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Articles avec #pythagore-isis tag

Une dame dont le propos m'intrigue

17 Mars 2019 , Rédigé par CC Publié dans #Anthropologie du corps, #Alchimie, #Pythagore-Isis, #Shivaïsme yoga tantrisme, #Spiritualités de l'amour, #Christianisme

Cette dame, Arouna Lipschitz, dit dans cette vidéo ici dit que la kabbale explique que "les anges se nourrissent des parfums des amants pendant l'acte sexuel si l'acte sexuel est à un certain taux vibratoire". Et dans la vidéo suivante, elle évoque ses sources d'inspiration. Pour le reste j'avais bien aimé sur le Net sa remarque sur le fait que les gens qui se réalisent à travers la méditation ont du mal ensuite à garder la même pleine plénitude dans la relation à autrui et de s'ouvrir au discours d'autrui. Comme c'est le genre de femme à entendre par ouverture à l'altérité l'ouverture à l'altérité sexuelle, je lui ai demandé par mail ce qu'elle pensait de l'avortement. Elle n'a jamais répondu. Et pour cause : voilà une altérité, celle de l'embryon, dont on n'hésite pas à se débarrasser, qu'on flingue littéralement, pour garder sa petite "plénitude", sa "paix intérieure" à deux balles... Preuve de l'échec de ces pensées "orientales" énergétiques complètement égocentré, et même de leur côté criminél car elles rendent complices d'abominations.

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Le sacrifice humain chez les Egyptiens

13 Mars 2019 , Rédigé par CC Publié dans #Christianisme, #Anthropologie du corps, #Pythagore-Isis

Il y a onze ans, j'ai évoqué sur ce blog le Roman de Leucippé et Clitophon, roman alexandrin du IIe siècle.

Je voudrais revenir sur ce texte païen, plus précisément sur un de ses passages qui, étrangement, évoque des rituels aztèques, alors que l'action se passe en Egypte. Il s'agit du passage au Livre III ch XV qui décrit le sacrifice de Leucippe en ces termes :

"Après avoir versé des libations sur sa tête, ils la promenèrent autour de l'autel, au son de la flûte ; le prêtre chantait selon toute vraisemblance un chant égyptien : la forme de sa bouche et la contraction des traits de son visage indiquaient en effet qu'il chantait. Puis, sur un signal convenu, tous se retièrent loin de l'autel ; et l'un des deux jeunes gens ayant mis la jeune fille sur le dos, l’attacha à des pieux fixés sur le sol, comme le font les fabricants de figurines représentant Marsyas attaché à son arbre. Ensuite, ayant pris un glaive, il le plongea dans le cœur, le tira, puis déchira la jeune fille jusqu’au bas-ventre. Aussitôt les entrailles s'échappèrent, et les deux hommes, après les avoir retirées à pleines mains, les placèrent sur l'autel, et lorsqu'elles furent cuites, après les avoir découpées en morceaux, tous ensemble les brigands les mangèrent. Voyant cela, les soldats et le stratège poussaient des cris à chacune de ces actions (…). Lorsque l'affaire, comme je le pensais, touchait à sa fin, après avoir mis le corps dans le cercueil, ils l'abandonnèrent, après y avoir posé un couvercle ; ayant démoli l'autel, ils s'enfuirent sans se retourner. C'est ainsi en effet que le prêtre, qui avait consulté l'oracle, leur avait demandé d'agir".

Un peu plus loin (ch XIX, 3 et suiv) il est précisé que l'oracle avait commandé de "manger le foie" pour purifier l'armée des brigands mais que Leucippé devait garder sa robe, de sorte que les brigands avaient utilisé des entrailles de mouton pour simuler le sacrifice. Il est aussi précisé au livre IV qu'Artémis était apparu en rêve juste avant le sacrifice pour lui annoncer qu'elle la sauverait mais à condition qu'elle ne fasse pas l'amour avec Clithophon jusqu'à son mariage avec lui (tandis que Clithophon faisait le rêve qu'il était interdit d'accès au temple d'Aphrodite tandis qu'une femme lui expliquait qu'il était interdit d'accès au sanctuaire mais serait un jour prêtre de la déesse. Précisons aussi que lorsque Clithophon regardait le sacrifice, la scène était éclairée par la lune et qu'après le départ des brigands il croit à un moment être embrassé par le cadavre dépourvu d'entrailles, puis son compagnon Ménélas qu'il soupçonne d'être sorcier ("mon cher Ménélas es-tu sorcier ?" demande-t-il L III, ch XVIIII, 5 - le terme grec est diakonos qui veut plutôt dire "serviteur") lui dit que Leucippe lui sera rendue sans blessures et lui demande de se voiler la face pendant qu'il invoque Hécate (ibidch XVIII, 3).

