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Articles avec #sainte-baume tag

Marie-Madeleine égyptienne ?

5 Janvier 2025 , Rédigé par CC Publié dans #Sainte-Baume, #Massages, #Médiums, #Pythagore-Isis

La "prêtresse" basée en Egypte Unarty Rosa Magdala d'origine juive, convertie à l'Islam (elle a épousé un Nubien en 2024 après avoir été très connue dans la presse mais elle ne révèle pas son identité véritable, il est impossible de la retrouver sur le Net) qui a eu son centre d'enseignement à Rennes-le-Château et organisait des pèlerinages à la Sainte-Baume, explique Marie-Madeleine est originaire du Sud de l'Egypte et avait été dédiée au Temple d'Isis très jeune. Ci-dessous une interview

Cette "thérapeute organise des stages d'initiation  en Egypte pour le femmes, et des cours en ligne un peu comme Vanessa Haté dont on parlait il y a peu. A rapprocher aussi des messages reçus par le Dr Manjir Samanta-Laughton en milieu hindou.

Un site lié à Rennes-le-Château va moins loin et prête à Marie-Madeleine seulement de lointaines racines "égyptiennes" (en fait grecques lagides) via la femme de roi Antiochos qui aurait été parmi ses ancêtres paternels alors qu'elle aurait une ascendance juive par sa mère. Mais ce site n'avance pas plus de sources que la "prêtresse" interviewée dans cette vidéo.

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Glastonbury New Age

27 Décembre 2024 , Rédigé par CC Publié dans #Médiums, #Anthropologie du corps, #Histoire secrète, #Sainte-Baume

En 2023, je vous disais un mot de Glastonbury dans le Somerset, où Joseph d'Arimathie est censé avoir fondé la chapelle Ste Marie Madeleine de Beckery où le roi Arthur aurait eu, selon la légende, une vision de la Vierge Marie (certains maintenant disent de Madeleine).  Mardi dernier, une amie me parlait d'une naturopathe qu'elle avait croisée dans une soirée, qui marchait pieds nus et lui avait dit qu'elle parlait avec les animaux domestiques (notamment les canards) qui lui confiaient des secrets sur leurs maîtres et l'avaient dissuadée de continuer à manger de la viande. Sur le site de cette naturopathe rempli de coquilles où la dame fait ouvertement l'apologie de la sorcellerie ("si vous ressentez l'Appel de la Sororité, de la Sorcière en vous") et de la sexualité lesbienne au service du féminin sacré (j'accompagne les femmes à reconnecter à leur Puissance créatrice, à leur énergie sexuelle" "La beauté des Femmes est-elle si terrible que vous avez préférez cacher la vôtre? "), elle raconte un peu sa vie (qu'elle est une ancienne cadre sup à la défense, "convertie" à la suite d'un cancer qui l'avait attaquée précisément à l'endroit de sa féminité - l'utérus). En lisant les témoignages, on découvre qu'à l'été 2018 la thérapeute avait organisé une sorte de pèlerinage à Glastonbury pour se connecter aux "énergies" (démons et égrégores) des lieux sacrés de ce canton, ce qui laisse penser que l'endroit fonctionne plus ou moins comme la Sainte-Baume en France au service des pratiques du New-Age et du culte de Gaïa.

Elle allait aussi tenter d'organiser quelque chose de semblable en 2021 au Pérou (peut-être avec un peu d'ayahuasca ?) avec beaucoup d'allusions au colibri lui aussi associé à la sorcellerie (encore un point commun avec une nana, rescapée du programme MK Ultra, que j'ai revue en octobre dernier, elles ont aussi pour trait d'union la fascination pour les gongs tibétains).

Rien de lumineux là-dedans.

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Amour-passion soufi et accès à Dieu par l'immanence

24 Décembre 2024 , Rédigé par CC Publié dans #Spiritualités de l'amour, #Sainte-Baume, #Christianisme

Une excellente conférence de Michael Barry, professeur à Princeton, spécialiste de très haut vol de la miniature persane. J'attire notamment votre attention sur ce conte étonnant extrait de la Conférence des Oiseaux (Barry l'appelle le Cantique des Oiseaux - le titre renvoie au langage des oiseaux du Coran transposé peut être dans l’ésotérisme où  l'expression existe aussi, c'est une sourate qui parle de Salomon, auteur du Cantique des Cantiques) écrit en 1177 par le sage soufi iranien Farid al-Din Attar, le parfumeur.

Barry le commente à partir d'une illustration d'Herat (Afghanistan) de 1527 par un cheikh soufi employé par la dynastie chiite séfévide qui venait de s'emparer de la ville qui illustra la version turque. Le conte raconte qu'un cheikh sunnite de La Mecque très légaliste, célèbre pour son rigorisme, reçoit de Dieu le message qu'il n'a rien compris. Le Créateur lui donne l'ordre de se mettre en route pour Constantinople. Là-bas il aperçoit une très belle princesse chrétienne dont il tombe follement amoureux. Celle-ci va tester son amour jusqu'à lui imposer de se faire chrétien et de garder ses porcs.

