"La guerre d'Espagne vue de Barcelone" dans la presse
L'Amicale du camp de Gurs a bien voulu signaler l'existence des mémoires de José Colera dans son dernier numéro (mars 2009 n°114). Ils organisent une cérémonie pour les 70 ans du camp le 25 avril 2009.
Un site jurançonnais mentionne aussi ce livre.
Un site jurançonnais mentionne aussi ce livre.

Ce qu'il faudrait faire en philosophie
Les philosophes professionnels, académiques, qui vivent de leur art sont donc condamnés à écrire des tonnes de livres d'histoire de la philosie ou des plagiats des anciens auteurs sans vraiment chercher à faire de la vraie philosophie, une philosophie qui réponde aux besoins réels de l'humanité à son stade actuel d'évolution.
Un correspondant me parlait ce soir d'Agamben en ces termes : "Un "philosophe" italien néo-nietzschéen prétentieux post-moderne assez creux mais bavard". L'Italie n'est pas un pays de philosophes, précisément parce que la culture y est trop bavarde. J'ai lu il y a quelques années son livre "L'ouvert de l'animal", c'était assez pathétique parce que ça travaillait l'animalité (un sujet qui me préoccupe) dans le prolongement de Heidegger mais dans l'ignorance complète de l'éthologie animale et de ce que la science peut vraiment savoir des instincts.
Je n'ai rien contre le fait qu'on reprenne certaines problématiques heideggériennes (la dimension "existentiale" de sa philosophie).
La philosophie heideggerienne a des côtés très intéressants. J'aime bien chez Heidegger son côté vieux paysan allemand bourru. Il l'a cultivé. Il avait raison.
Sa façon de s'opposer à l'intelligentsia néokantienne (qu'a si bien décrite Bourdieu) en s'appuyant sur les présocratique. Son idée, de génie, de ressortir ce vieux mot allemand archiplouc, Dasein, contre les pédants qui utilisaient le mot d'origine latine d'Existenz.
C'était une belle façon d'enraciner la pensée dans un vécu "terrien".
En revanche, je réfute l'être-pour-la-mort. C'est de la morbidezza. Je préfère ce passage spinozien (et épicurien) de Nietzsche où il observe que tout le monde vit dans l'ignorance de la mort, et qu'en cela tout le monde a raison. (Il le dit dans son plus beau livre d'ailleurs la Gaya Scienza si je me souviens bien, un livre qui parle italien jusque dans le titre, un livre solaire, où il dit qu ela mort suit les gens comme une ombre mais qu'ils ne la voient pas). Il a raison. La possibilité du jeu social, et du jeu du désir est à ce prix.
Il y a une erreur d'Heidegger de se concentrer sur la mort, et, du coup, une façon de jeter le bébé avec l'eau du bain (le jeu social, la science, toute forme d'objectivation du savoir).
Je parle ici de sa philosophie avec des mots très terre à terre, pour ompre un peu avec de mauvaises habitudes que m'avait données la Sorbonne il y a 15 ans. Comme Hume maintenant je crois qu'il faut parler de philosophie avec le langage de Monsieur tout le monde, le langage du "common sense" comme il disait
Je n'ai donc rien contre le fait que l'on reprenne quelques problématiques heideggériennes (la dimension "existentiale" de sa philosophie) pourvu qu'on le fasse dans un esprit d'échange avec la science (ce qui suppose de ne plus poser de la même façon l'opposition être/étant dessinée par Heidegger).
De même je crois aussi qu'il est possible de faire dialoguer le deleuzisme avec la science.
On ne pourra pas éviter cette espèce de dialogue ternaire Heidegger-Deleuze-Sciences. C'est à dire au fond confronter la philosophie comme expérience intime et esthétique de la condition humaine (qui a été poussée de la façon la moins métaphysique qui soit dans le nietzschéisme et l'heideggérianisme), au savoir objectif sur cette même condition.
Un correspondant me parlait ce soir d'Agamben en ces termes : "Un "philosophe" italien néo-nietzschéen prétentieux post-moderne assez creux mais bavard". L'Italie n'est pas un pays de philosophes, précisément parce que la culture y est trop bavarde. J'ai lu il y a quelques années son livre "L'ouvert de l'animal", c'était assez pathétique parce que ça travaillait l'animalité (un sujet qui me préoccupe) dans le prolongement de Heidegger mais dans l'ignorance complète de l'éthologie animale et de ce que la science peut vraiment savoir des instincts.
