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Articles avec #christianisme tag

Les vices de la médiumnité selon John G Lake

22 Février 2018 , Rédigé par CC Publié dans #Médiums, #Christianisme

John G Lake (1870-1935) fut un grand prédicateur pentecôtiste qui pratiquait la guérison des malades en application des préceptes de l'Evangile. Extrait de son célèbre livre "Heavenly Authority" à propos des médiums et de ceux qui pratiquent le spiritisme (éditions de GodSounds 2017 p. 53) :

"Nous avons un voisin qui est un ardent spirite. Un jour il m'a accompagné en ville et il m'a raconté combien cela le fascinait. Et puis la semaine dernière il est parti avec la femme d'un de ses camarades. J'aurais beaucoup à dire sur ce sujet. J'ai observé les progrès et les processus du spiritisme depuis des années, et ça finit généralement comme ça. Cette tendance tire vers le bas, pas vers le haut, vers l'égoïsme et la sensualité. Mais non, nous quand nous avons une difficulté dans notre esprit, nous allons vers le Père des esprits (Dieu). Quand nous avons une difficulté dans notre âme, nous n'allons pas vers l'esprit du monde, la chair et le diable. Le problème est dans notre consécration. Nous n'avons pas une bonne vision de la consécration du chrétien et de ce qui la constitue. Le Seigneur apporte un salut pour l'esprit, un salut pour l'âme et aussi un salut pour le corps".

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Le livre de Bernhard Koch sur le Maharishi du Mont Kailash

14 Janvier 2018 , Rédigé par CC Publié dans #Christianisme

Bernhard Koch est un érudit allemand qui exhume des aspects peu connus du christianisme comme la vie d'Hilarion de Gaza (4e siècle), ou celle de Maria Woodworth-Etter (la "grand mère du pentecôtisme).

En  2008 il a publié une synthèse des témoignages de Sadhu Sundar Singh sur le Maharishi du mont Kailash, un musulman d'Alexandrie né en 1594 qui, après avoir été converti par un certain Jernaus "neveu de St François Xavier" en Egypte (1506-1552), aurait vu Christ lui apparaître, celui-ci lui ayant révélé qu'il ne mourrait pas avant le retour du Messie, de sorte que ce Maharishi (sage) qui vit sur l' "Olympe de l'Inde" (le mont Kailash) aurait aujourd'hui plus de 400 ans. Il est d'ailleurs une référence importante du prédicateur pentecôtiste indien déjà mentionné sur ce blog Sadhu Sundar Selvaraj qui a lui-même écrit un livre sur ce Maharishi en 2011.

Sadhu Sundar Singh (1889-1929) lui aussi converti au christianisme a rencontré ce sage en 1912, puis à nouveau semble-t-il en 1916 (il en a parlé dans le magazine indien Nur Afshan du 14 juillet 1916 et le 27 juillet 1917), et il est retourné sur ses traces en 1929 sans qu'on sache s'il l'y a retrouvé puisque sa mort dans l'Himalaya fut mystérieuse.

Les témoignages de Sundar Singh que B. Koch mobilise ont été synthétisés une première fois par le missionnaire Oskar Liebler en 1923 à partir des conférences qu'il a données à Berlin (probablement en 1920 puisqu'il fut cette année là à Oxford).

B. Koch utilise aussi la biographie de Sadhu Sundar Singh publiée par Rebecca Jane Parker (1865-1946), de la London Missionnary Society,  en 1922 et "Sâdhu Sundar Singh, Ein Apostel des Ostens mid Westens, Mûnchen, 1914" du théologien très actif dans la réconciliation entre catholiques et protestants Friedrich Heiler (1892-1967) qui eut des échanges épistolaires avec le sage en 1924-1925 (il est identifié comme son introducteur et sa caution principale auprès des protestants continentaux, avec le Dr Nathan Soedblom). Il aurait peut être aussi pu utiliser les travaux du chanoine BH Streeter et AJ Appasamy.

(Les auteurs allemands comprenaient mieux Sundar Singh que les Français. NB : ainsi le journal La Croix du 4 avril 1922 en p. 4 dans sa "revue des revues" rend compte d'un article du catholique Léonce de Grandmaison de janvier-avril 1922 qui rend compte d'une façon positive de l'oeuvre évangélisatrice de Sundar Singh, sans dire un mot de sa rencontre avec la Mahashi de Kailash - Alfred Loisy dans le numéro Revue critique d'histoire et de littérature du 1er mai 1924 p. 186 dans son compte rendu du livre de Heiler fait de même. ll y aurait eu une campagne jésuite contre lui mais aussi d'un théologien protestant suisse selon Recherches de sciences religieuses de 1926 - mortel intellectualisme !).

En 1912 à l'occasion de ses pérégrinations dans l'Himalaya, il glisse sur les pentes, perd connaissance et se retrouve devant la caverne de l'ermite et y trouve un vieil homme couvert de cheveux très longs avec une barbe qui lui descend jusqu'aux pieds. Il lui explique  qu'il est né il y a 318 ans. ll lisait le Nouveau testament sur un parchemin grec oncial écrit à l'époque de Constantin que lui avait remis Jernaus et qui avait appartenu à François Xavier (p. 23). Il fut missionnaire pendat 25 ans et apprit 21 langues. Devenu vieux, il décida de se réfugier sur le mont Kailash pour y finir tranquillement ses jours. Ii vivait dans un antre entouré d'herbes qui lui permettaient d'affronter le froid (il en fit absorber à Sundar Singh).

Las de la vie il pria Jésus des heures pour être amené au ciel. Un jour il vit le ciel s'ouvrir, Jésus lui apparut et lui qu'il l'avait lavé de ses péchés et qu'il serait maintenu en vie jusqu'au retour du messie pour prier et combattre les démons (p. 25). Jésus repartit, des saints vinrent le féliciter chaque jour (sur la présence des saints voir Hebreux 12:1 et Hebreux 12:22-24, l'apparition de Samuel à la pythonisse 1 Samuel 28:15, et la transfiguration Matt 17:1-13). Peu de temps avant la visite de Sundar Singh (1912), le Maharishi avait reçu la visite de St François d'Assise, St Polycarpe de Smyrne et Linus (le véritable auteur de l'Imitation de Christ et non pas Thomas a Kempis). Depuis lors, il voyagea par l'esprit là où le Seigneur lui demandait de se rendre pour aider tel ou tel comme jadis St Paul (Colossiens 2:5) ou Elisée (2 rois 5:26), sans que le fidèle ait besoin de le prier ni que le fidèle puisse prier pour autrui car les autorisations d'intervention viennent de Dieu.

un jour il a rencontré Jean le Baptiste qui lui raconta avoir aperçu Jésus au désert en restant caché derrière un arbre, peu de temps après sa tentation (p. 39). Les anges étaient présents, et les prophètes Moïse, Elie, Samuel et Adam qui chantaient la louange du Seigneur. Tous voulaient se sacrifier à sa place mais Jésus leur expliqua pourquoi c'était impossible. Il explique aussi aux animaux pourquoi la mort les a atteints comme l'humanité après la Faute d'Adam.