Dans la miniature de 1527 qu'il examine le spécialiste identifie un arbre automnal qui indique l'approche de la perfection. Le cerisier en fleur, c'est la beauté de la princesse. Une illustration ouzbèke sunnite de 1553 qui coûtait une fortune (peinte avec de la poudre de pierre précieuse) montre la pâmoison mystique du cheikh et la niche de lumière dans laquelle la princesse apparaît comme dans la maison de prière. Dans une version peinte à Ispahan dans les années 1600 (art sacré offert à la mosquée d'Ardabil), la princesse est vêtue de rouge (celle pour laquelle le coeur doit saigner, l'homme doit s'humilier comme Lancelot et St François d'Assise).

A la fin la princesse meurt sur les genoux de son amant, et lui, redevient musulman et rentre à la Mecque ayant enfin compris le mystère divin.

Je précise que cette conférence ne m'intéresse pas au titre de la "culture générale" ou de l'anthropologie, de l'esthétique, pour admirer la "beauté d'une civilisation", mais du point de vue de ma recherche spirituelle, c'est-à-dire de tout ce qui engage la transformation de l'âme, son élévation, et le salut de l'humanité.

Barry dans sa conférence (qui fait très vaguement écho à mes souvenirs de jeunesse du fameux livre de Denis de Rougemont) explique non seulement que la spiritualité soufie autour de l'amour-passion a enfanté aussi bien les cours d'amour des chevalier courtois chrétiens que Dante, Pétrarque, et Saint François d'Assise, mais surtout que cette approche de l'amour de la femme par l'homme (et de l'homme par la femme) est réellement perçue comme une voie de sanctification très élevée. C'est le chemin par lequel le cheikh du conte va comprendre la dimension immanente de Dieu qui apparaît dans le visage de la princesse chrétienne, qui lui est donnée par ce visage.

On se souvient que Simone Weil disait qu'en spiritualité il faut tenir ensemble immanence et transcendance. Dans mon livre sur Lacordaire j'avais rappelé l'effort du XIXe siècle pour repenser un accès à Dieu à travers l'amour de la femme par Marie-Madeleine. Je ne suis pas du tout sûr que cette voie puisse être licite, parce qu'elle est une voie de l'anéantissement de l'individu dans le Tout propre au soufisme (on retrouve l'antéprédication du mana que j'évoquais récemment) qui n'est pas orthodoxe sous les cieux chrétiens (du moins est-ce ainsi que je comprends les choses, sous réserve de nuances que je suis prêt à entendre si quelqu'un m'en propose). En même temps, à défaut d'anéantissement, on ne peut pas nier que dans le christianisme il faut du dépouillement, et il faut peut-être réellement interroger le dépouillement qui se vit dans la passion avant de la révoquer comme forme d'idolâtrie et de perversion morbide et fétichiste.

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Vannina Schirinsky-Schikhmatoff

12 Mai 2024 , Rédigé par CC Publié dans #Médiums, #Histoire secrète, #Sainte-Baume, #Pythagore-Isis

On peut entendre sur You Tube un témoignage étonnant d'expériences de mort imminente de la médium Vannina Schirinsky-Schikhmatoff (née en 1973). Cette dame est fille d'un journaliste connu et d'une princesse Xénia Alexandrovna Schirinsky-Schikhmatoff qui avait elle-même des dons de médiumnité (qu'elle cachait) et issue d'une grand-mère qui avait fait  une expérience de mort imminente en Russie jadis (et qui voyait des lutins).

Réincarnationniste convaincue (et adepte des spiritualités qui vont avec cette croyance dont elle parle dans de très longues interviews dont l'écoute est facultative), cette médium a aussi fait parler d'elle en 2019 sur France 3 Corse comme chargée de mission à la conservation et la restauration à la bibliothèque patrimoniale Fesch d'Ajaccio où elle a retrouvé le Thesaurus hieroglyphicorum, premier recueil d'égyptologie - dans sa version corse de 1610 (il n'y en a que 7 au monde répertoriés, dont 2 en France), annotée avec des nombres mystérieux qui ont pu être utilisés pour la création de loges maçonniques par des fidèles de Napoléon au retour de la campagne d'Egypte. La version corse a appartenu à Colbert (avec la signature de son bibliothécaire). Schirinsky-Schikhmatoff a aussi retrouvé des courriers de la famille impériale de Bonaparte (perdus au milieu de 13 mètres linéaires de livres de notre époque que la nouvelle bibliothécaire voulait jeter le lendemain). On sait que les médiums sous l'inspiration de leurs "guides" font souvent des trouvailles inattendues, quand ils se mêlent d'archéologie par exemple. Elle y a aussi retrouvé dans une réserve réputée hantée (on avait fait venir un exorciste pour nettoyer cet endroit en 1986, les lumières continuaient à y clignoter et une ambiance fort angoissante y régnait, d'après son témoignage sur Corse Matin en 2020), un exemplaire de la première édition du Philosophiae naturalis principia mathematica de Newton, ouvrage qui vaut des millions de dollars. Ici la médium raconte (en minute 24) qu'un fantôme (et peut-être d'autres entités) l'a aidée à trouver les livres, et notamment le Thesaurus au milieu de 2 500 livres. Son séjour à la bibliothèque s'est mal fini. Elle a même été attaquée à coup de poings et de tournevis (cf ici 29' minute). C'est d'ailleurs juste avant de partir avec tout le monde contre elle qu'elle a vu le livre de Newton dans le listing informatique des ouvrages, il lui est apparu comme surligné en lumière puis elle a été guidée jusqu'aux Principia mathematica en escaladant les étagères. "En prenant mes fonctions, j'ai eu l'impression que la bibliothèque m'appelait au secours", dit-elle. Elle l'a sauvée en lui rapportant une dotation de millions d'euros. La bibliothèque avait rendu des tas de gens odieux ou fous.

