Encore une image bien triste du monde des massages
Hélas, à chaque fois que j'essaie de comprendre ce qui se passe, sur le plan spirituel dans les instituts de soin et de bien-être, je tombe sur des réalités bien peu reluisantes. Je vous avais raconté en 2019 (voyez ici) mes découvertes que j'avais faites trois ans plus tôt sur une réflexologue normande. Le plus drôle est que la Radio chrétienne de France n'avait pas hésité à faire la promotion des activités de cette personne, ce qui m'avait persuadé de donner quelque publicité à l'interview que j'avais faite d'elle en 2016. Une responsable d'une antenne locale de cette radio, au profil très bourgeoisie de province, chef d'entreprise etc, aux idées progressistes (et surtout narcissiques), quand je lui avais fait remarquer les dangers qu'il y avait à confier ses pieds, ses réseaux énergétiques à quelqu'un qui voit des esprits autour de vous, et entretient un commerce avec eux, avait tenté de se faire pardonner en me promettant de m'autoriser à parler sur ses ondes de mon expérience auprès des médiums, puis, elle avait rompu cette promesse en prétextant qu'elle avait déjà trop de travail à couvrir les élections européennes et un événement culturel local : mettre l' "actu" la plus périssable au dessus du sort des âmes qui se perdent dans les instituts de bien-être et de beauté, voilà qui est bien peu chrétien et qui en dit long sur le niveau de corruption morale des médias liés aux institutions catholiques en ce moment.
J'ai tenté à nouveau hier un salon de massage de bien-être, voulant absolument ne pas pouvoir être taxé de dogmatisme : je veux toujours savoir en quoi le corps peut "malgré tout", malgré sa chute, être connecté au divin et manifester quelque chose de lui, sans se compromettre avec des entités invisibles suspectes. Je croyais avoir choisi une praticienne respectable, qui affichait d'ailleurs son diplôme professionnel. Avant la séance, j'ai parlé avec elle de mes déconvenues chez les énergéticiens de tout poil. Comme les médiums, les masseurs de bien-être (qui ont arraché aux kinés en 2021 le monopole du terme "massage"), modeleurs et réflexologues sont toujours prompts à critiquer leurs collègues trop "perchés" ou mal inspirés, mais, au bout de quelques minutes, on comprend assez vite qu'on reste avec eux toujours dans le même univers (le même cercle de l'enfer). Cette dame, ancienne éducatrice, remplie visiblement de très bonnes intentions à l'égard de son prochain, n'a en effet pas hésité à me parler de son background spirituel. "J'ai connu, me dit-elle, le versant sombre du monde invisible à travers le reiki que pratiquait mon mari et qu'il a fini par utiliser aussi contre moi de la façon la plus pernicieuse qui soit. Mais en même temps j'en ai connu le côté lumineux à travers le maître spirituel de mon mari qui m'a aidé à sortir de cette manipulation". Puis la dame précise encore : "Parfois moi aussi je suis sur le point de percevoir des esprits autour de quelqu'un, mais je dis 'stop' pour que cela n'influence pas ma pratique. Et puis j'ai un esprit qui me protège". Et puis "on dit que j'ai des mains qui rendent heureux, j'ai peut-être un peu de fluide comme tout le monde" (cela m'a fait penser à cette masseuse dans le Sud-Ouest qui m'avait expliqué qu'elle avait reçu son fluide dans son enfance en fréquentant des femmes gitanes - et même en se faisant plus ou moins "confisquer" par elle, loin de ses parents : elle avait appelé son officine "les mains du bonheur"... cela promettait un "bonheur" des plus suspects).
Quand on connaît un peu le monde des magnétiseurs et de ceux qui pratiquent le monde invisible on sait ce que cela veut dire : cette dame, exposée à la sorcellerie, croit en être sortie avec l'aide d'un maître de reiki, mais, ce faisant, elle doit maintenant ses "protections" à une entité qu'elle croit bienveillante, mais qui lui dicte ce qu'elle doit penser (voyez le cas de ce médium spirite qui en 2020 reconnaissait que son "guide" dans le monde invisible ne lui laissait guère de liberté). Voilà entre les mains de qui l'on remet son âme quand on va se faire masser, et ce sans le savoir le plus souvent, car, à moins de parler avec le praticien/la praticienne ouvertement de magnétisme, il est très rare que celui-ci ou celle-ci vous accorde des confidences de ce type. En un sens ce n'était pas une surprise pour moi, simplement la confirmation de ce que je sais depuis des années, et que j'aurais pu aussi bien déduire du mandala que la masseuse glissait à côté de son nom sur la vitrine de son salon, ou du tatouage sur son bras, si je m'étais laissé aller à l'étudier (un jour je vous parlerai des tatouages qui relient à l'au-delà).
Quand une masseuse vous confie ce genre de chose (et c'est souvent poignant car vous touchez là non seulement à ses malheurs affectifs, mais aussi à tout ce qui "structurellement" va la conduire à la perdition), vous ne pouvez ni tenter de la convertir à brûle pour point (ce serait contreproductif) ni vous enfuir en courant. J'ai donc subi la séance avec elle malgré tout. Bizarrement j'ai prié beaucoup d'un bout à l'autre. J'étais inspiré à le faire, sans doute à titre de protection. A la fin la dame était bien moins cordiale qu'avant la séance. Peut-être a-t-elle perçu que mes "chakras" ne s'ouvraient pas à son "fluide", que quelque chose en moi résistait aux sortilèges de mes mains (ma "protection" à moi, qui, elle, n'a rien à voir avec les entités du deuxième ciel). Ou peut-être son "protecteur" lui a-t-il inspiré de mauvaises idées à mon sujet (j'ai connu une ancienne occultiste qui se persuadait que je causais des poltergeist chez elle, et une chamane convaincue que j'avais des "entités négatives" qui l'agressaient à chaque fois que je tentais de lui parler du christianisme). En tout cas dans ce salon de massage nous étions une fois de plus bien loin de Dieu et du salut qu'il nous promet à travers le message biblique et l'institution de l'Eglise. On était au désert, dans un monde où les gens recherchent un "bien être" que les entités (entités héritières des Nephilim) qui s'expriment dans les mains de ces dames si bien intentionnées mais si perdues spirituellement sont bien incapables de donner...
Le matin-même avant cette séance j'avais reçu le livre de Françoise Bonardel "Prendre soin de soi, Enjeux et critiques d'une nouvelle religion du bien-être", un mauvais livre très prétentieux qui mêle en les mettant sur le même plan des philosophies occidentales souvent peu compatibles entre elles (Platon, Hegel, Nietzsche, Heidegger), du bouddhisme etc, mais qui a au moins le mérite de rappeler qu'on ne peut attendre aucune élévation spirituelle d'une démarche de recherche du bien-être (à travers les massages, le yoga, l'hypnose, le Taï-Chi etc) que les gens n'utilisent qu'au service de leur égo pour se détendre, rester productifs (faire face à leurs responsabilités sociales etc) : il n'est de bonne spiritualité qu'au delà de l'égo, et contre lui...
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