Jean le Baptiste lui parle aussi et Jésus lui annonce son martyr prochain. Après sa mort Jean alla instruire les âmes des morts sur la résurrection prochaine.

Sur l'Au-delà, le Maharishi dit à Sundar Singh : une âme sauvée par le sang de Jésus est voit un ange en mourant et perd toute crainte. Une âme non sauvée est reçue par des anges sataniques et répugnent à quitter leur corps. Au début l'âme ne ressent pas qu'elle a quitté le corps, dans un second temps un guide angélique la conduit devant deux chemins : un qui mène à la lumière de Dieu, un autre est obscur. Ceux qui ne supportent pas de par leur nature la lumière de Dieu choisissent nécessairement le second (p. 46). Au troisième stade ceux qui sont sur le chemin de lumière découvrent la joie éternelle, sont lavés de leurs derniers péchés, et introduits dans leurs maisons célestes d'où ils loueront Dieu et aideront les vivants. Les autres sont couverts de blessures qui résultent de leurs péchés terrestres et informés de leur prochaine chute dans le lac de feu au Jour du Jugement, sans rémission possible (Hebr 10:26-27).

Un jour le Maharishi eut affaire à un esprit sans repos, celui d'un brigadier de police qui errait dans le désespoir. Le Maharishi pria. Dieu lui envoya un ange qui lui fit savoir que le jugement de Dieu serait inévitablement négatif.Le Maharishi insista. L'angle plaça le mort devant le Seigneur qui se tint devant lui dans une lumière seulement atténuée, mais même cette lumière là l'esprit du policier ne put la supporter et il s'enfuit.

Au contraire le Maharishi un jour se rendit par l'esprit dans une compagnie d'anges auprès d'une parisienne mourante de 21 ans nommée Maggie ou Margot en français. 15 minutes avant sa mort les anges touchèrent les yeux de la jeune fille et elle put voir immédiatement à son chevet une armée d'anges et des parents décédés en Christ. Elle remarqua aussi une échelle dorée. Elle voulut consoler sa mère qui était près d'elle en lui disant ce qu'elle voyait mais la mère et les autres gens de sa famille présents crurent qu'elle délirait. Ses derniers mots furent : "Entre tes mains je remets mon esprit". Désespérée sa mère se jeta sur son corps décédé. Margot tenta de continuer à la consoler mais sa mère ne le percevait pas. L'âme de la jeune fille fut accueillie au Ciel par Jésus, elle reçut sa demeure céleste en récompense de bonnes actions qu'elle avait elle-même oubliées et, qui plus est, une couronne avec quatre pierres précieuses du fait des quatre personnes qu'elle avait conduites à Jésus à divers moments de son existence terrestre. Les appartements célestes sont cités par Paul (2 Corinthiens 5:1). p. 50

Sur l'expérience de la voie obscure, on peut se reporter, sur You Tube, à l'expérience de mort imminente (EMI) d'Howard Storm professeur d'arts plastiques en visite à Paris le 1er juin 1985, et sur les maisons célestes voir l'EMI de ce pasteur nord coréen qui coïncide exactement avec celle de Kim Sang-ho l'associé du pasteur coréen de cette vidéo,  David Paul Yonggi Cho (né en 1936, fondateur après une guérison miraculeuse en 1958 de l'Eglise du Plein Evangile Yoido à Séoul, son église compte maintenant plus de 500 missionnaires et il a été condamné en 2014 à cause de malversations financières de son fils) : il eut une attaque cardiaque après le décès de sa femme, qui entraîna son propre décès attesté par un médecin (et le pasteur organisa lui-même sa cérémonie de funérailles). Il se réveilla pendant le dernier cantique juste avant d'être mis dans son cercueil (trois jours après le décès). Il raconta : au moment de son décès, il vit trois étoiles tomber du ciel. C'étaient trois anges. Ils lui dirent : "Allons à ta maison". Deux le prirent chacun par un bras et le troisième les conduisait. Il vit son corps sur Terre. Ils survolèrent la Terre jusqu'au pôle Nord et là prirent une autoroute vers le Ciel. Il vit des âmes emprunter cette route. Les anges lui dirent que cela prendrait un jour. Il fut accueilli dans la Jérusalem céleste par Jésus et les anges. Il vit le roi David, St Etienne, puis une rivière entourée d'arbres, avec des bancs, des anges, des fruits revigorants, de la beauté. Il arriva dans un auditorium où des milliards d'âmes louaient Dieu dans la lumière. Jésus lui fit visiter des endroits. D'abord à sa demande la demeure de sa femme (min 7'35). Sa femme y était avec de beaux vêtements. Elle était très belle (alors que sur Terre elle ne l'était pas), elle ressemblait à Jésus, renouvelée par lui. L'arrière de sa tête brillait comme un diamant parce que son père était si en colère qu'elle soit allée à la messe un dimanche qu'il lui avait donné un coup derrière la tête avec une pierre (minute 10). Ce détail ressemble à l'image des pierres précieuses accordées à Margot (ci dessus). Le pasteur coréen vit aussi la beauté de la maison de sa femme parce qu'elle avait nettoyé l'église souvent dans l'abnégation sans être remarquée, tandis que la sienne était plus petite et sans toit. Jésus lui dit qu'il devrait retourner sur Terre pour réaliser la construction du toit avec ses bonnes actions.

Marishi a aussi rencontré l'esprit du fils de la veuve de Naïn, celui que Jésus ressuscita (Luc 7:12-15) qui fut ensuite selon lui parmi les 7 disciples que le Christ envoya ensuite deux par deux en mission à travers le monde (Luc 10: 1-12). Un philosophe athénien connu vint à lui par l'esprit pour lui dire qu'il avait vécu à l'époque de Jésus et avait rencontré le fils de la veuve de Naïn après sa résurrection. Et il rencontra aussi un autre philosophe qui était parti à la recherche de Jésus après le miracle de la piscine de Bethesda.

Selon la biographe d'Appasamy, le 14 juillet 1916 et le 27 juillet 1917 la revue Nur Afshan parla d'une nouvelle visite de Sundar Singh au Maharishi chrétien. Ceux qui devaient l'accompagner avaient eu des empêchements.Sundar Singh y raconta ainsi cette deuxième rencontre où le Maharishi avait vu en esprit les compagnons de Sundar Singh l'abandonner un à un.  Il lui a été expliqué à nouveau l'envoi des saints pour aider les vivants (parce que ceux-ci ont une meilleure compréhension des problèmes humains que les anges). Le Maharishi lui enseigna aussi sur la base de Jeremie 1:5 que les âmes humaines existent dans le projet de Dieu avant le corps (Zac 12:1) mais pas de toute éternité.   Le Maharishi lui parla aussi d'un lama bouddhiste qui était venu le voir et avec qui ils avaient évoqué Kartar Singh, un martyr chrétien sikh du Penjab.