La bibliothèque corse a été constituée par Lucien Bonaparte. Rappelez vous que la  Ste Baume aurait été sauvée en partie de l'extrémisme de la Terreur que par le zèle de Lucien Bonaparte (voir ses mémoires p. 49) et son adjoint, un moine défroqué surnommé "Epaminondas" (tout cela est très pythagoricien, comme la foi de Mme Schirinsky dans la réincarnation). Donc tout cela nous renvoie à l'aura de ce sanctuaire.

La dame a fait aussi des enluminures dans l'Allier (à Charroux).

Voilà donc un personnage étrange, visiblement bien intentionné quoi que l'on pense de ses croyances, qui a été utilisée par la Providence à des fins assez curieuses comme cette exhumation de livres rares. Les recherches sur le Thesaurus qu'elle a sorti des nimbes de la bibliothèque ajaccienne il y a cinq ans ne font l'objet d'aucune publicité sur le Net, le devenir du livre de Newton non plus. Dans son interview sur France 3 elle laisse échapper sur un mode énigmatique qu'elle a trouvé aussi d'autres choses, mais la journaliste ne la relance pas (il y a peut-être un accord pour que cela ne soit pas dit à l'antenne). Dommage...

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Les OVNIs et la Sainte-Baume

25 Octobre 2023 , Rédigé par CC Publié dans #Spiritualités de l'amour, #Médiums, #Sainte-Baume

Le 1er juin 2014, je reçus un mail d'une adepte provençale du New Age, initiée à la Sainte Baume à la fin du carême 2012, dont je parle dans mon livre sur les médiums qui reflète le mix typique du New Age entre OVNIs-énergies (démons d'un point de vue chrétien) et "synchronicités" :

"Le jour où je suis montée à la Sainte-Baume pour bénir les quarts avec le médium Orion, le 16 mai (deux semaines après y être allée avec toi), il a eu des théories que je comprenais mieux sur les dits "extra-terrestres". En fait ces manifestations remarquées par différentes personnes représenteraient bien des phénomènes qui nous échappent encore mais qui prennent du sens lorsque nous poussons à fond les explications avec les énergies, ... Tout serait lié. Mais il a une sacrée avance sur moi. Les flashs qu'il a en parlant avec les personnes m'ont laissée sans voix et je dois voir pour croire.

Il s'avère que le hasard a voulu que mes parents, si éloignés de tout cela (ma mère me demandant même de ne rien dire à mon père sur tous ces nombres que je vois sans cesse) voient dans le ciel un point lumineux qui a disparu en très peu de temps. Il ont trouvé cela curieux. Il ont tout de même pris une photo. Orion m'a dit qu'il y a beaucoup de manifestations de ce style non expliquées, on ne sait pas d'où cela vient, du côté Sainte-Baume, là entre autres où j'habite. Une photo a été faite quelques jours plus tard du côté d'Aix-en-Provence. A la même période, mon père souffrant d'hémorroïdes et les médicaments des médecins n'y faisant rien, j'ai essayé avec mes pierres. Au pire je pensais que les quartz ne feraient rien. Quand ils les a eus dans les mains, il les a rejetés car les douleurs ont augmentées. La personne à qui j'avais pris l'améthyste il y a quelques années (femme de compagnons), infirmière et passionnée de lithothérapie, me disait que le quartz était relié au chakra couronne. Or mon père refuse totalement tout ce que j'ai vécu jusqu'à présent. Il le rejette. De la même manière il a rejeté les quartz qui ont eu un impact sur lui.

