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"Les médiums" dans les BU
La bibliothèque LSH de l'Université Bordeaux-Montaigne est la première à s'être procuré mon livre "Les médiums". Gageons qu'il y en aura d'autres.
Etrangement cette bibliothèque n'a pas mon livre "La nudité" dans ses rayons, à la différence d'une douzaine de BU en France, ni aucun autre de mes livres universitaires.
Les choix d'acquisition des BU sont toujours un peu mystérieux.
Avis d'un lecteur belge sur mon livre sur les médiums
J'ai finalement lu avec beaucoup d'intérêt votre livre sur les Médiums, et comme convenu, je vous en livre mon appréciation.
Tout d'abord, comme je vous l'ai dit, je vous félicite de sa rédaction et de sa clarté, qui sont pour moi des qualités importantes.
Je ne suis pas un féru de sociologie, mais j'avoue que cette présentation, même sociologique, m'a beaucoup plu et surtout, m'a donné l'impression de ne gêner à aucun moment la densité du sujet traité qui est si difficile, il faut bien l'admettre, vu, comme vous le démontrez si bien, l'évanescence même, revendiquée ou non par cette "discipline".
Votre objectivité est d'ailleurs remarquable, et il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour y dénoncer un quelconque parti-pris de mépris ou d'adhésion. Ce qui rend votre étude si valable, c'est qu'il s'agit aussi de votre expérience personnelle, contenant des aveux susceptibles de vous discréditer dans le milieu universitaire. Mais c'est justement ce risque pris qui donne du poids à vos propos.
Personnellement, votre livre m'a enrichi de cette synthèse que je n'aurais jamais pu faire moi-même. Je suis donc heureux de l'avoir lu.
Je ne suis pas en mesure de savoir si vous avez eu affaire à assez d'échantillons pour que le reflet soit exact. J'ai parfois eu l'impression qu'il aurait fallu un plus grand spectre que simplement celles que vous citez. Mais peut-être est-ce l'inverse. Quoi qu'il en soit, il vous eût été impossible de devenir client de tous les médiums de France...
J'en viens au fond.
Manifestement, vous avez été impressionné par la réalité des choses subtiles et parfois étonnantes du domaine non cartésien et non rationaliste. Il est évident que tout ce "petit" monde récupère cet "occulte" à la fois abandonné par les grandes religions, et sur lequel pourtant elles ont souvent été, si pas fondées, du moins entretenues, même en faisant farouchement la guerre à ce qui y ressemblait chez les autres.
Ce qui m'a particulièrement frappé, c'est le nombre de "pseudo-enseignements" ou rites qui sont en réalité des débris de choses parfaitement traditionnelles et beaucoup plus unanimes qu'on ne le croirait à première vue, sans même que leurs porteurs en soient conscients.
Par exemple, l'état de crise-dépression (je puis vous donner les références d'un texte du Zohar qui le décrit admirablement) qui n'est autre que la tardémah des Hébreux ; la nécessaire union du ciel avec la Terre ; les allusions au léger et au lourd ; la nostalgie des talismans (origine grecque telesma) ; la rupture de l'ego, etc.
Personnellement, tous ces médiums me font penser à la comparaison suivante : imaginons qu'envahis comme nous le sommes par l'horrible musique-machine électronique, des milliers de jeunes incultes veuillent retrouver par eux-mêmes une musique (et sa pratique) semblable à celle de Bach ou de Mozart, mais sans conservatoire ni enregistrements etc., les écoles officielles s'étant toutes mises au hard rock. Cela donnerait quelque chose d'assez monstrueux, informe, mais non dénué d'intérêt, et parfois même peut-être sublime. Certains redécouvriraient certaines lois de l'harmonie, de la fabrique des instruments, de la notation, mais la tradition n'en serait pas moins perdue, non par leur faute, mais par celle des représentants de la tradition.
Quand le marxisme a dit que la religion était l'opium du peuple, la religion aurait dû répondre : "Non! La religion est basée sur une hypothèse de départ, à vérifier, et nous l'avons vérifiée." Mais le problème, c'est qu'elle était incapable et de vérifier l'hypothèse et d'affirmer cela, car depuis les premiers siècles (du Christianisme) elle avait NIÉ LA GNOSE et chassé tous les gnostiques ou prétendus tels. Les sciences exactes et athées ont donc comblé la soif légitime de connaître, et elles ont abouti maintenant à être capables de détruire la terre et de l'empoisonner. Pendant ce temps, la religion reculait la queue entre les pattes en admettant la science profane et en se retirant dans le domaine éthéré (et de plus en plus bête, il faut le dire) de la croyance. En gros, nous avons actuellement des sciences sans foi et des religions sans sagesse. Jamais ces religions ne récupéreront ceux qui, à tort ou à raison, ont été chercher de la "science" chez le New Age.