Maharishi lui expliqua que le sage Vishvamitra de Benares était un des rois mages (alors que dans la tradition hindoue il est très antérieur au Christ) qui prépara ensuite le terrain à St Thomas pour l'évangélisation du pays. Dans leur lignée il y aurait eu en 1916 24 000 missionnaires cachés en Inde.

Du dernier voyage de Sundar Singh dans l'Himalaya on ne sait rien puisqu'il n'en est pas revenu.

Sundar Singh aura été finalement assez discret sur le Maharishi même lors de ses tournées en Europe dans les années 1920 parce qu'il estimait que sa mission était d'annoncer Jésus et non le Maharishimi (biographie de Liebler et celle d'Appasamy et Streeter). Selon Heiler un sadhu hindou et des marchants tibétains auraient parlé de ce Maharashi chrétien croisé dans les montagnes. Une certaine Miss Dobson dans les années 20 parla dans une université américaine du Maharishi et un étudiant lui dit que son père ingénieur dans le nord de l'Inde lui en avait parlé avant de mourir (p. 71). Dans les archives du pr Heiler se trouve une lettre de Yunas Singh datée du 20 avril 1926 qui explique qu'il a entendu parler de l'ermite à Dwarahat puis en 1916 il a interrogé des marchants tibétains et Bhotiya qui a parlé d'un très vieil ascète parmi ceux qui vivaient dans les cavernes secrètes. Maria Humphrey née Von Kalben, dans une lettre de St Georgsberg près de Ratzeburg du 28 janvier 1927 écrit que sa soeur a entendu d'un certain M. McMullan que quelqu'un avait entendu parler d'un homme vieux de plusieurs siècles vivant dans l'Himalaya. La propre belle mère de Mme Humphrey décrivait cet homme comme étant en contact avec les saints.

Le Sadhu John Nelson dit avoir entendu un officiel gouvernemental affirmer qu'il avait vu le Maharishi lui apparaître et le bénir. Il prétend aussi que l'ex gourou devenu chef de l'association des missionnaires secrets lui a confié en 1929 : qu'Il y a 8 ans en 1921 il était une mauvaise personne, mais dans la zone du mont Kailash il vit apparaître un homme au corps couvert de cheveux qui le convertit au christianisme, et qu'il apprit que l'homme avait plus de 300 ans".

Heiler reconnait que les sceptiques trouveront ces témoignages trop indirects mais que beaucoup de gens autour di mont Kailash croient à son existence.

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Quand le culte marial ne mène pas à Dieu...

13 Janvier 2018 , Rédigé par CC Publié dans #Christianisme

Dans un entretien accordé cette semaine à Paris-Match, l’acteur Alain Delon évoque son rapport à la religion, et surtout à la Vierge Marie. « Ma passion, c’est Marie. Parce que j'aime cette femme, j'aime tout ce qu'elle fait […] Je lui parle, je lui dis des choses, je lui demande des choses. Elle m’apporte un soulagement, elle m’apporte une compagnie que je n’ai pas, elle est toujours là. ». Pourtant par ailleurs dans la même interview "il confesse ne plus croire en Dieu et demeure certain que, post mortem, «on ne devient qu'un corps qui pourrit sous terre". "Elle, au moins, ne souffre plus. Elle repose. Sans elle, je peux partir moi aussi" confiait-il récemment à la mort de l'actrice Mireille Darc.

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Les prophéties autour de Donald Trump

6 Janvier 2018 , Rédigé par CC Publié dans #Christianisme

Les prophéties autour de Donald Trump

Aux yeux des évangéliques américains les démocrates sous Obama étaient liés à l'Islam (Huma Abedin adjointe d'Hillary Clinton"pakistano-américaine née dans le Michigan en 1976, qui a grandi en Arabie saoudite qui finança 20 % de la campagne de Clinton, laquelle et restait en contact à travers notamment sa mère avec la Ligue mondiale musulmane wahhabite), aux scandales sexuels, (voir les fuites de mails de Wikileaks notamment celui du 8 octobre 2015  de John Podesta , avant qu’il ne soit le directeur de campagne d’Hillary, authentifiés par signature cryptographique, annonçant qu'il allait recourir aux services d’Uber et chauffer une piscine pour y mettre des enfants de 11, 9 et presque 7 ans, et ceux qui parlent de pizzas, de pastas, de sauce et de cheese. Pour certains ce serait un code : Cheese Pizza = CP = Children Pornography / Candy Porn, Domino = Domination / BDSM, Cheese = petite fille, Hot Dog = garçon etc . ») et à l'ésotérisme (voir le mail du 30 août 2009 d’H. Clinton à Abedin se terminant par « En croisant les doigts, la patte du vieux lapin hors de la boite dans l’attique, je vais sacrifier un poulet au Moloch dans la cour », celui 28 juin 2015 indiquant que Tony Podesta, était invité avec son frère de John, invité par l’artiste serbe Marina Abramovic chez elle à New York à une séance de « Cuisine spirite » - « spirit cooking »-, un rituel de la religion luciférienne du mage Aleister Crowley, auquel se livre aussi Lady Gaga - voir aussi les symboles suspects des artistes qui soutiennent H. Clinton, et le soutien du banquier George Soros, principal financeur de Clinton à la diffusion dans le monde du livre de Saul Alinsky « Rules for radicals » Alinsky que Clinton interviewa dans sa jeunesse, Podesta a préfacé un livre sur les extraterrestres). Cela a conduit ces évangéliques à voter largement pour Donald Trump.

Certains de leurs prédicateurs disent avoir reçu des paroles prophétiques de l'Esprit Saint qui vont au soutien de Donald Trump.

Ce fut notamment le cas de Lance Wallnau, né d’une mère catholique et d’un père protestant, Wallnau a été cadre dans l’industrie pétrolière pendant vingt ans  et enseigne à l’Université chrétienne du Sud-Ouest dans l’Oklahoma. Il a rencontré Trump dans ses tours (les Trump Towers à New York) alors qu’il n’était qu’un des dix-sept postulants à l’investiture républicaine . Et il affirme avoir eu une révélation directe de Dieu : Trump est la « boule de démolition » (wrecking bowl, un instrument de chantier qui n’existe pas en France) contre le politiquement correct (political correctness, c'est-à-dire la culture dominante de protection des minorités ethniques, religieuses et sexuelles et de mélange des culture) satanique qui selon lui emprisonne la société américaine (notamment parce que, selon sa conception, elle valorise l’homosexualité et la disparition des genres, attaque la famille à travers la promotion de la jouissance sexuelle généralisée étendue jusqu’à la pédophilie, et la vie à travers la liberté d’avorter assimilée par lui à un vaste sacrifice d’enfants au service d’un Moloch ploutocratique digne du paganisme archaïque). À ce titre Donald Trump est le « Cyrus » de notre époque.