On doit préciser cela à la fois pour montrer que, bien que l'existence réelle soit démentie comme relevant de la pure mise en scène, le démenti ne fonctionne que par l'intervention d'Hécate (la déesse lunaire qui a éclairé la scène), et en réalité à travers le jeu de trois déesses, et pour bien faire voir qu'il s'agit d'une triade grecque (mais cela ne veut pas dire grand chose quand on sait que L'Ane d'Or d'Apulée à peu près au même moment ramène toutes ces déesses à l'égyptienne Isis, et en fait c'est bien de la lune qu'il s'agit d'un bout à l'autre).

L'existence des sacrifices humains en Egypte antique fait débat. Eric Crubézy et Béatrix Midant-Reynes (Auteur) rappelaient en 2000 dans la revue Archéo-Nil n°10 repris ici p. 58 que les travaux de l'égyptologue Jean Yoyotte ne permettent plus de douter qu'ils aient eu lieu (de même qu'en Grèce selon Stella Georgoudi) mais qu'il s'agissait d'événements exceptionnels pour apaiser la colère des dieux. John G. Griffiths en 1948 avait justement vu dans le passage précité du Roman de Leucippe et Clithophon la preuve de l'existence des sacrifices humains en Egypte à l'époque romaine. Yoyotte en 1980 avait objecté que le récit d'Achille Tatius se fonde uniquement sur des racontars grecs qui en 171 avaient laissé croire de la même manière que des révoltés égyptiennes dirigés par un prêtre avaient scellé leur conjuration en mangeant les entrailles d'un soldat romain. Il soulignait que ces pratiques ne renvoyaient à aucun rituel pharaonique connu et que Gruffiths se trompait sur le réalisme de la scène de Tatius quand il voyait dans les grimaces du visage du prêtre une scène représentée sur un bas relief. Yoyotte au vu d'un texte de Manéthon attribue plutôt les sacrifices humaines à la période antérieure au moyen empire égyptien.

On voit bien que la question est délicate, et l'on connaît l'ampleur des fantasmes qu'elle peut nourrir (voir ci-joint la vidéo américaine posant d'une façon assez gratuite que les sacrifices humains existaient dans la religion égyptienne et se sont perpétués dans les sociétés secrètes qui s'en réclament jusqu'à nos jours). Cependant, à l'inverse, il ne faut pas sousestimer le poids du déni qui a entouré cette question taboue depuis l'antiquité : le processus de civilisation impliquant la prohibition du meurtre, celui-ci n'a pu garder qu'une dimension rituelle secrètes lorsqu'il se produisait (et c'est parce qu'il est tabou qu'il recèle une efficacité rituelle). A la lecture du roman de Tatius, on a plutôt le sentiment que le sacrifice humain est toujours montré au lecteur en même temps que dénié. Et s'il est dénié, c'est pour laisser place au doute, à la confusion, mais toute la trame du récit en permanence montre qu'il y a bien meurtre et que le meurtre n'est réparé qu'à la faveur d'un dispositif instauré entre les trois déesses Artémis-Hécate et Aphrodite. On ne peut pas déduire du simple fait que la scène est vue de loin son irréalité, et l'on ne peut pas non plus y voir l'expression d'une simple caricature diffamatoire des pratiques égyptiennes : renvoyer aux récits de la révolte de 171 ne résout rien, car qui peut prouver que ce récit lui-même serait purement fictif ? Aucun rituel pharaonique n'évoquerait la soustraction des entrailles humaines, soit. Mais s'il s'agit de pratiques secrètes quelles traces ces rituels pourraient-ils en avoir gardé pour les archéologues ? Est-ce que ce rituel existe pour les animaux ? La réponse à cette question permettrait de savoir s'il a pu être transposé à l'homme.