J'ai connu Orion car il a attiré mon attention. Il voyait beaucoup 3h33, le chiffre 3...
Après notre passage à Sainte-Baume, alors que cela faisait quelque temps que je remarquais souvent le 44 (les chiffres arrivent par période, c'est un peu comme si l'univers conversait avec moi de cette manière mais j'ai du mal encore à comprendre le code...) il m'a appris que le projet dont il m'avait parlé (boutique éso) se trouvait à Nantes. Le code postal est 44. J'ai eu le sentiment que cela le concernait. Puis dans les autres séries de nombres j'ai commencé à remarquer plus précisément les heures miroirs doubles comme 14h14, 16h16, 18h18. Orion me dit au même moment sans que je lui aie parlé de quoi que ce soit, que son copain remarque en ce moment les heures miroirs et la dernière était 17h17. encore un point commun qui me rapproche une fois de plus d'Orion. (d'ailleurs peut-être ma première commande de stylisme car il souhaite des tenues adaptées à ce qu'il proposera à ses clients, ils vont probablement partir sur Nantes car ils ont trouvé, son copain et lui, une belle boutique d'ésotérisme à reprendre). Et voici le message qu'il m'envoie ce soir: "Coucou Delphiane, merci pour ton message, je fais un court passage sur Facebook - c'est de la folie en ce moment, nous sommes partis avec mon copain jeudi, on a visité Narbonne (plus joli que je pensais) la Cité médiévale de Carcassonne (gros piège à touristes) puis descendu dans la région des cathares, nous avons dormi à Rennes les Bains, cette région est très fort énergétiquement parlant, l'hôtel choisi par hasard à la dernière minute était au 22 puis nous avons été à Bugarach ! à 11h11 nous arrivons sur le Mont et ensuite on voit deux voitures stationnés du 44 (Nantes) je ressens la présence des énergies qui m'appellent et extraterrestres puis nous nous rendons à Rennes le château (tu connais l'histoire de l'Abbé Saunière peut être) et bien Marie Madeleine s'est rendu ici il y a 2000 ans !! waouh! j'ai eu pleins de numéros 22, 11, 33 ... pleins de messages et de signes - j'ai aperçu une soucoupe - tout cela est lié ! on a visité un village, Alet les Bains (source thermale) puis monter pour voir une église avec une pierre druidique ... je fais court car il y a tellement à raconter, on a vraiment été guidé pour ce lieu, je pense y retourner .... toute cette région ... puis nous avons été en Espagne, visité Figueres, le musée Dali, Girona (Gérone) et là encore pleins de messages ... nous sommes rentrés ce matin vers 2H30 du matin, nous sommes arrivés au panneau Aix en Provence à 2H22 ... "

Sur cet Orion elle disait aussi un autre jour "Il est du chemin de vie 7, comme toi, et moi aussi, et nous avons été vers les mêmes choses. Il capte les mêmes énergies. C'est lui qui m'a parlé de la légende qui dit que Marie-Madeleine était portée 7 fois (encore ce 7) par jour par les anges au-dessus de la grotte où se trouve un vortex d'énergie."

Voilà un univers très éloigné du mien désormais... Et tant mieux... Delphiane, femme au foyer en projet de reconversion se disait "sorcière" et "parfaite gueisha" tout en menant une vie de couple à élever ses trois enfants. On notera comment, dans une ambiance de pensée New Age, n'importe point lumineux dans le ciel devient un OVNI pourvu que ce soit encadré par des "synchronicités" et des "heures miroirs". Cela sent la "trame", comme on dit dans le tantrisme, qui prend au piège d'un sorte de toile d'araignée. La cible de l'oiseleur est tirée vers le bas, toujours à la recherche d'un "envers mystérieux" de sa vie, d'énigmes à résoudre qui l'éloigneront de la spontanéité de ses sentiments (sous couvert d'un "amour énergétique" universel et abstrait) et de son sens de la responsabilité à l'égard de son entourage et du monde (puisqu'il ne s'agit plus que de "suivre les guides").

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La conversion de Liane de Pougy

14 Octobre 2023 , Rédigé par CC Publié dans #Sainte-Baume, #Christianisme, #Anthropologie du corps

Feu l'académicien Jean Dutourd, dans "La Chose Ecrite" (2009, p. 137) sous le titre "Marie Madeleine" nous décrit Liane de Pougy (Anne-Marie Chassaigne) qu'il resitue dans l'histoire des grandes courtisanes françaises dont il cite le nom et dans le contexte sociologique de celles des années 1900, qu'il cite aussi (Emilienne d'Alençon, Lina Cavalieri, la Belle Otero, Cléo de Mérode, les trois dernières n'étaient pas françaises, ce qui fit de Liane une gloire nationale) et dont il précise que son père, chirurgien parisien au début du siècle les avait aperçues chez Maxim's dans leur armure de "cuirassiers du plaisir" selon le mot de Cocteau qui les avait connues. En 1910, à 41 ans, elle avait abandonné sa fonction de cocotte, un an plus tard elle commence à écrire ses Cahiers bleus, un journal (dont Dutourd compare le style à celui de Morand), qu'elle allait léguer au père dominicain de la Sainte-Baume Rzewuski, ancien illustrateur de mode converti sous l'influence de Maritain en 1926, ami d'André Chouraqi etc.