Le problème, c'est que pour retrouver la gnosis (le mot revient 29 fois dans le Nouveau testament !), il faut des sages et pas seulement des nostalgiques de la sagesse. S'il y avait des sages, ils seraient les seuls capables de rediriger ces pauvres médiums rêveurs qui, la plupart du temps ne possèdent rien en main. Mais leur désir n'en est pas moins légitime, même si la plupart ne seraient probablement pas dignes de recevoir cette sagesse.
En gros, donc, j'estime que l'occultisme (pratiqué, entre autres, par les pêcheurs-Apôtres qui voyageaient dans le monde subtil de la Mer du Monde) est une condition à toute révélation et science divine véritable, mais que beaucoup périssent dans la tentative, par manque de liaison avec ce qu'il faut capter, et par perte de la Tradition, de main en main, de la science des Anciens, qui est matérielle.
Un commentaire de mon livre consacré à Nietzsche
Cela m'avait échappé, mais en 2012, un certain "Pripri" sur Senscritique.com avait produit un compte-rendu très bienveillant de mon livre "Individualité et subjectivité chez Nietzsche".
Je ne veux pas ici "commenter ce commentaire". Beaucoup de gens vivent avec Nietzsche toute leur vie. Ca ne sera pas mon cas. J'ai croisé sa pensée à 17 ans, "Individualité et Subjectivité chez Nietzsche" est un mémoire que j'ai soutenu en Sorbonne à l'âge de 21 ans, puis que j'ai transformé en livre dans les années 2000. Les deux ou trois universitaires à qui je l'avais transmis n'ont pas jugé utile de le faire. Tant mieux si des personnes sur le Net reconnaissent à l'ouvrage quelque mérite, et s'il les aide à rassembler quelques problématiques - il était surtout destiné à cela, ratisser, rassembler, mettre un peu en ordre, et rien de plus. Je pense aujourd'hui qu'à la différence de ce que pensait Nietzsche, le problème de l'individualité doit se pense par rapport à "l'autre monde" dont il avait un peu trop vite refermé la possibilité. Mon dialogue (critique) avec les médiums qui ne fait que commencer porte sur ce thème là.
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« Individualité et subjectivité chez Nietzsche » est le fruit d’un travail précis et honnête.
L’auteur, Christophe Colera, se propose dans les premiers chapitres d’exposer les deux facettes de la critique nietzschéenne de la notion de sujet et de subjectivité - thème académique mais pas inintéressant, et s’approche naturellement dans le dernier d’une définition de ce que serait l’individualité aux yeux du « plus sublime des » syphilitiques. La plume de l’auteur est la plupart du temps très lisible, un peu mécanique mais puisqu’il se paye le luxe précieux de confronter ses thèses à celles de commentateurs plus renommés que lui (Heidegger, Jean Granier, Michel Haar et même Luc Ferry qui avait commis avec quelques autres un Pourquoi nous ne sommes pas nietzschéens) tout ça donne vite au lecteur un air très respirable. Si l’ouvrage est truffé de coquilles, la lecture n’en est pas pour autant rendu si désagréable, les chapitres étant aérés et les références au texte nietzschéen nombreuses et très pertinentes.
Une fois débarrassés des questions de forme, vous allez évidemment me demander ce qu’il y a au fond de la marmite. Comme je l’ai déjà écrit, les deux premières parties bien qu’assez classiques ne manquent pas de pédagogie et de précision pour exposer les différentes critiques que Nietzsche adresse à l’encontre de la notion de sujet. Le premier chapitre se contente de servir d’introduction correcte à cette critique en passant notamment en revue les raisons extra-épistémologiques qui ont motivé Nietzsche - pêle-mêle : l’importance du cas de la Grèce présocratique (où le sujet moderne n’existe pas), la volonté constante chez Nietzsche de dépasser sa maladie par la philosophie et pour finir l’influence majeure de l’art comme (nouveau ?) paradigme de la pensée. Le deuxième chapitre lui va au cœur du propos de Friedrich et énonce les arguments que ce dernier emploie à mainte reprises contre les avatars du sujet. Qu’il s’agisse de l’âme chrétienne, du libre-arbitre ou de la subjectivité libérale moderne (que Nietzsche hérite de sa lecture de Tocqueville selon l’auteur) chacun se voit mis à la porte de la Gaya Scienza dont le physionomiste (« Encore un black ! » « Non un allemand. ») est parmi les plus sévères que je connaisse. Le troisième chapitre est évidemment le plus dangereux car il s’agit là de réunir ce qui a été intentionnellement disséminé par le généalogiste à la fois dans les œuvres publiées - principalement le Gai Savoir, Ecce Homo et Par-delà bien et mal mais tristement pas la Généalogie de la morale qui est trop souvent exploitée par l’auteur comme un texte uniquement critique – mais également dans les Notes posthumes.