La réduction du sacrifice de Leucippé par l'université laïque à une simple stratégie rhétorique littéraire pour impressionner le lecteur fait penser à ceux qui réduisent l'Ane d'Or d'Apulée à une farce : trop facilement les historiens démentent le sérieux des références à la sorcellerie que fait Apulée, alors que lui-même dans sa vie fut accusé de l'avoir pratiquée et traîné en justice de ce fait. Or il est anachronique de penser les romans de l'époque gréco-romaine comme de simples fictions comme ils l'ont été en Europe à partir de Cervantès. Dans le roman de Tatius le jeu entre fiction et réalité est permanent, et l'on voit bien que l'exposition d'artefacts comme celui selon lequel Leucippe n'est pas "vraiment morte" n'est justifiée par l'auteur lui-même que par des interventions divines. On a donc avant tout sous les yeux une scène de meurtre rituel, et n'y voir qu'une stratégie pour "épater le bourgeois" - expression qu'utilise aussi l'historien Peter Green pour justifier l'apologie du cannibalisme par certains courants philosophique - relève du pur parti pris laïciste (rationaliste) qu'aucune évidence factuelle ne vient avec assurance cautionner.

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L'échec de la reconstruction du temple de Jérusalem par Julien l'Apostat

1 Mars 2019 , Rédigé par CC Publié dans #Christianisme, #Histoire des idées, #Histoire secrète, #Pythagore-Isis

Un épisode qui, selon beaucoup de catholiques, devrait servir de leçon aux Evangéliques qui aujourd'hui soutiennent le projet de construction du Troisième Temple à Jérusalem :

Au IVe siècle, après la conversion de l'empereur romain Constantin au christianisme, Julien l'Apostat son successeur renie son baptême, favorise le paganisme et s'enthousiasme pour la sorcellerie néo-platonicienne (héritière du pythagorisme). Ayant besoin d'argent pour partir à la conquête de la Perse (certains rapprochent cela de l'ardeur de Trump à attiser le conflit avec l'Iran), il s'allie aux Juifs avec qui il partage une haine commune du nom de Jésus-Christ et organise pour eux la reconstruction du temple de Salomon, ce qui signifierait la ruine des prophéties chrétiennes.

L'auteur arien Philostorge (370-430) écrit dans son Histoire ecclésiastique : « Julien s'étant proposé de confondre les oracles du Sauveur qui avait prédit la ruine de Jérusalem, et qu'il ne serait laissé pierre sur pierre etc. ; non-seulement il ne parvint pas a remplir son but, mais déplus il accomplit, contre son gré, ces prophéties immuables. Car, ayant rassemblé de toutes parts les juifs, leur ayant ouvert ses trésors, et fourni tout ce qui leur était nécessaire pour le rétablissement du temple, des prodiges effrayants envoyés du ciel, et inexplicables (à l'époque), étouffèrent ce dessein, troublèrent les juifs et les couvrirent de confusion. Les flammes consumèrent leurs ouvriers, des tremblements de terre comblèrent leurs travaux, et il n'en résulta que des malheurs. »

Dans Histoire de l'Eglise écrite par Socrate le Scolastique (380-450) on peut lire : "Comme il aimait les sacrifices, et qu'il se plaisait à voir couler le sang des victimes, Julien s'imaginait que ceux qui n'en répandaient point lui faisaient quelque sorte d'injure. N'en trouvant pas néanmoins plusieurs qui en voulurent répandre, il envoya quérir les Juifs , et leur demanda pourquoi ils n'offraient point de sacrifices puisque parla loi de Moïse il leur était commandé d'en offrir. Quand ils lui eurent répondu qu'il ne leur était permis d'en offrir qu'à Jerusalem , il leur commanda de rebâtir le Temple de Salomon, et partit pour aller contre les Perses. Les Juifs qui depuis longtemps ne souhaitaient rien avec une si forte passion que de rencontrer une occasion favorable de relever leur Temple pour offrir dedans des sacrifices, s'appliquèrent à cet ouvrage avec une ardeur incroyable , et commencèrent à s'élever insolemment contre les Chrétiens,et à les menacer de leur faire autant de mal, qu'ils en avaient autrefois souffert des Romains. L'Empereur ayant ordonné de tirer du trésor public l'argent nécessaire pour la dépense, le bois , les pierres, la chaux , et les autres matériaux furent prêts en très peu de temps. Alors Cyrille Evêque de Jerusalem se souvenant de la Prophétie de Daniel , qui a été confirmée par le Sauveur dans l'Evangile, dit en présence de plusieurs personnes : Qu'elle serait encore bientôt accomplie en ce nouveau Temple, et qu'il n'y demeurerait pas pierre sur pierre. Il y eut la nuit suivante un grand tremblement de terre, qui ébranla les fondements qui restaient de l'ancien Temple, les jeta en l'air avec les bâtiments d'alentour. Les Juifs en ayant été extraordinairement épouvantés, accoururent de toutes parts sur le lieu , et quand ils furent arrivés , ils virent un autre prodige. Ce fut un feu descendu du Ciel, qui consuma durant tout le jour les marteaux, les ciseaux , les scies, les haches, et tous les instruments des Ouvriers. Les Juifs reconnurent malgré eux la Divinité de Jésus-Christ ; mais au lieu de lui obéir, ils demeurèrent dans l'erreur dont ils étaient prévenus depuis si longtemps. Un troisième miracle qui arriva ensuite, ne fut pas capable de les attirer à la foi. Des Croix lumineuses parurent la nuit sur leurs habits, et lorsque le jour fut venu, ils ne purent jamais les effacer. Ils furent aveuglés , comme dit l'Apôtre, et jetèrent le bien qu'ils avoient entre les mains. Voila comment leur Temple fut ruiné, au lieu d'être rebâti. "