Dans son "Nos Belles Mondaines" en 1895 le journaliste Gaston Bonnefont nous la dépeint à 26 ans dans son environnement ordinaire fait de luxe et de volupté. Le préfacier de ses Cahiers bleus allait décrire l'intérieur de son âme différemment comme "maladivement sensible et susceptible. Prompte à céder à des engouements et aux amitiés, elle l'est aussi pour qu'un rien puisse en causer la rupture".

Quarante-huit ans (en 1943) plus tard cette fille d'un capitaine des lanciers en retraite deviendra dominicaine tertiaire.

L'itinéraire de sa conversion dans les années 20 se nourrit de celui d'un autre bisexuel mondain devenu mystique, le poète Max Jacob, exilé au monastère vide de Saint-Benoît-sur-Loire, pour qui elle tricote des chaussettes et écharpes rouges. "Pourquoi ne deviendriez-vous pas une sainte ? Vous en avez l'étoffe", lui avait-il écrit. Jean Chalon qui a été le préfacier de leur correspondance (et l'auteur de biographies de femmes illustres) juge que "Max Jacob rencontra en sa princesse une pénitente de choix" et fut comme son directeur de conscience, ce qui est sans doute un peu exagéré.

A vrai dire dans le début de ses Cahiers bleus, en 1919 c'est plutôt elle qui se sent plus catholique que lui, car elle lui reproche d'avoir écrit dans "La Défense de Tartuffe" qu'il a eue une "sacrée apparition" de Jésus au lieu d'une "apparition sacrée".

Il semble que son mari Georges Ghika (1884-1945), prince roumain, fils d'ambassadeur, ait joué un rôle dans le cheminement chrétien de sa femme, comme de Max Jacob, ce dernier écrivant en août 1921 : "Georges m'a aidé dans ma marche vers la perfection en me donnant l'exemple des vertus chrétiennes, de l'éducation chrétienne, de l'esprit raffiné chrétien, de la réserve, de la dignité, de l'excessive modestie qui sont le christianisme même. Il est un Seigneur chrétien de l'histoire".

Les rapports avec Max Jacob furent en dent de scie comme avec tous ses amis avec qui elle rompait facilement pour se réconcilier avec eux tout aussi vite.

Le dominicain Alex-Ceslas Rzewuski, lui, avait rencontré Liane vers 1924 chez Mme Ganna Walska, chanteuse d'opéra américaine d'origine polonaise, épouse du magnat Mc Cormick.

Il raconte en ces termes ses premières impressions sur le couple Ghika :

"On se mit à table. Je fus placé à la gauche de la maîtresse de maison dont la place d'honneur, à sa droite, fut occupée par une curieux personnage qui attira mon attention. Petit, le teint basané, je le pris pour quelque Américain du Sud, bien que son élégance ne manquât point d'une certaine distinction tout en gardant un léger caractère inquiétant.

Ma voisine de gauche était une ravissante personne. Très élégante, elle était vêtue d'un strict tailleur gris perle, de coupe classique et anglaise. On l'aurait facilement prise pour une lady arrivée d'outre-Manche si son joli chapeau, du même ton que son costume, ne lui avait apporté quelque chose de raffiné et très parisien.

Pouvait-on lui donner un âge ? Difficilement ; mais, malgré la souplesse de sa silhouette la parfaite beauté de ses traits, il me semblait qu'elle n'était plus d'une première jeunesse. Peut-être, me disais-je, avait-elle entre cinquante-cinq et soixante ans. S'il en était ainsi, elle les portait fort allègrement bien. Son parfait profil d'un antique camée, la beauté de son regard et le charme de son sourire n'avaient encore subi aucun des outrages du temps; Oui, ce sourire ! Il était certes bien joli et pourtant, sans atténuer la discrétion de l'ensemble de sa personne dont émanait une réelle distinction, il y avait en lui quelque chose d'indéfinissable, d'indéniablement équivoque, aux limites du "canaille".

L'échange aimable de banalités qui permet de découvrir l'identité d'une personne que l'on ne connaît pas et avec qui on voudra s'entretenir tout le long d'un grand repas me fit comprendre - car elle me parla aussitôt du voisin de droite de Ganna Walska comme de son mari - que ma charmante voisine n'était autre que la très célèbre courtisane de la fin du XIXe et du commencement du XXe siècle. Je compris aussi que le mystérieux monsieur auquel le protocole avait réservé la première place à la table était le prince roumain qu'elle avait épousé depuis quelques années, Georges Ghika".