Cyrus est l’empereur perse qui, bien qu’il ait été païen, demeure honoré par la Bible pour avoir permis aux Juifs en exil à Babylone de retourner en Terre sainte. Wallnau n’est pas le premier à identifier un  leader politique qui n’est pas très recommandable sur le plan de ses mœurs comme un Cyrus providentiel. L’écrivain Jean-François de La Harpe (1739-1803) avait eu aussi cette révélation à propos de Napoléon Bonaparte (l’homme qui mit fin à la politique antireligieuse du Directoire et signa un concordat avec le Pape) et en témoignait dans un cours juste avant sa mort . Dans le contexte américain la résonance est plus forte du fait de la synchronicité autour du chiffre 45 : l’élection devait investir le 45e président des États-Unis, et c’est le 45e chapitre du livre d’Esaïe qui commence par « Ainsi parle l’Eternel à son messie (celui qu’il a oint ), à Cyrus, qu’il saisit par la main droite, pour terrasser les nations devant lui ».

Comme La Harpe, Wallnau est un converti : il a adhéré à l’évangélisme en décembre 1973 dans une école militaire, à une époque où il croyait plus aux extraterrestres qu’en Dieu  quand il a vu un jeune évangélique entrer dans l’enceinte de l’école comme par magie sans même être repéré par les sentinelles. « Boule de destruction » est une chanson du répertoire de Miley… Cyrus, chanteuse à succès de l’époque, célèbre pour ses provocations sexuelles et clairement répertoriée comme « esclave des satanistes » par le milieu évangélique (voir ce livre p. 80-81).

Il affirme que le Saint Esprit lui a rappelé la distinction (issue du calvinisme) entre « grâce commune » (« common grace »), celle qui conserve la vie, et « grâce qui sauve » (« saving grace »), celle qui assure un salut à l’humanité dans l’ordre escathologique. Trump relèverait de la première : n’est envoyé par Dieu que dans l’ordre de la première et donc ne fera qu’empêcher les USA de tomber trop bas. S’ils veulent un véritable salut, il leur faudra prier plus, se convertir en masse, renoncer davantage à leurs péchés.

Il est d’ailleurs un des trois prédicateurs à avoir prédit (sous l’inspiration de l’Esprit Saint selon lui) la victoire à l’élection présidentielle de Donald Trump là où tous les pronostiqueurs donnaient son adversaire gagnante

Une autre prophétie concerne son gendre Jared Kushner. le 22 février 2014, Kim Clement (1956-2016) avait eu la révélation qu'un "homme humble", jeune, un génie, qui parle peu, associé à un nom qui évoque l'or, et qui renversera les géants, on rira de lui mais il mettra en échec les ennemis de l'Occident et d'Israël. K. Clement n'a pu voir son visage, un brouillard entourait les gens devant lui parmi lesquels il était. Selon sa fille Donné Clement Petruska, Kushner, né en 1981, pourrait être cet homme. Son rôle clé en juin 2017 dans la préparation de la visite de D. Trump en Israël ou sa visite en Irak en avril avant même celle du secrétaire d'Etat Tillerson. Kushner a déclaré qu'il avait seulement lu quelques lignes sur le Proche-Orient quelques minutes durant en attendant un télésiège au ski. Ivanka Trump a qualifié le fait qu'il ait tant appris en quelques minutes de "nothing short of amazing" (rien de moins que stupéfiante) ce qui est interprété par Donné Clement Petruska comme le fait qu'il s'est agi d'un apprentissage surnaturel, tout comme serait inspirée par l'Esprit saint son ascension actuelle dans l'administration Trump. En 2017 le premier ministre irakien s'était dit impressionné par sa connaissance de la région et le premier ministre israélien a laissé entendre qu'il le connaissait depuis longtemps. Il est à l'origine de la décision du président Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël.

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Sundar Selvaraj

31 Décembre 2017 , Rédigé par CC Publié dans #Christianisme

Sundar Selvaraj est né le 17 Mars 1962 à Janai au Bengale occidental, dans une famille catholique où il fut l'enfant premier-né mâle ce qui l'obligea à suivre la voie de son père devenu un prêtre hindouiste (qui faisait des sacrifices de sang aux démons) quand il avait 7 ans. Il s'est donc consacré à l'étude des mantras, et il était versé dans l'exécution des pujas (cérémonies religieuses). Il a même fait le kavadi - une forme de pénitence hindouiste, pendant 3 ans. A l'âge de 16 ans, il a recherché la faveur des divinités hindoues par les jeûnes, les pénitences et les pujas, afin d'être délivré du cycle de renaissance et être un avec Brahma - . En vain.

En juin 1978, il a assisté à une conférence sur la religion et la science, donnée dans un auditorium public. L'orateur parlait de l'évolution ce qui procurait au jeune Sundar avait une envie de devenir un neurochirurgien. Après avoir parlé pendant une demi-heure sur l'évolution, l'orateur a ensuite comparé la théorie de l'évolution à celle de la création par Dieu. Le sujet, même s'il était intéressant, déplut à Sundar parce que l'orateur avait parlé de Jésus-Christ.  A la fin de son message, l'orateur a invité à tous ceux qui souhaitaient recevoir Jésus-Christ comme leur Sauveur de s'avancer jusqu'à la scène. Comme l'expose une site chrétien " Même si Sundar sentit une impulsion de s'avancer, étant un hindou convaincu, il s'est rebellé contre cette impulsion. Soudainement, venant de son for intérieur, il a entendu une voix claire et audible lui parler. La voix disait: «C'est le vrai Dieu. Va et suis-le.» Sundar était estomaqué d'entendre une voix l'inviter à s'avancer et à accepter le Seigneur Jésus-Christ comme son Sauveur et son Dieu. Il a ignoré la voix. Mais, comme une cassette, la voix continuait à répéter «C'est le vrai Dieu. Va et suis-le.» Sundar a alors vécu une autre expérience surnaturelle. La chaise sur laquelle il était assis s'est mise à vibrer. C'était comme si la chaise le poussait à se lever et à aller. Il a saisi les bras de la chaise, décidé à ne pas bouger d'un pouce.

Pendant tout ce temps, la voix continuait à répéter la même chose. Alors, sans avertissement, il a ressenti une vraie main tangible sous son dos. La main l'a gentiment levé sur ses pieds. Interloqué, Sundar a cessé de résister. La main invisible mais vraie a alors pris sa main et l'a gentiment conduit à travers 3 rangées de chaises jusqu'au devant de la scène.