L'existence du tremblement de terre de la nuit du 18-19 mai 363 est admise par les historiens.

Notez que dans La Vérité du 18 août 1866 p. 102 un commentateur ajoutait "Nous ferons à ce sujet une réflexion qui nous semble d'une grande force ; c'est qu'avec le secours et la faveur que l'Empereur donnait, à cette entreprise, le temple aurait été infailliblement rebâti, sans les prodiges dont nous parlons. Il faut nécessairement que celle subversion miraculeuse ait eu lieu, puisque le temple n'a pas été rebâti. Un juif, Rabbi Gédaljah, assure que le temple entrepris à grands frais s'écroula, et que le jour suivant un grand feu venant du ciel en consuma les débris avec, une multitude innombrable de juifs.

Cet aveu des Rabbins est d'autant plus digne d'attention qu'il ne favorise point leurs intérêts. A coup sûr les écrivains juifs n'auront pas puisé un fait de cette nature dans les livres des chrétiens: ce sera donc dans leur propre tradition; et cela est d'autant plus digne de créance, que les juifs contemporains du fait ne le niaient pas; mais ils disconvenaient que ce lût un miracle ou une intervention spirituelle en faveur du christianisme. Ils aimaient mieux l'attribuer au courroux du ciel contre Julien, prince idolâtre, qui ne méritait pas, disaient-ils, l'honneur de rebâtir le temple du vrai Dieu, ou a leurs propres péchés qui les rendaient, indignes de cette consolation: sur quoi nous observerons que les hommes ne s'accusent guère d'une faute, que lorsqu'ils peuvent en tirer quelque avantage."

Julien trouva la mort dans sa guerre en Perse le 26 juin 363, un mois après le tremblement de terre.

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Entretien avec une réflexologue normande le 8 juillet 2016

28 Février 2019 , Rédigé par CC Publié dans #Pythagore-Isis, #Anthropologie du corps, #Christianisme

C'est une quadragénaire, assez connue dans sa région (même une radio catholique lui a fait de la pub - vu le niveau de perte de repères de l'Eglise catholique en ce moment, nul ne s'en étonnera). A travers elle, j'ai découvert combien les réflexologues, comme les masseuses (que j'ai interrogées par ailleurs), pouvaient être profondément liées au spiritisme.

Nous avons discuté, un soir, le 8 juillet 2016. Elle m'a avoué croire à la réincarnation, aux vies antérieures. Elle reconnaît qu'à son contact les patients ont souvent des révélations sur ces soi-disant "vies antérieures" : "Un de mes clients a eu le sentiment d’être mon fils quand il était entre mes mains, il y a des gens qui ont la sensation j’ai été leur mère ou leur fille par le passé ", dit-elle.

Elle même a un passé lié à la sorcellerie. Selon elle, "tout le monde avait une grand mère ou une tante rebouteuse ou coupeuse de feu" (beaucoup de chrétiens expliquent que les dons de sorcellerie s'héritent de génération en génération, comme une malédiction). Comme les médiums, elle sent les lieux chargés d'histoire. Petite, elle avait des rêves prémonitoires, mais avait du mal à l'accepter (le genre de "don" que le deuxième ciel impose contre le gré de la personne, comme les visions de Maria Valtorta, ou le don de médium pour Patricia Darré) . Elle a étudié le premier stade du reiki (une pratique très liée au paranormal) mais s’est arrêtée car trouvait cela trop rituel : elle n'aimait pas les prescriptions du genre «  ne pas boire pendant 3 semaines » « ne pas avoir de rapports pendant trois semaines ». Mais elle reste en contact avec des médiums avec lesquels elle entretient un rapport de rivalité et de défi mêlé de complicité. Elle leur a demandé des éléments sur sa propre vie en faisant faire son thème astral et son analyse du point de vue de la numérologie kabbaliste dont les conclusions l'ont bluffée (être "bluffé" par un voyant est la première étape du pacte qui unit à leur prédiction).