Pendant la seconde guerre mondiale, Liane de Pougy et son mari Georges Ghika se réfugient en Suisse. Rzewuski, devenu dominicain en 1926 et directeur spirituel d'un séminaire international de son ordre à Fribourg, se rend parfois à Lausanne, rendre visite à une cousine paralysée à la clinique de Bois-Cerf tenue par des religieuses françaises. Alors qu'il s'apprête à prendre l'ascenseur dans cette clinique en froc blanc dominicain, il est interpellé par le prince Ghika car Liane (qui portait lorsqu'il a croisé le couple quelques jours plus tôt, un manteau de vison et un petit chapeau recouvert de longs voiles - ce qui ne fait pas très tertiaire dominicain) l'a reconnu lors de leur précédente rencontre et a mandé son mari pour le solliciter. Elle est maintenant alitée dans une chambre de la clinique presque tout le temps, mais souhaite le revoir.

Pendant cinq ans il allait tantôt déjeuner avec le couple dans la salle à manger de Bois-Cerf, tantôt la voir dans sa chambre dans son lit où tout était bleu pâle, "en l'honneur de la sainte Vierge à qui dès sa naissance sa mère l'avait consacrée".

"Peut-être sa figure s'était-elle légèrement émaciée et comme allongée, ce qui lui conférait quelque chose de serein et même d'un peu sévère. Etendue sur son lit, elle ne perdait rien de son élégance de jadis. Lorsqu'elle était assez bien pour déjeuner à la salle à mange, elle y venait de sa belle démarche souple de jadis, peut-être un peu ralentie, en s'appuyant légèrement au bras de Georges".

Bizarrement, alors que Max Jacob trouvait Georges très chrétien, Rzewuski le qualifie d’agnostique ("malgré son agnosticisme, Georges m'a toujours manifesté de l'amitié". Il précisera que Liane le décrivait comme "dégénéré, voire anormal et hystérique" (en 1919 elle disait qu'il est "un ange, un amour, un tout petit exquis, un vieux sage, un morne philosophe, un érudit etc. On lui reproche d'être... trop beau"). Il lui aurait empruntée un jour une de ses petites amies, ce qui allait inverser ensuite sa culpabilité à son égard d'avoir été une ancienne prostituée. Son agnosticisme est assez cohérent avec ce que Liane dit de sa belle-mère, qui avait seulement dix ans de plus qu'elle, qu'elle "ne croit ni à Dieu ni à diable, le crie tout haut".

Rzewuski la jugea digne de prendre le froc noir et blanc du tiers ordre de Saint-Dominique, ce qu'elle fit à la chapelle de la clinique. Elle récita après ça chaque jour comme le lui imposait la règle le petit office, le chapelet, la lecture de l'Evangile. Elle s'enthousiasma pour la lecture de L'imitation de Jésus-Christ de Thomas a Kempis dont elle lisait chaque jours un ou plusieurs chapitres. Son mari se plaignait qu'elle restât encore capricieuse et versatile, mais elle était devenue plus sereine et patiente.

Le dominicain jettera ce regard rétrospectif sur sa conversion . "On a souvent parlé et écrit à son sujet comme d'une conversion ? Etait-elle vraiment une convertie à l'instar d"un Saint Paul, d'un Saint Augustin, d'un Pascal, ou, de notre temps, d'un Claudel, des Maritain ? Ce serait plutôt à une Marie-Madeleine que son passé et son présent me font penser (...)

Dès son enfance Liane avait toujours eu la foi. Elle l'eut dès sa naissance entourée de sa pieuse famille. Adolescente, les bonnes soeurs de son pensionnat breton où ses parents l'avaient placée l'astreignirent aux pieux exercices de son temps et de son milieu : leçons du catéchisme, du chapelet et dévotion bretonne à Sainte-Anne-d'Auray.

On y prit soin aussi de sa bonne éducation, de ses  jolies manières (...). D'après ce qu'elle en dit, même durant ses années les plus orageuses, elle ne manquait pas, en passant près d'une église, d'y entrer et d'y allumer un cierge. En 1910, lorsque se posa le problème de son mariage avec le prince Ghika, elle voulut le faire célébrer selon sa religion dans une église catholique. Rien ne s'y opposait d'ailleurs car, quoique divorcée de son premier mari, le lieutenant de vaisseau Pourpre, celui-ci était décédé depuis déjà vingt ans. Pourtant, c'est la mort de son fils Marco, l'aviateur tombé au champ de bataille en 1916 qui lui porta le coup cruel qui lui redonna en nouvel élan de religiosité".

Effectivement le début de ses Cahiers Bleus, dès avant les années 20, comme on l'a déjà dit plus haut, révèle une inspiration chrétienne. Celle de la peintre diariste russe Marie Bashkirtseff, morte à 25 ans en 1884, qui était très dévôte, Le 2 juillet 1919, pour son 50ème anniversaire, elle précise que la Sainte Vierge était apparue en rêve à sa mère (43 ans, demi-espagnole par son père), assise dans un beau cerisier blanc et lui aurait dit "Tu auras une petite fille le jour de ma fête. Elle sera appelée Marie. Je la protègerai. Après une vie mouvementée elle finira grande sainte au paradis". Liane ne naquit pas le 15 août, mais le 2 juillet, jour de la visitation donc  la prédiction s'est réalisée. Elle fut marquée par la religiosité de sa mère mais aussi de sa voisine créole à l'accent des îles, qui fut pour elle une sorte de seconde mère. Il est possible que le christianisme de sa mère se soit construit par opposition à la frivolité de la grand mère maternelle qui, belle, avait eu une liaison avec Victor Hugo (sa mère fit détruire sa correspondance compromettante avec l'écrivain) et vécut dans le luxe.