Il a rejoint environ 50 autres personnes qui s'étaient avancées pour recevoir Jésus-Christ comme leur Sauveur. Regardant vers le haut, Sundar a dit: «Jésus, si tu es le vrai Dieu, aide-moi s'il te plaît à être délivré du cycle de renaissance.» Il a alors mécaniquement récité ce que l'orateur a demandé de dire à tous ceux qui s'étaient avancés, «Seigneur Jésus, entre dans ma vie.»

Aussitôt qu'il eut prononcé ces mots, il vécut une autre expérience surnaturelle totalement inattendue. Il a ressenti quelqu'un verser comme de l'huile sur sa tête. Cela tombait sur sa tête et se répandait tout sur lui, il sentit alors une purification se produire dans son coeur. Comme si tous ses péchés et sa nature souillée étaient lavés et purifiés. Quand l'huile est parvenue à ses orteils, une paix indescriptible a rempli son être. Cette dernière expérience a totalement convaincu Sundar que le Seigneur Jésus-Christ était vraiment le Seul Vrai Dieu. "

Aux vacances de novembre suivantes (six mois plus tard) il lut les livres que lui avait donnés l'orateur, il entendit une voix en les lisant lui disant de baptiser. Il prit un uniforme scolaire pour faire croire qu'il avait un baptême  supplémentaire, se fit baptiser. Chaque dimanche après midi il apprit la Bible, et se rendit à la formation tous les dimanches après midi. Le 3 mars 1979 il fut baptisé chez des adventistes du 7e jour.

En septembre 1980 il intégra les pentecôtistes mais les trouvait trop bruyants. Il lut beaucoup l'Evangile jusqu'à ce qu'il fût convaincu de la vérité du baptême dans l'Esprit et intégra le courant pentecostiste. En septembre 1981 il eut 3 jours d'électrisation par l'esprit saint. ll en voulut les dons. Un autre homme de Dieu voyait les anges, et avait des voyages d'esprit. Selvaraj voulut cela. Il lut "The believer's authority" de Kenneth E. Hagin, pria sans cesse, et il lui fut annoncé qu'au bout de 180 jours les dons lui seraient donnés. Le 23 ou 24 septembre 1983 son esprit s'ouvrit, il vit pendant 20 mn Jésus sur la croix sous divers angles et les larmes coulèrent des ses yeux comme des rivières. Il put vérifier le soir en écrivant son journal que cela faisait bien 180 jours. Depuis lors à chaque fois qu'il prie il a une vision spirituelle. Cela ne lui suffisait pas. Il demanda à voir Jésus. En novembre 1983, comme il avait la charge de faire des prières pour le chef de son église, de 10 h à 17 h, il resta en prière et contemplation sans but, puis le soir, alors qu'il s'apprêtait à demander à Dieu de l'aider à prier pour les gens qui avaient écrit les lettres, Jésus entra par la porte de la pièce dans une belle robe bleue. Il fut ravi par sa grandeur. Jésus dit qu'il venait prier avec lui. Il se mit à genoux. Il lui dit de mettre la main sur chaque lettre, et lui même priait et pleurait pour chacune d'elles. Puis Selvaraj voulut voir la gloire de Jésus dans les cieux, et après des jours de prière il vit un saint plein de gloire dans sa pièce qui lui demanda ce qu'il lisait. Selvaraj lui demanda "Aya, qui êtes vous ?" et l'homme répondit "Je suis celui qui a écrit l'Apocalypse". Il lui fit ouvrir le livre, lui expliqua notamment comment les anges des sept églises qu'il y mentionnait se tenaient près de lui à Patmos et recevaient ses manuscrits pour les donner aux églises concernées, puis partit au bout d'une demi-heure. Depuis lors d'autres saints entrèrent dans sa chambre pour prier avec lui ou lui expliquer des morceaux des écritures. Isaïe est venu lui expliquer son livre.

Le 24 mars 1984 il se trouva dans un très beau jardin vert, deux anges de 8 pieds lui donnèrent la bienvenue au paradis. Il vit de nombreux enfants de 3 ou 5 ans. En 1985 alors qu'il priait à minuit il entendit un bruit d'ailes autour de lui. Il rechercha le calme et son esprit sortit alors de son corps. Il sentit un aigle dans son dos, comme dans Isaïe 40:31 qui l'ame,a dans une maison voir une personne pécher en secret pour qu'il en témoigne au jugement de la fin des temps.

En 1992 après avoir prié en langues pendant deux jours il fut capable de voir dans toute la pièce autour de lui avec une vision à 180 degrés. En 2006 Jésus lui a appris qu'il n'y aura pas de grand enlèvement avant les tribulations de l'Apocalypse contrairement à ce qu'enseignent les pentecotistes.

En 1997 lors d'une conférence en Afrique du Sud il a vu Andrew Murray et John G Lake prier pour le pays dans les cieux.

En 2003, il se rend pour la première fois à Washington DC invité par l'Eglise chinoise  (Chinese community church), puis il parle chaque année dans le New Jersey.

En 2013 avec le prophète indien Vincent Selvakumar il prévoit une maladie de peau qui gagnera le Pangasinan, mais il y eut une controverse sur la réalisation de cette prophétie.

En 2014 alors que son avion est retenu à Francfort, un prophète d'Israël lui révèle que Berlin sera la QG politique de l'Antéchrist.

Il a aussi des révélations sur la corruption des démocrates américains et l'onction de Trump (ce qui rejoint les inspirations de Lance Wallnau). Il pense que l'image de la bête dans les derniers jours sera un produit de l'intelligence artificielle (comme Theoneptie interprète la marque de la bête comme une puce électronique). Comme Allan Rich et d'autres protestants il pense que le pape François prépare l'accueil du monde à l'Antéchrist en faisant croire que toutes les religions sont une. Il a vu plusieurs fois G. Washington au ciel.

Il s'appuie sur 1 Samuel 28, sur la transfiguration et sur Matthieu  27:50-52 pour justifier la présence des saints à nos côtés sans que cela implique une invocation des morts comme chez les catholiques.

Dieu lui aurait dit que la Russie va envahir les USA si ceux-ci ne se repentent pas dans la forme où le prophète Joël le leur demandait.

Une question : son apologie du Maharishi du Mont Kalash n'est-elle pas New Age ?

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Une monarchie française d'ascendance davidique ?