C'est d'ailleurs à travers un médium voyant qu'elle a entamé sa reconversion du travail de juriste à celui de réflexologue en 2009 : le déclic de sa reconversion lui serait venu d'une interview du président Sarkozy (qu'elle n'aimait pas), à la radio (ça c'est un point obscur à mes yeux du processus), mais un ami médium, qui avait deviné bien des choses sur sa vie privée, lui avait prédit (car il était capable de prédictions à six mois) chaque étape de sa reconversion, et ces étapes se sont réalisées (autant dire qu'elle a obéi au "daimon" qui inspirait le médium, comme le font les gens qui réalisent les prédictions des tarots). Elle avait été portée à effectuer ce virage par ses dispositions de toujours à l'empathie (très marquées chez tous les magnétiseurs et personnes en contact avec le monde invisible), son goût pour les médecines douces (car elle était très sujette aux allergies) et le décès subit par AVC d'une collègue à 35 ans. 

Aujourd'hui dans les séances de réflexologie, elle sent parfois des morts de la famille du patient, et les morts de sa propre famille. Elle ressent  une chair de poule ou ses poils qui se dressent « un peu comme vous savez quelqu'un est derrière vous-même si vous ne le voyez pas ». Des morts (ou des démons se faisant passer pour des morts) lui ont parlé dans ses rêves. Sa propre famille est très marquée par la mort : trois de ses frères et soeurs sont décédés - notez que la masseuse que j'ai rencontrée en Béarn en décembre avait aussi perdu trois frères... (à rapprocher par contraste de Matth 22:32 qui explique l'hostilité des chrétiens à l'occultisme : "Dieu n'est pas Dieu des morts, mais des vivants").

Les anges ou guides lui font sentir des choses par synchronicité. Elle s'intéresse aux pierres, se sent reliée aux énergies froides et chaudes de la terre, ressent des nausées devant les gens toxiques ou trop stressés, et entretient un rapport "magnétique" positif ou négatif aux gens. Toutefois elle n'ose pas s'aventurer sur le terrain des canalisations et refuse de recevoir des messages trop explicites des entités invisibles. Elle aime Frédéric Lenoir et tout ce qui est "non intégriste" dans les religions (elle joue le jeu de la religion mondiale que le pape est parfois accusé de promouvoir et qui est compatible avec l'occultisme). Elle pense que le monde arrive à un nouveau plan de conscience (comme le New Age). Elle aime l'interview du président uruguayen José Mujica (l'homme qui a négocié en septembre 2013 la légalisation avec George Soros et David Rockefeller du cannabis dans son pays) par Yann Arthus-Bertrand : son plaidoyer pour la frugalité, le rêve et le respect de la planète (un thème luciférien aux yeux de certains analystes, voir par exemple l'engagement au sein de l'ONU du Lucis Trust initialement appelé Lucifer Trust fondé par la théosophe spirite Alice Bailey pour l'Agenda 21).

Attention donc : quand vous mettez "les pieds" - c'est le cas de le dire - chez une réflexologue de ce genre, vous entrez, sans le savoir (car elle ne vous en dira rien), dans le domaine dangereux de l'occultisme... et pourtant cette dame est certifiée par une école de réflexologie.

-- PS : cette réflexologue a finalement été interviewée par une radio chrétienne (une journaliste qui n'aimait pas la vérité, il y en a tant... et le label chrétien ne leur vaudra pas l'absolution automatique contrairement à ce que croient ces gens - cf Matth 7:21-23)

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La revue "Sciences humaines" verse à son tour dans l'apologie de la sorcellerie

26 Février 2019 , Rédigé par CC Publié dans #Christianisme, #Pythagore-Isis

Encore une odieuse apologie de la sorcellerie, cette fois dans la revue "Sciences Humaines" qui ose se qualifier de "magazine référence pour comprendre l'humain". Dans son numéro de février 2019 son abécédaire à la lettre "S" "spiritualité", reprend les sottises de Mona-Chollet-du-Monde-Diplo, elle-même sympathisante de l'occultisme (voir ce qu'on en disait ici le mois dernier), sur le thème de la sorcellerie, avec son culte de la déesse-mère expression des revendications du corps féminin" opprimé"... What a joke !