Je n'ai rien contre le fait qu'on reprenne certaines problématiques heideggériennes (la dimension "existentiale" de sa philosophie).
La philosophie heideggerienne a des côtés très intéressants. J'aime bien chez Heidegger son côté vieux paysan allemand bourru. Il l'a cultivé. Il avait raison.

C'était une belle façon d'enraciner la pensée dans un vécu "terrien".
En revanche, je réfute l'être-pour-la-mort. C'est de la morbidezza. Je préfère ce passage spinozien (et épicurien) de Nietzsche où il observe que tout le monde vit dans l'ignorance de la mort, et qu'en cela tout le monde a raison. (Il le dit dans son plus beau livre d'ailleurs la Gaya Scienza si je me souviens bien, un livre qui parle italien jusque dans le titre, un livre solaire, où il dit qu ela mort suit les gens comme une ombre mais qu'ils ne la voient pas). Il a raison. La possibilité du jeu social, et du jeu du désir est à ce prix.
Il y a une erreur d'Heidegger de se concentrer sur la mort, et, du coup, une façon de jeter le bébé avec l'eau du bain (le jeu social, la science, toute forme d'objectivation du savoir).
Je parle ici de sa philosophie avec des mots très terre à terre, pour ompre un peu avec de mauvaises habitudes que m'avait données la Sorbonne il y a 15 ans. Comme Hume maintenant je crois qu'il faut parler de philosophie avec le langage de Monsieur tout le monde, le langage du "common sense" comme il disait
Je n'ai donc rien contre le fait que l'on reprenne quelques problématiques heideggériennes (la dimension "existentiale" de sa philosophie) pourvu qu'on le fasse dans un esprit d'échange avec la science (ce qui suppose de ne plus poser de la même façon l'opposition être/étant dessinée par Heidegger).
De même je crois aussi qu'il est possible de faire dialoguer le deleuzisme avec la science.
On ne pourra pas éviter cette espèce de dialogue ternaire Heidegger-Deleuze-Sciences. C'est à dire au fond confronter la philosophie comme expérience intime et esthétique de la condition humaine (qui a été poussée de la façon la moins métaphysique qui soit dans le nietzschéisme et l'heideggérianisme), au savoir objectif sur cette même condition.
Localisation de mes derniers ouvrages dans les bibliothèques universitaires
Si j'en crois le répertoire Sudoc, chacun de mes deux derniers ouvrages publiés aux éditions du Cygne se trouvent dans trois bibliothèques universitaires. A suivre...
Le livre est aussi à la bibliothèque municipale de Marseille, et celle de Nîmes.
A l'étranger Yale , Harvard, Stanford en ont déjà fait l'acquisition. Idem la bibliothèque universitaire de Genève, la bibliothèque publique de Genève, celle de Neuchâtel, la bibliothèque municipale de Lausane, la librairie du Congrès aux Etats-unis, la Bayerische Staatsbibliothek.
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Titre: | La nudité [Texte imprimé] : pratiques et significations / Christophe Colera |
Auteur: | Colera, Christophe |
Le livre est aussi à la bibliothèque municipale de Marseille, et celle de Nîmes.
A l'étranger Yale , Harvard, Stanford en ont déjà fait l'acquisition. Idem la bibliothèque universitaire de Genève, la bibliothèque publique de Genève, celle de Neuchâtel, la bibliothèque municipale de Lausane, la librairie du Congrès aux Etats-unis, la Bayerische Staatsbibliothek.
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Titre: | La Guerre d'Espagne vue de Barcelone [Texte imprimé] : Mémoires d'un garde civil républicain (1936-1939) / José Colera ; traduit de l'espagnol et annoté par Christophe Colera |
Auteur: | Colera, José (1905-1990) |
Il se trouve aussi à la Bibliothèque nationale de France, à la bibliothèque municipale de Perpignan.
A l'étranger le livre se trouve à la bibliothèque universitaire de Genève, à la bibliothèque publique de Genève, et à la
![]() | Stuttgart, Württembergische Landesbibliothek <24> |