9 Décembre 2017 , Rédigé par CC Publié dans #Histoire des idées, #Christianisme

C'est le Marquis de la Franquerie (André Lesage) qui l'expose dans "Ascendances davidiques des rois de France", un livre des années 1980 réédité en 2002 par les éditions Saint-Remi auquel on faisait référence il y a peu,  en partant de la déportation à Babylone (IV Rois 17), il montre que certaines populations transplantées en Assyrie s'enfuirent vers la Mer Caspienne quand cet empire s'effondra en 609 av JC et se mêlèrent aux cimmeriens qui ensuite firent partie des celtes. Gaulois pourrait venir de l'hébreu gôlâh (gaulau) mot qui apparaît pour la première fois dans Rois 15:19, et non pas de coq en latin. 

Le site ici note aussi "Peu après que les Israélites aient été transportés en Assyrie, les érudits remarquent l'apparition, dans ces régions, des Cimmériens et des Scythes. Les Assyriens appelaient aussi ces Cimmériens et ces Scythes  « Khumri », « Ghomri » ou « Gimiri » (d'après le roi Omri d'Israël) et « Iskuza » ou « Sacae » (dérivatif d'Isaac)." Il donne aussi des références plus précises que de la Franquerie à ce sujet : "L'historien Samuel Lyons apparente quelques-uns des peuples ayant habité l'Europe du nord-ouest aux Cimmériens. Comme il l'a écrit, il semblerait que les Cimmériens « soient le même peuple que les gaulois ou les celtes » (John Henry et James Parker, Our British Ancestors: Who and What Were They? [Nos ancêtres britanniques : Qui étaient-ils, d'où venaient-ils ?] 1865, pp. 23, 27).

L'historien et érudit George Rawlinson a écrit : « Il est raisonnable de dire que les Gimiri [ou Kymry ou Khumri] ou Cimmériens, qui apparurent en premier aux confins de l'Assyrie et de la Médie au 7e siècle avant notre ère, et les Sacae mentionnés sur la falaise du Behistun, près de 2 siècles plus tard, ne sont autres que Beth-Khumree [la Maison d'Omri] de Samarie, ou les Dix Tribus de la Maison d'Israël » (note sur sa traduction de l'Histoire d'Hérodote, Livre VII, p 378).

La linguiste et érudite danoise Anne Kirstensen est du même avis : « Il n'y a plus aucune raison de douter de la déclaration fascinante avancée par les experts étudiants les Dix Tribus, selon laquelle les Israélites déportés de Bit Humria – de la Maison d'Omri – sont les Gimirraja des sources assyriennes. Tout indique que les déportés israélites n'ont pas disparu de la circulation mais qu'ailleurs [à l'étranger], sous un statut différent, ils ont continué à laisser des traces dans l'histoire » (Who Were the Cimmerians, and Where Did They Come From? Sargon II, the Cimmerians, and Rusa I [Qui étaient les Cimmériens, et d'où venaient-ils ? Sargon II, les Cimmériens et Rusa I, traduit de l'anglais et du danois [Jørgen Læssøe, de l'Académie Royale Danoise des Sciences et des Lettres, no. 57, 1988, pp. 126-127)."

De la Franquerie développe ensuite la descendance de Japhet, les recherches linguistiques (contestées) de l'abbé Boudet sur les correspondances entre langues hébraïque et celtique.

En 585 av JC, Dieu punit à nouveau Israël sous Nabuchodonosor et fait égorger les princes de Juda (Jérémie, 52:10-11), mais les filles du roi Sédécias sont sauvées. Une d'elles, Tea-Tephi sera l'ancêtre des maisons royales européennes. Une tradition irlandaise fait de Jérémie un grand législateur (Ollam Fodhla) qui aurait amené Tea-Tephi  dans cette île où elle aurait épousé le prince Heremon, ce qui explique que la harpe de David figure sur le blason irlandais. Tandis que Joseph d'Arimathie oncle de la Ste Vierge (de la famille de David) serait mort à Glastonberry en 82 (sa petite fille aurait épousé le roi Lear).

Avec l'extinction du royaume de Juda en 585 av JC. Le droit d'ainesse passe à la branche des rois troyens mais Dieu promet de faire reverdir cet arbre (Ez 17, 18-24). Dans II Rois 7, 8-29 Dieu a promis à David une monarchie éternelle. Le Psaume 88 dit la même chose.

De la Franquerie cite toutes les ascendances antiques (notamment troyennes) que différents historiens attribuent à la monarchie française et les origines davidiques de la monarchie anglaise repérées dans de nombreux livres notamment le pasteur WMH Milner ("La Maison royale de Grande Bretagne, une dynastie qui dure" "The royal house of Britain an enduring dynasty" chap IX).

Le livre d'Hebert W. Armstrong "Les Anglo-Saxons selon la prophétie" et celui de Didier Apartian "Les Pays de langue française selon la prophétie" convergent pour voir dans ces deux peuples les héritiers des bénédictions faites à David, mais selon de la Franquerie l'ainesse selon la loi salique déjà applicable en Israël revient à la France car la maison royale anglaise n'est héritière que par une femme : Elisabeth II descend de Hildegarde, fille de Charlemagne. (NB : pour une critique de Milner voir ici)

Voir aussi en ligne Cohendy-Bray André - Ascendance davidique des rois de France.

 

Une monarchie française d'ascendance davidique ?
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"Faut-il croire aux prophéties politiques ?" de René d'Orfeuille (1883)

9 Décembre 2017 , Rédigé par CC Publié dans #Histoire des idées, #Christianisme

Notre époque étant très friande de prophéties si l'on en croit les vidéos sur le Net, il peut être intéressant, pour le volet catholique monarchiste de cette thématique, de se reporter à l'ouvrage du comte René d'Orfeuille (après tout n'avais-je pas du bien récemment dans un de mes livres et il y a deux ans sur ce blog du livre du chevalier Roger Gougenot des Mousseaux, "La Magie, ses agents, ses vérités, ses mensonges", Plon, Paris, 1854 contre la sorcellerie ?) de 1883 "Faut-il croire aux prophéties politiques ?"

Ouvrage prudent d'un homme qui précise en p. II de son introduction : "Mettant le pied sur le terrain périlleux de la Mystique divine et diabolique, nous nous souviendrons que nous sommes avant tout catholique et nous désirons ne pas prononcer une syllabe en contradiction avec l'enseignement de la Sainte Eglise Romaine. Nous espérons y arriver, car nos idées sont aussi celles d'un érudit, savant théologien, que sa modestie nous empêche de nommer, mais qui est notre maître et dont les enseignements nous ont depuis longtemps guidés dans celte périlleuse étude" (on ne saura pas qui est ce maître).

On dit peu de choses sur le Net du comte René d'Orfeuille, à part qu'il était monarchiste et licencié en droit. En 1866 il était questeur adjoint à titre officieux société des antiquaires de l'Ouest à Poitiers, puis il en est vice-secrétaire l'année suivante. Fonctions qu'il abandonne en 1868 en devenant attaché au cabinet de M. ie Préfet de Loir-et-Cher. Il décède en 1913 à Paris et la revue souligne que "son nom n'avait cessé d'être réputé en Poitou pour l'amour traditionnel de l'érudition qu'il tenait de ses ancêtres." Il a écrit un livre sur le Pèlerinage de Lucerne (en Suisse). On repère de lui aussi un hommage à deux cléricaux dans la Semaine religieuse du diocèse d'Alby de novembre 1873 et un article sur le traitement du clergé dans les Annales catholiques de 1876.