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La connexion Monty Python - Aleister Crowley

11 Février 2019 , Rédigé par CC Publié dans #Pythagore-Isis, #Médiums

Cela peut surprendre, mais l'humour des Monty Python, très en vogue dans les années 1970-1980, n'est pas sans lien avec le mage sataniste Aleister Crowley, et par des voies inattendues. L'aspect le plus connu est la collaboration entre les comédiens et le chanteur des Beatles, George Harrison, adepte du Maharishi Mahesh et de Ravi Shankar, célèbre pour avoir insidieusement glissé un "Haré Krishna" au milieu d'une chanson apparemment chrétienne "My Sweet Lord". Les Beatles avaient rendu hommage à Crowley en incluant sa photo sur la pochette de leur album Sgt. Pepper et Harrison finança en 1976 le film jugé très anti-chrétien à l'époque "La Vie de Brian" (une parodie de la mission de Jésus en Palestine sous l'occupation romaine) - notez aussi qu'Harisson a financé la première tentative de la très occultiste Madonna de se lancer dans le cinéma en 1986 avec Shanghai Surprise...

Il y a aussi cette étrange confession de Terry Gilliam dans "Gilliamesque, mémoires pré-posthumes" p. 170 à propos du film Sacré Graal :

"Nous avions finalisé le mixage pour une première projection devant les "financeurs"... un groupe un peu moins collet monté que cette appellation ne le laisse entendre d'habitude, puisque Led Zeppelin, Pink Floyd, les labels Chrysalis et Charisma (ce dernier étant le producteur de nos disques) avaient tous mis la main à la poche, en partie pour nous soutenir et en partie comme une stratégie fiscale novatrice".

Le chanteur de Led Zeppelin (un groupe qui eut un succès phénoménal dans les années 1970), Jimmy Page voue un culte à Crowley. Il possède une des plus grandes collections d’écrits de ce médium et est aussi propriétaire d’une boutique d’objets occultes qui porte le même nom que la revue de Crowley: The Equinox. La fascination de Jimmy Page pour Aleister Crowley est telle qu’il a acheté l’ancienne propriété de ce dernier (Boleskine House), située sur le bord du Loch Ness, haut lieu de pratiques occultistes et de Poltergeist. Leur succès "Stairway to heaven" est une ode au dieu Pan (assimilé à Satan) dont on entend la flûte au début et toute la chanson appelle à suivre le "flûtiste", c'est-à-dire le diable. En 1982, le prédicateur évangéliste Paul Crouch a montré qu'en lecture inversée le morceau de musique fait l'éloge de Satan, ce qui n'a rien d'étonnant quand on sait que Crowley lui-même recommandait la lecture inversée, y compris pour ce qui concernait les disques sur les premiers phonographes.

Même fascination pour Pan chez les Pink Floyd (qui étaient très liés aux Beatles - voir ici) : Syd Barrett (1946-2006), fondateur du groupe  en 1966 avait adhéré à un groupe qui pratiquait le Sant Mat (un mélange de sikhisme, hindouisme et soufisme dans la recherche de la chasteté), puis préféra la  voie du LSD, avec des chansons cosmiques comme I ching, et l’album « The piper at the gates of dawn » qui fait référence au livre de Kenneth Grahame de 1908 « The wind in the willow » où le rat et la taupe rencontrent le dieu Pan (voir Bebergal à ce sujet). Les Pinkfloyd se produisirent au festival mythique de Monterey de 1967, où le maître de George Harrisson  Ravi Shankar joua de la cithare. Le festival avait pour logo un satyre jouant de la flûte de Pan sur un lit de fleurs. Toujours le culte du dieu Pan, roi d'Arcadie assimilé à Satan par une longue tradition occultiste qui remonte à Nicolas Poussin et même plus loin...

 Nick Mason, le batteur de Pink Floyd a composé la bande originale du film White of the Eye (1987), du réalisateur écossais Donald Cammell, fils de Charles Richard Cammell, biographe de Crowley,  lequel Donald Cammell était lui-même fan de ce mage selon une interview du magazine Rolling Stone. Un spectacle a été monté aussi en 2016 entre un batteur qui a joué sur le tard avec le fondateur des Pink Floyd et Jon Povey, dévôt de Crowley. C'est un tout petit monde... Et c'est donc ce petit monde là qui finança "Sacré Graal"...

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Pink Cadillac : un symbole sexuel dans l'hypnose occultiste ?