Quid alors de cette reconstitution à la Isis ? Il me faut tout de suite reconnaître que l’auteur ne démérite pas et prend le soin d’accuser premièrement l’indécrottable aspect métaphorique de la pensée de l’individualité chez Nietzsche, deuxièmement le caractère incertain d’une telle recomposition et troisièmement le paradoxe qui nourrit cette conception déterrée. En effet, cette individualité nietzschéenne qu’il faudrait retrouver repose sur trois éléments majeurs de la philosophie du moustachu qui la soutiennent (l'individualité, pas la moustache). Le premier élément c’est la nouvelle conception du Corps qui marque l’arrêt de mort de la distinction sujet-monde et ouvre quelque part la voie au Dasein heideggérien ; ‘’l’individu’’ avant d’être tel est d’abord un corps, une multiplicité d’affects, de volontés qui combattent les unes contre les autres pour imposer leur perspective. Le deuxième élément c’est la doctrine de l’Eternel Retour du Même dont la conception cyclique du temps permet, si elle est tenue pour vrai par l’individu, d’atteindre le troisième élément capital et nécessaire qu’est l’ego-fatum, pendant théorique de l’amor fati.
C’est ici que réside le paradoxe de l’individualité nietzschéenne : l’individu n’est certainement pas une unité mais une multiplicité (d’affects, de petites volontés) qui se donnent l’apparence de l’unité, qui se croit identique à elle-même à travers le défilement des instants. Plus précisément encore c’est sur l’instant que repose l’individualité que reconstruit ici Christophe Colera : l’individu n’est pas ni ne se fait lui-même, il est fait à tout bout de champ. A chaque instant c’est par un devoir-être (!), par une sélection éthico-pratique qu’il advient tout en étant dépassé par ce qui le meut (soit les instincts nihilistes triomphent, soit ce sont les instincts supérieurs – il n’y a pas de voie intermédiaire ou attentiste dans cette ‘’éthique’’). Christophe Coléra écrit : « Le vouloir issu d’une solitude individuelle se révèle ainsi comme étant virtuellement porteur d’une volonté passive-active du monde, laquelle est indéfiniment en attente de sa reprise dans un instant quelconque, sans sujet pour en gouverner le destin » (p.126). On oubliera donc les versions à l’aspartam d’un Nietzsche-Victor Novak éducateur, venu prêcher la bonne parole pour élever les bonnes âmes humanistes à la libération de l’aliénation et au sapere aude des Lumières. ‘’L’individu’’, du point de vue de la volonté de puissance, est l’outil de cette dernière. ‘’L’individu’’, du point de vue de la conscience claire, n’est individu que lorsqu’il accepte de se comprendre comme volonté de puissance, lorsqu’il accepte de se voir comme « plusieurs âmes dans un seul corps » - comme voulu par un Destin.
On pourrait objecter à nos auteurs que la notion d’individualité perd alors complètement son sens : l’individu se retrouve entièrement soumis, à chaque instant, au travail interprétatif de ces petites âmes, de ces affects qui cherchent à commander la perspective sur le monde, qui cherchent à imposer les mobiles de l’action à venir aussi. Eh bien c’est exactement ça, l’individualité est toujours à venir et ne cesse jamais de l’être (sinon la circularité du temps perçue via l’Eternel Retour n’aurait pas lieu d’être pensée) et l’individu n’advient qu’en acceptant de jouer le jeu de son Corps, en évitant de se méconnaître au point de se mortifier (soi ou les autres d’ailleurs). Les vieux briscards ne s’étonneront pas du paradoxe car Nietzsche n’a de cesse de penser en-dehors, à côté, en-deçà des antinomies du langage. En une phrase : « la transmutation de l’individu en monde, l’éclatement du sujet, se joue là dans un acte pur, c’est-à-dire dans un verbe pur, à l’infinitif, sans sujet grammatical et, qui plus est, un verbe qui possède les deux modes actif-passif » (p.126). Moralité de l’histoire : devenez ce que vous êtes.
Des nouvelles du livre "La nudité"
"La nudité pratiques et significations" a reçu, lors de sa publication, des commentaires contrastés. Une maître de conf en anthropologie l'avait étrillé en lui reprochant d'être trop partiel. D'autres recensions académiques avaient été plus clémentes, mais Parutions.com avait été hostile aussi et le livre a eu surtout du succès, au début, auprès des bloggeurs comme Lili Castille ou un chroniqueur du Mague, et des journalistes.
Aujourd'hui, grâce à ce livre, mon nom est cité dans des journaux du bout du monde : La Nacion (journal argentin - un journal colombien m'avait aussi cité en 2014 mais sans le titre du livre) le 2 février dernier, ou La Prospérité (République démocratique du Congo), le 20 février.