Elle était sujette à des migraines une fois par mois. Le 3 juillet 1919, jour de migraine, elle éteint la lumière le soir, "un demi-coma la terrasse", elle veut "faire sa prière" et" au milieu de ses invocations à sa patronne chérie, Ste Anne d'Auray, elle voit nettement (son mari) couché dans la maison de santé du professeur Hartmann (à Neuilly)... prend sa main qui est déjà glacée",puis elle se rend compte que son mari dort près d'elle. "Elle se sent agitée, pénétrée de terreur, inondée de sueur, enfiévrée, tremblante", s'inquiète parce que son mari doit être opéré, demande des protections, promet d'aller à Lourdes et Auray et donner 5 000 francs aux pauvres si tout se passe bien.

Son problème était de réconcilier son passé de cocotte avec sa foi. "Mon père, sauf tuer et voler, j'ai tout fait" avait-elle dit au prêtre qui' l'avait confessée avant son mariage. Je soupçonne que - comme c'est souvent le cas quand les péchés sexuels sont abondants - parmi toutes ses fautes, il y eut l'occultisme. Le chapitre "L'alchimiste" de livre "Les sensations de Mlle de la Bringue" qu'elle écrivit en 1904 (alors qu'elle était encore courtisane) le laisse entendre.

Passant en voiture en Savoie en 1926, obéissant à une inspiration surnaturelle, elle alla sonner à la porte de l'Oeuvre de Sainte Agnès qui s'occupait d'enfants monstrueux. Devant cette humanité dégradée qui pousse des cris et des gloussements qui lui ont fait prendre conscience à elle de sa déchéance et de son besoin de Jésus, ce qui allait la conduire à se dévouer à cette oeuvre. Elle mourut en décembre 1950 au Carlton de Lausanne et enterrée en Savoie dans le cimetière qui recueillait les restes des enfants monstrueux de l'Oeuvre de Sainte-Agnès.

J'avoue que cette histoire de la prêtresse de Sappho "cuirassière du plaisir" devenue dominicaine m'a laissé assez perplexe. On sent qu'il manque beaucoup de pièces au puzzle pour pouvoir ne serait-ce qu'entrevoir l'arrière-plan spirituel de tout cela. Peut-être faudrait-il que je lise l'intégralité des Cahiers Bleus. Cette lignée maternelle bizarre qui va de Victor Hugo, à Sainte-Anne d'Auray. Cette Sainte Vierge qui annonce l'histoire d'une sainte (surtout d'une "grande sainte", ce qui n'est pas très chrétien : les plus grands sont ceux qui veulent être petits)... Au final la cocotte n'est pas vraiment devenue sainte pour ce qu'on peut en percevoir. Elle ne s'est même pas vraiment convertie. Elle s'est repentie, soit... et encore... elle porte encore du vison, elle n'a pas fait vœu de pauvreté et ne désavoue qu'à demi-mots au nom d'un assagissement bourgeois ses vices sexuels du passé (il en est d'ailleurs un essentiel dont elle ne se défera jamais tout à fait)... Mais en même temps, certes, devenir tertiaire dominicaine ce n'est pas rien... et cette "union" étrange avec une œuvre d'aide aux enfants monstrueux a quelque chose de très impressionnant, et, au fond, d'aussi mystérieux que les migraines dont souffrait la demi-mondaine, et que ses visions. D'un bout à l'autre il y a quelque chose de "bizarre" dans tout cela, d'étrange... même la caution de ce dominicain ancien illustrateur nous questionne tant elle baigne dans une sorte de gentille indulgence qui ne cherche pas vraiment à aller au fond des choses.

Notre époque hédoniste et nihiliste, qui ne s'intéressera qu'à la superficielle (et éphémère) beauté des belles éblouissantes des années 1900 ne s'interrogera pas sur l'envers religieux de ce que certaines devinrent ensuite, sur ce catholicisme tardif qui est un peu le pendant de la "Belle époque" parisienne, un peu comme le mysticisme de Jacqueline-Aimée Brohon était le pendant des "Lumières" rationalistes 180 ans plus tôt. Est-ce vraiment du catholicisme ? est-ce autre chose ? Est-ce le poids de l'âge ? la rançon de la perte d'un fils ? un mouvement de balancier comme la foi de sa mère par rapport àla frivolité de la grand-mère ? Quels ont été les fruits de tout cela auprès de l'entourage ? Ne fut-ce qu'un feu de paille au fond d'une clinique de Lausanne quand la beauté du corps a perdu ses éclats ? Pour les enfants malformés de Savoie ce ne fut pas seulement cela. Et pour d'autres ? On aimerait savoir.