19 Janvier 2019 , Rédigé par CC Publié dans #Médiums, #Les tubes des années 1980, #Pythagore-Isis

Nouveau clip de la chanteuse kabbaliste (elle le revendique avec son bracelet rouge), produit de l'industrie Disney, Ariana Grande : "7 rings". Au début du clip elle est assise sur une Cadillac rose... Un hasard ? Son clip est rempli de symboles occultistes (l'oeil d'Horus, l'éclair de Lucifer, les sept anneaux de Saturne, la planète de Satan, les piliers maçonniques, le néon en forme de pyramide, les diamants qui évoque les esclaves de niveau "présidentiel" dans la programmation MK etc). Il commence par une Cadillac rose qui reviendra cinq fois dans le clip... A quoi cela fait-il référence ?

La Cadillac rose (Pink Cadillac) fut chantée en premier lieu par plusieurs groupes dans les années 50-60. A l'époque elle était plutôt une référence masculine. Le rockeur théosophe Elvis Presley, lui avait assuré une publicité particulière dès sa sortie d'usine. Ce sens phallique d'après certains dictionnaires serait passé dans le langage courant dans les années 1980.

Elle est devenue le titre d'un tube de Bruce Springsteen en 1984. Pour beaucoup il est évident que la Cadillac rose aux sièges en velours à l'arrière de Springsteen est devenue à ce moment-là une allégorie du vagin. Cela ressort des paroles :  "They say Eve tempted Adam with an apple / But man I ain't going for that / I know it was her pink cadillac..." Natalie Cole l'a repris  dans exactement avec les mêmes paroles quelques années plus tard, puis avec un duo entre Springsteen et Jerry Lee Lewis (identifié par Fritz Springmeier and Cisco Wheeler comme un programmateur d'esclaves).

Le groupe de rockabilly allemand The Continentals, l'ont aussi repris en 1989, tandis que Clint Eastwood (un habitué du club occulte républicain le Bohemian Grove) avait sorti un film au titre identique la même année. Ainsi en 1988-1989 le monde occidental état "bombardé" de cadillacs roses. Quelques années plus tôt un autre groupe allemand, les Modern Talking (qui avaient glissé une pyramide avec un oeil d'Horus au début de leur chanson "Brother Louie") avait chanté la Cadillac de Geronimo en lui donnant une coloration rose - mais seulement sporadique dans le clip... Vous noterez dans le clip l'image de la main féminine géante qui invite à entrer dans la Cadillac. Puis c'est l'arc en ciel cher aux Beatles et qui a aussi sa signification dans l'occultisme comme inversion de la promesse de Dieu à Noé qui sort de la voiture. La Cadillac de Geronimo des Modern Talking, qui était souvent rose dans le clip renvoyait à celle de Michael Martin Murphey en 1972, reprise par Cher en 1975, qui faisait à l'épisode historique d'une voiture du chef indien Geronimo... qui en fait n'était pas une Cadillac...

Le dictionnaire urbain dit clairement que "la chatte d'une fille est parfois appelée une Cadillac rose". C'est aussi dans ce sens là qu'Aretha Franklin (une grande adepte du 666 et des pyramides - voir cette vidéo) employait l'expression dans son tube de 1985 "Freeway of love" qui disait à propos de sa Cadillac rose  "Saute dedans, ce n'est pas un péché, offre toi une promenade dans ma machine... Nous filons sur la route de l'amour libre dans ma Cadillac rose" (" So jump right in, it ain't no sin Take a ride in my machine... We goin' ridin' on the freeway of love In my pink Cadillac ).

La chanson de Alice Gray  "Pink Cadillac" est tout aussi sexuelle ("Bébé nous pouvons la prendre très vite, puis y aller vraiment lentement dans ma Cadillac rose").

Aux funérailles d'Aretha Franklin, dans lesquelles beaucoup ont aussi vu une cérémonie occultiste, avaient défilé 130  Cadillacs roses. On se souvient de la prestation d'Ariana Grande devant l'ex-président Bill Clinton à ces obsèques où elle s'était fait toucher bizarrement le sein par l'évêque pentecôtiste de Detroit  Charles H Ellis III  en pleine cérémonie (Ellis a aussi fait un lien bizarre entre A. Grande et Taco Bell, une marque qui utilise aussi les pyramides occultistes dans ses publicités). L'idée des cadillacs était de cet évêque (par ailleurs adepte des reality shows et critiqué par les fondamentalistes pour ses liens avec des associations gay)... La presse a expliqué en août 2018 (Detroit News du 22 août 2018) que sa femme Crisette Ellis, en tant que directrice de la compagnie de démarchage à domicile pour le maquillage Mary Kay, possédait une Cadillac rose, ce qui avait donné cette idée à l'évêque d'aligner les cadillacs comme il faisait avec les voitures de police lors des enterrements des agents morts en service. Le clip  de "Freeway of love" rendait hommage à Detroit. Les funérailles ont ainsi surtout rendu hommage à Mary Kay qui avait fourni les voitures rassemblées via son site et engrangé le bénéfice publicitaire pour sa marque.