Le but de son ouvrage est de faire le bilan raisonné des prophéties qui se sont abattues sur la France après la défaite de Sedan.

Il croit à la prophétie de St Rémi rapportée par Hinemar et Flodoard promettant à la France de devenir le nouvel Empire romain, malgré les critiques de Saint Avît archevêque de Vienne contre cette prophétie. Pour d'Orfeuille, la promesse s'est transmise légitimement des Mérovingiens aux Carolingiens et aux Capétiens. La France fût châtiée pour l'impiété de Philippe le Bel avec la guerre de Cent ans mais sauvée par Jeanne d'Arc. Charles VII est puni d'avoir édité la Pragmatique (premier pas vers le gallicanisme) en se laissant mourir de faim devant la révolte de son fils. Charles VIII entre à Rome malgré les droits du pape et meurt sans postérité. "Louis XII convoque le conciliabule de Pise et il règne seul de sa branché. Les trois fils d'Henri II, soutien du protestantisme, disparaissent sans héritiers. Henri IV périt assassiné après avoir, accordé à. l'erreur les droits de la vérité, et, quand les traités de Westphalie ont sanctionné toutes les injustices, viennent les malheurs de la Fronde".

"Louis XIV humilia le pour voir pontifical et fil décréter par des évêques lâches et servîtes la déclaration de 1682, source de l'hérésie gallicane, et sa triste vieillesse fut suivie d'une longue minorité, comme si Dieu avait voulu que la France affaiblie ne put abaisser l'Eglise davantage. Puis est venu la Révolution, c'est-à-dire le grand châtiment (...). Les Parlements qui avaient persécuté les Jésuites remplirent la charrette du bourreau sauf les deux qui les avaient pris sous leur protection, le Parlement de Besançon et le Conseil de Colmar. Enfin les rois qui s'étaient dits indépendants de l'Eglise, ont entendu le peuple se déclarer souverain. Depuis, les usurpateurs ont été punis, l'un dans les neiges de la campagne de Russie, après avoir dit que le pape ne ferait pas tomber les armes des mains de ses soldats ; le second est monté en fiacre chassé par l'émeute qui l'avait élevé ; le troisième a eu Sedan, et nos désastres ont commencé le jour où nos soldats abandonnaient Rome et Pie IX."

Il croit aussi aux visions de Ste Hildegarde, reconnues par le Concile de Trèves, et estime qu'elles ne peuvent être que toutes angéliques ou toutes sataniques car l'ange qui l'inspirait n'aurait pas manqué d'avertir l'abbesse de Rupesberg (p. 14) si elle était trompée. Les prédictions de la Sainte qui comprennent des temps heureux pour l'Eglise puis une invasion par les barbares sont rapprochées d'une remarque de M. Le Play dans Constitution essentielle de l'humanité (p. 259) sur le fait qu'un jour les Chinois envahiront Paris. Puis, une fois les barbares évincés, la justice règnera à nouveau, Juifs et hérétiques se convertiront et Jésus reviendra (p. 20). "Sainte Hildegarde parlait de l'Église d'Allemagne, son pays, et il est évident que jusqu'ici ses prédictions se sont accomplies. Les désordres du clergé ont en effet été punis par la guerre entre les Guelfes et les Gibelins; le relèvement des études théologiques dans l'Eglise a eu lieu au xiir* siècle, âge des Thomas et des Bonaventue. Au triomphe incomplet de cette époque succédèrent d'abord la révolte du pouvoir civil, puis celle de Jean Huss et de Wiclef, celle enfin du protestantisme spoliateur. Le Concile de Trente n'a pas ramené à l'idéal les églises d'Allemagne et il faut, avant l'ère de prospérité, que les chapitres de Trêves et de Cologne se soient retrempés dans la pauvreté et la persécution." " Ste Hildegarde n'a pas dit dans combien de temps on reverrait le rétablissement du Saint Empire, époque, nous osons le croire, où s'accomplira dans son entier la prophétie do saint Rémi promettant aux rois de Franco l'empire du monde s'ils savent s'en rendre dignes. Alors les Juifs rentreront dans le giron de l'Eglise, et, malgré nous, nous nous souvenons et d'Ezéchiel montrant Jérusalem renaissante et du Livre des Macchabées qui, dans la description de l'alliance de la république juive et des Romains, annonce peut-être en une figure une réalité du testament nouveau. "

Joachim de Flore que l'auteur accuse d'avoir inventé la quaternité à la place de la trinité et d'avoir été mis à l'index ne retient pas son attention (pour lui le grand monarque était un Hohenstaufen), pas plus que "l'ermite italien Jean Kalta sorte de médium ou de démoniaque" (p. 22) - on ne voit pas à qui il fait référence. En revanche les prédictions de Ste Marguerite de Cortone, Ste Brigitte et Catherine de Sienne lui paraissent véritables et concordantes à la différence de celle de Nostradamus (fondées sur l'astrologie et donc condamnées par les conciles de Bordeaux et de Tours). René d'Orfeuille reste prudent sur Savonarole, trouve que Catherine Raconigni s'est trompée en ne voyant pas de concile complet avant le Grand Pape, alors que le concile de Trente a eu lieu, ce qui, à ses yeux, discrédite les autres prédictions. Il voit dans les prophéties de Saint Malachie une distorsion par Arnold de Wyon (16e s) et le dominicain Chicon auxquelles on fait dire à peu près ce qu'on veut (p. 27). Le Liber Mirabilis, vieille compilation de la fin du 16e s, comportait déjà des erreurs sur le début du 16e s. La prophétie de St Césaire qui en fait partie fut l'oeuvre d'un faussaire qu'on utilisa à tort en 1793 pour faire croire à l'évasion de Louis XVII.

Les prophéties de Ste Thérèse d'Avila qui annoncent des jours heureux pour les dominicains, et Ste Marguerite-Marie Alacoque pour la victoire du Sacré Coeur sont validées par d'Orfeuille. Celle de Barthélémy Holzhauser qui faisait naître l'Antéchrist vers 1855 après le triomphe de l'Eglise lui paraît controuvée. Pour Marie d'Agréda il rappelle juste qu'elle est à l'Index.