En tout cas voilà encore quelqu'un qui est lié à la Ste Baume, où elle était allée. Voyez sa phrase du 1er avril 1932 (vendredi saint) : "J'ai écrit au dominicain dont l'éloquence m'avait frappée pendant mon séjour à la Sainte-Baume. Le Père Sineux est jeune, vibrant, son verbe entraîne. Il est prieur à Saint Maximin entre Toulon et le pieuse montagne". Il paraît qu'elle était déjà Madeleine dans ce tableau de 1891 (à 22 ans).

 

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Empédocle enlevé par un OVNI ?

25 Juillet 2023 , Rédigé par CC Publié dans #Sainte-Baume, #Philosophie

La première fois que je suis monté à la Sainte Baume en 2014, j'étais un peu obsédé par l'expression "Les Catharmes" recueil poétique du philosophe-chamane pythagoricien Empédocle.

Ce soir, en lisant  Vie et doctrines des philosophes illustres de Diogène Laërce, je tombe sur ce récit de sa mort qui pourrait donner du grain à moudre aux ufologues de tout poil (mais je dois dire que l'ufologie, du moins telle qu'elle est développée sous un angle hyper-technocratique par des gens comme Coilhac et d'autres, constitue un système d'interprétation spirituellement trop pauvre, même si les faits qu'elle recense peuvent être parfois intéressants) :

"Héraclide, parlant de l’« apnoun » et expliquant comment Empédocle tira une grande gloire d’avoir sauvé une femme morte, raconte qu’il accomplit un sacrifice près du territoire de Peisianax. Il réunit là quelques-uns de ses amis, entre autres Pausanias. Le festin achevé, les convives se retirèrent à l’écart, les uns sous des arbres proches du champ, les autres où il leur plaisait, mais Empédocle resta où il était couché pour le repas. Quand, au matin, les convives se réveillèrent, Empédocle fut le seul qu’on ne pût trouver. On le chercha, on interrogea les serviteurs, qui déclarèrent ne rien savoir, un seul déclara qu’il avait entendu au milieu de la nuit une voix très forte qui appelait Empédocle, qu’il s’était levé, et qu’il avait vu une lumière céleste, et des torches allumées, mais rien d’autre. Les convives en étaient tout ahuris, quand Pausanias descendit et envoya des gens pour le chercher. Mais par la suite, il défendit d’y apporter tant de soin, disant qu’Empédocle avait obtenu la fin qu’on devait souhaiter et qu’il fallait désormais lui faire des sacrifices comme à un homme devenu dieu."

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Les femmes disciples de Jésus

21 Mars 2023 , Rédigé par CC Publié dans #Christianisme, #Histoire des idées, #Sainte-Baume, #down.under

 

Hier la chaîne Histoire rediffusait le documentaire de 2018 déjà diffusé le 9 août 2021 : " Les femmes disciples de Jésus" (2018) d’Anna Cox avec les historiennes Helen Bond et Joan Taylor (cf ci-dessous en anglais).

 Helen Bond est historienne spécialisée dans les origines du christianisme et chef de la Divinity School à l’Université d’Édimbourg et sa collègue Joan Taylor enseigne au King’s College.

Des éléments intéressants : une crypte supposément dédiée à Sainte Salomé près de Beit Lehi avec un graffiti implorant sa protection ; la fresque (découverte en 1971) du Ve siècle de Cerula dans les catacombes de Naples qui pourrait (sous réserve des éléments techniques de nuance que fournit ce site) représenter une femme évêque susceptible d'avoir officié au IIIe siècle ; l'expression étrange dans Marc 6:7 qui laisse entendre que Jésus a envoyé ses disciples en binômes mixtes (un homme une femme) dans les villes pour pratiquer les exorcismes ; la démonstration sur l'effacement progressif des femmes dans les représentations de la résurrection de Lazare sur les sarcophages au musée du Vatican entre 280 et le IVe siècle.

 

Un quart des sarcophages du National Treasures Storehouse de Beit Shemesh en Israël (datant de l'époque de Jésus) porteraient Marie comme nom (min 6'44). Marie-Madeleine, Marie de la Tour, est retenue comme étant la première des disciples, mais selon les historiennes, Joanna la femme de Chuza intendant d'Hérode (Luc 8:2-3) était probablement celle qui finançait les apôtres. Tous ces éléments sont instructifs et à ajouter à notre dossier sur la Sainte-Baume (et à nos remarques dans notre livre sur Lacordaire sur la réhabilitation de la féminité chrétienne après le saint-simonisme, voire à nos découvertes sur le  traité sur Marie-Madeleine de Demoulins de Rochefort à l'époque de François Ier).

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