Certains ont fait remarquer qu'Ariana Grande dans son dernier clip emploie quinze fois sur un mode hypnotique la phrase qui évoque la magie (et la sorcellerie) "je le veux, je l'ai". La Cadillac sexuelle qui revient sans cesse dans le clip et dans la music pop depuis un demi siècle joue-t-elle aussi un rôle dans l'envoûtement collectif clairement défini par les concepteurs des clips de la star ?

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Nudisme et eschatologie

17 Décembre 2018 , Rédigé par CC Publié dans #Nudité-Pudeur en Amérique, #Anthropologie du corps, #Nudité-Pudeur en Europe, #Pythagore-Isis, #Christianisme

Comme je l'ai déjà souligné ici, le nudisme naturiste est très lié à la franc-maçonnerie à ses origines à travers des figures comme Crawford ou Gardner (fondateur de la Wicca). Pas étonnant que Daladier par exemple l'ait pratiqué. Et je n'ai pas étonné d'apprendre que les Femen pouvaient être liées au financier Soros dont le fils fréquente les soirées de charité organisées par les occultistes Lady Gaga et Marina Abramovic, tout comme la chantre des concerts nus Miley Cyrus.

Des gens de la mouvance naturiste comme Francine Barthe-Deloizy aiment à souligner que les manifestations de femmes nues existaient déjà dans l'Afrique coloniale, mais c'était alors des pratiques de sorcellerie traditionnelle puisqu'il s'agissait de manières de jeter des sorts. Ca n'a été repris de façon "moderniste" (ou "post-modernise") que, comme je l'explique dans mon livre "La Nudité, pratiques et significations" à la veille de la guerre d'Irak en 2002 par l’artiste californienne Donna Sheehan (décédée le 30 avril 2015) et son groupe « Baring Witness » (Donna Sheehan, ancienne agent du contre-espionnage américain - ça ça intéressera les chercheurs qui relient le mouvement hippie aux militaires - et disciple de la secte Synanon, allait ensuite créer la fondation "Global orgasm" qui tous les ans au moins de 2006 à 2013 (mais il semble que cette "institution" perdure encore même si on en parle moins) allait tenter de "modifier le champ d'énergie de la Terre " de provoquer des orgasmes simultanés tous les 21 décembre - fête occultiste du solstice d'hiver chez les néo-païens - ou parfois les 22 décembre en fonction de l'alignement astrologique entre Jupiter et Aries).

Indépendamment de cette "récupération" de la sorcellerie africaine,  l'origine véritable de l'utilisation de la nudité féminine à des fins politiques dans les pays développés remonte  à l’initiative de la pédiatre australienne Helen Caldicott, ancienne icône du combat anti-nucléaire aux Etats-Unis dans les années 1980 qui souhaitait faire un come back à la fin des années 1990 pour protester contre le maintien à un niveau élevé du budget des armements nucléaires, notamment aux Etats-Unis, malgré l’effondrement de l’URSS. En octobre 1999, profitant des craintes que suscitait le bug de l’an 2000 (on redoutait alors une apocalypse nucléaire provoquée par un incident informatique), elle organisa une marche nue avec le docteur Patch Adams dans les rues de San Francisco. Elle a souvent déclaré que l'idée leur est venue pour attirer l'attention des médias en lançant le sloge "nude not nuke".

Je repensais à cette affaire en écoutant ce matin le chrétien conspirationniste Fritz Springmeier qui rappelait dans cette vidéo "Demons, aliens, underground basis" à la minute 16, que dans les années 90 beaucoup de chrétiens croyaient à l'arrivée de l'Antéchrist en 2000, ce qui avait été aussi annoncé deux cents ans auparavant, mais que les "illuminati" ont reporté la date. Il est étrange que les amis du Dr Caldicott (sur laquelle on  ne sait pas grand chose) aient pensé à utiliser la nudité publique juste dans ce contexte là. Cela m'a fait songer à des sectes  millénaristes comme les Doukhobors qui se dévêtissaient volontiers en groupe et aussi au film "Les derniers jours du monde" de 2012 où la nudité avait une place importante.

Cela forme d'étranges convergences autour de l'Apocalypse... Et je ne comprends toujours pas pourquoi dans l'Evangile de Marc (Mc 14, 51-52) il y a un homme nu à l'arrestation de Jésus...

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