Mais je suis surtout touché par son succès auprès des Internautes, alors que l'éditeur ne cherche guère à le faire connaître. Sa diffusion repose principalement sur ce bouche à oreille. Ainsi un groupe a été constitué autour du livre sur Facebook, qui compte plus de 500 membres. Et récemment je tombais sur ces commentaires très touchant sur Priceminister.com :
par jacksonrcsb le 28/02/2012
Belle étude que nous propose là, Christophe Colera. Très documentée, sans prosélytisme elle retrace le rapport des société à la nudité à travers les ages et les différentes civilisations.
* * * * * Bien documenté et passionnant, tout simplement!
Ce n'est pas tous les jours que l'on reçoit 5 étoiles pour ce que l'on fait.... J'apprécie que les commentateurs soulignent ma neutralité et le refus de faire du prosélytisme. Un des buts du livre était en effet d'arriver à traiter le thème sur un mode qui ne soit ni hostile ni apologétique. Depuis 9 ans, ce soutien des lecteurs m'aura été précieux.
Mes soi-disant propos dans "Psychologies.ru"
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Cela m'avait échappé mais mon nom est cité dans un article intitulé "Нагота: как мы к ней относимся?" et publié dans Psychologies.ru n°112 du 27 juillet 2015.
Après avoir passé cet article au traducteur automatique (Google Translate), je découvre le contenu en français des propos qu'on m'y prête. Les voici : " "Si le corps est séparé de nous, notre attitude à son égard est réduite à admirer ou à l'utilisation pratique, - dit le sociologue Christoph Kohlera (Christophe Colera). - Si nous nous identifions avec nos corps, nous vivons, le sentir avec une inséparabilité, nous ressentons pour lui une forme particulière de bonne volonté" ".
Les traducteurs automatiques dévient parfois le sens des mots, mais, même avec un effort important pour tenter de retrouver le sens original du propos, force est de constater qu'il ne veut rien dire. En réalité je n'ai jamais prononcé ces paroles, même dans une autre revue, et je n'ai jamais été interviewé par Psychologies.ru. Les deux phrases qu'on vient de lire ont été tout bonnement inventées. Je n'ai jamais pu dire que le corps étant "séparé de nous" pouvait être admiré ou utilisé, ni qu'en se sentant inséparable de lui on éprouvait pour lui de la bonne volonté. Cela n'a aucun sens. Bien sûr que le corps séparé de notre conscience peut être utilisé ou admiré, mais il peut aussi être méprisé, détruit etc, et je ne vois pas pourquoi en s'unissant à lui on ferait preuve de plus de bonne volonté... La problématique de la séparation et de l'union avec le corps est un thème que je n'ai jamais traité parce qu'il ne me paraît pas du tout pertinent pour comprendre le sens qu'on donne à la nudité. Je ne vois pas du tout où le journaliste a pioché ces propos sinon dans son imagination.
Je suis très flatté d'être cité par une revue moscovite car j'aime beaucoup la culture russe (j'ai d'ailleurs été cité à meilleur escient dans une revue russe en 2014 ici). Mais là, force est de signaler que cette citation est une pure invention.
Séance de dédicaces à la librairie "Les Lettres du Temps" (Paris)
Séance de dédicaces à la librairie "Les Lettres du Temps" (Paris)
Christophe Colera dédicacera divers ouvrages dont « La nudité pratiques et significations » et son dernier livre « Incursion en classes lettrées » (Editions du Cygne)
à la Librairie "Les Lettres du Temps", 19, rue Campo Formio, 75013 Paris (métro Campo Formio ou Nationale)
le jeudi 19 novembre 2009 à partir de 18 h 30
Venez nombreux et faites circuler l'info !
Localisation de mes derniers ouvrages dans les bibliothèques universitaires
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Titre: | La nudité [Texte imprimé] : pratiques et significations / Christophe Colera |
Auteur: | Colera, Christophe |
Le livre est aussi à la bibliothèque municipale de Marseille, et celle de Nîmes.
A l'étranger Yale , Harvard, Stanford en ont déjà fait l'acquisition. Idem la bibliothèque universitaire de Genève, la bibliothèque publique de Genève, celle de Neuchâtel, la bibliothèque municipale de Lausane, la librairie du Congrès aux Etats-unis, la Bayerische Staatsbibliothek.
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Titre: | La Guerre d'Espagne vue de Barcelone [Texte imprimé] : Mémoires d'un garde civil républicain (1936-1939) / José Colera ; traduit de l'espagnol et annoté par Christophe Colera |
Auteur: | Colera, José (1905-1990) |
![]() | Stuttgart, Württembergische Landesbibliothek <24> |