Mon livre sur Nietzsche en 2004

Lui aussi est référencé par la bibliothèque du Congrès aux Etats-Unis (http://catalog.loc.gov/cgi-bin/Pwebrecon.cgi?v1=2&ti=1,2&Search%5FArg=colera&Search%5FCode=NAME%5F&CNT=25&PID=14134&SEQ=20070411045532&SID=1 ).
Il figure également dans diverses bibliographies sur Internet.


Le livre sur les Serbes que j'ai dirigé en 2003
En 2001, peu de temps après la guerre du Kosovo, j'ai fait un mémoire dans le cadre de mon DEA de sciences sociales à Paris V sur les immigrés serbes en France. C'était un moyen pour moi d'étudier l'articulation entre les relations internationales et l'acculturation des gens dans leur pays d'accueil, ainsi que d'enrichir la connaissance sur une population peu connue, souvent caricaturée, et sur laquelle aucun travail universitaire n'existait. On m'a proposé ensuite de diriger un livre collectif sur la "diaspora" serbe en Europe et aux Etats-Unis, et j'ai réuni une dizaine sociologues, politistes et historiens français, allemands et serbes pour composer ce livre. Je n'ai jamais été à 100 % satisfait de l'ouvrage qui fut d'ailleurs très long à composer (il n'est paru qu'en 2003) et qui n'a pas été très soutenu en France (la revue Balkanologie, qui est la revue de l'Afebalk, dont sont pourtant membres trois contributeurs, à ma connaissance s'est bornée à le mentionner sur son site http://www.afebalk.org/page.php3?id_page=104, et hors du milieu universitaire ce fut encore pire). Néanmoins cet ouvrage a eu le mérite d'exister, et certains commentateurs dans Courriers des Balkans, Le Monde Diplomatique, Hommes et Migrations et même Anthropologie et Société au Canada ont été enthousiastes.
Je livre ici pour mémoire les recensions qui ont été faites de ce livre, y compris les deux ou trois qui sont carrément critiques à son encontre (j'expliquerai dans quelques mois les raisons de ces critiques qui la plupart du temps reposent sur des motifs purement personnels, alors que les critiques que méritait vraiment ce livre, les critiques de fond, n'ont jamais été soulevées). Aujourd'hui le livre se trouve dans plusieurs bibliothèques universitaires et autres, y compris la prestigieuse bibliothèque du Congrès aux Etats-Unis (http://catalog.loc.gov/cgi-bin/Pwebrecon.cgi?v1=1&ti=1,1&Search%5FArg=colera&Search%5FCode=NAME%5F&CNT=25&PID=28033&SEQ=20070411040305&SID=1), ce qui, après tout, n'est peut-être pas donné à tous les ouvrages universitaires français.
Voici donc les recensions dont certains figurent aussi sur Internet (j'espère que ce sera lisible à l'écranen zoomant un peu) :
- Courrier des Balkans 9 décembre 2004 (également sur http://fr.search.yahoo.com/search?p=colera+diaspora&fr=yfp-t-501&ei=UTF-8&meta=vc%3D)
- Hommes et migrations n°1253 janvier-février 2005 p. 145
- Anthropologie et société vol 30 n°1 2006 p. 251-252
- Le Monde Diplomatique mai 2004 p. 31 (également sur http://www.monde-diplomatique.fr/2004/05/DERENS/11182)
- Revue d'études comparatives Est-Ouest vol 35 n°1-2 mars juin 2004 p. 386-389
- Südosteuropa n° 53 1/2005 p. 147-148 (voir aussi www.suedost-institut.de/Jg_2005_Inhalt2.doc)
- Medunarodna politika br.1113 janvier-mars 2004 p. 56-57
- Ekonomist magazine décembre 2004 (voir aussi http://www.ekonomist.co.yu/magazin/em234/lib/lib1.htm)- B.I. n°84, janvier 2004 p. 26
















La procession de El Encuentro à Alcañiz
Comme promis voici la vidéo de la procession de El Encuentro à Alcañiz vue mardi dernier, le 3 avril. Le journal local La Comarca en dit aussi un mot sur http://www.lacomarca.net/noticia.asp?m=6195&s=1.
La vidéo est accessible sur : http://www.youtube.com/watch?v=qmCaIKRoe3Q ou en cliquant ci-dessous
Cette bourgade d'Aragon très éloignée de tout, d'où vient ma famille paternelle, est très attachante. En outre il est toujours étonnant de constater avec quelle aisance les Espagnols vivent leurs traditions populaires, s'en imprègnent, tout comme ils s'immergent aisément dans les conversations, la vie quotidienne de leur communauté, là où nous autres français recherchons davantage la distinction, l'intellectualisation de l'échange, la rupture avec l'héritage historique. Je ne crois pas, dans ce propos, projeter mes propres particularismes d'intellectuel bourgeois. Il y a bien, dans la manière d'être espagnole, quelque chose de plus communautaire, de moins marqué par l'esprit de concurrence inter-individuelle (parce que moins marqué également par les travers que le centralisme étatique français imposait à sa population). Les Espagnols sont moins en guerre contre eux-mêmes que les Français. Et, à travers cette socialisation pacifiée, s'illustre une autre forme d'animalité humaine que celle que nous-mêmes vivons.