
Hier une propagandiste youtubeuse qui se dit protestante et auteure de livres s'est liguée avec son mari pour me maudire parce qu'en application de ces versets j'essayais poliment de l'inviter à changer son regard sur ses interlocuteurs. Ce genre de personne n'a aucune limite...