D'Orfeuille critique ceux qui ont identifié Napoléon dans la prophétie d'Orval, qui remonterait XIIe s (il la décortique sur plusieurs pages, démontrant les erreurs sur toute la lecture du 19e siècle). Il disqualifie aussi le Père Nectou, Hélène Wallraff qu'il juge diabolique. Celle du P. Martinelli, jésuite italien du 17e s, lui paraît juste douteuse. Celle du frère Hermann de Lehnin lui parait avoir été forgée vers 1750 puisqu'elle concorde jusqu'à cette époque et se trompe sur Frédéric II de Prusse (p. 48).

Comme beaucoup de ses contemporains, d'Orfeuille doit examiner le cas d'Anna-Maria Taïgi, morte en odeur de sainteté en 1837 et dont la cause en béatification fut introduite en 1863, qui vit des tribulations (des ténèbres épaisses qui entoureraient le monde), mais aussi le retour des hérétiques vers l'Eglise. Au même moment sAdrien Peladan dans un ouvrage sur le même sujet "Dernier mot des prophéties" rappelait (p. 110 de ce livre) qu'elle avait prédit la conversion de la Russie, de l'Angleterre et de la Chine... Les catholiques contemporains d'Orfeuille lui étaient reconnaissant d'avoir annoncé que le pape perdrait ses Etats et que le Saint Siège "serait réduit à vivre des aumônes du monde entier mais que d'ailleurs elles ne manqueraient pas" (p. 53).

Elisabeth Canori-Mora, née à Rome en 1774, annonça aussi le triomphe de l'Eglise comme Hildegarde. Le minime Bernard-Marie Clausi, la mère Steier en 1843, le franciscain Hyacinthe Coma ont vu des fléaux nombreux. En 1804 Mlle de Leyrette avait annoncé la Restauration, et le retour de Bonaparte avant un an (p. 68), Marie de Jésus du couvent des Oiseaux à Paris reçut le rappel du voeu divin de consécration de la France au Sacré Coeur. Parmi les stigmatisées, d'Orfeuille condamne les visions d'AC Emmerich sur Ephèse, et soeur Bertine de St Omer et Louise Lateau lui paraissent être les jouets du diable.

On ne peut citer ici tous les voyants catholiques que d'Orfeuille examine. A partir de la page 104 il instruit aussi le procès du spiritisme, du mormonisme, et de la secte de Vintras, puis termine par une analyse interessénate (p. 111) du secret de La Salette.

Le livre s'achève sur cet acte de foi "Pour, nous, et comme conclusion de nos éludes, trois faits sont absolument certains :1° La Maison de France remontera sur le trône de saint Louis. Nous,aussi nous avons la foi ; nous aussi, nous ne doutons pas du triomphe définitif du droit monarchique cl national. 2° Un prince de celle famille des lys consacrera notre pays au Sacré-Coeur, selon la volonté formelle de Jésus-Christ. 3° C'est après cet acte que s'accomplira dans son entier la prophétie de Reims."

A cent ans d'écart, ce livre nous paraît faire écho à "Ascendances davidiques des rois de France" du Marquis de la Franquerie qui, dans les années 1980, mobilisait diverses prophéties sur le rétablissement des Bourbons en France, dont des lettres du Padre Pio de 1972 à un religieux de ses amis à propos du testament de la duchesse d'Angoulême et du rôle à venir de la monarchie française pour écraser les démons dans le monde. Pour ce volet plus contemporain des prophéties monarchistes, on pourra se reporter à cette page de blog qui paraît assez synthétique.

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Quand Jean de Léry se comparait au prophète Elie

9 Décembre 2017 , Rédigé par CC Publié dans #Christianisme, #Histoire des idées, #Anthropologie du corps

Je trouve plaisant ce passage du navigateur protestant Jean de Léry extrait du chapitre XVI de son Histoire d’un voyage faict en la terre du Brésil (1580) où, devant le culte que les amérindiens vouent aux maracas, il se compare et égratigne au passage les superstitions catholiques parisiennes. Il aurait pu s'appuyer aussi sur Ez 28:13 (voir la vidéo ici en minute 54, même si beaucoup de propos de ce conférencier sont souvent très contestables).

"Pour retourner à nos Caraïbes, ils furent non seulement ce jour-là bien receus de tous les autres sauvages, qui les traitterent magnifiquement des meilleures viandes qu’ils peurent trouver, sans selon leur coustume, oublier de les faire boire et caouiner d’autant : mais aussi mes deux compagnons François et moy qui, comme j’ay dit, nous estions inopinément trouvez à ceste confrairie des Bacchanales, à cause de cela, fismes bonne chere avec nos Moussacats, c’est à dire, bons peres de famille qui donnent à manger aux passans. Et au surplus de tout ce que dessus, apres que ces jours solennels (esquels, comme j’ay dit, toutes les singeries que vous avez entendues se font de trois en trois ou de quatre en quatre ans entre nos Toüoupinambaoults) sont passez et mesmes quelques-fois auparavant, les Caraïbes allans particulierement de village en village, font accoustrer des plus belles plumasseries qui se puissent trouver, en chacune famille trois ou quatre, ou selon qu’ils s’advisent plus ou moins, de ces hochets ou grosses sonnettes qu’ils nomment Maracas : lesquelles ainsi parées fichans le plus grand bout du baston qui est à travers dans terre, et les arrangeans tout le long et au milieu des maisons, ils commandent puis apres qu’on leur baille à boire et à manger. De façon que ces affronteurs faisans accroire aux autres povres idiots, que ces fruicts et especes de courges, ainsi creusez, parez et dediez, mangent et boivent la nuict : chasque chef d’hostel adjoustant foy à cela, ne faut point de mettre aupres des siens, non seulement de la farine avec de la chair et du poisson, mais aussi de leur bruvage dit Caouin. Voire les laissans ordinairement ainsi plantez en terre quinze jours ou trois semaines, tousjours servis de mesme, ils ont apres cest ensorcelement une opinion si estrange de ces Maracas, (lesquels ils ont presques tousjours en la main) que leur attribuant quelque saincteté, ils disent que souventesfois, en les sonnans un esprit parle à eux. Tellement qu’en estans ainsi embabouynez, si nous autres passans parmi leurs maisons et longues loges, voiyons quelques bonnes viandes presentées à ces Maracas : si nous les prenions et mangions (comme nous avons souvent fait) nos Ameriquains estimans que cela nous causeroit quelque malheur, n’en estoyent pas moins offensez que sont les supersticieux et successeurs des prestres de Baal, de voir prendre les offrandes qu’on porte à leurs marmosets, desquelles cependant au deshonneur de Dieu, ils se nourrissent grassement et oysivement avec leurs putains et bastards. Qui plus est, si prenans de là occasion de leur remonstrer leurs erreurs, nous leur disions que les Caraibes, leur faisant accroire que les Maracas mangeoyent et beuvoyent ne les trompoyent pas seulement en cela, mais aussi que ce n’estoit pas eux, comme ils se vantoyent faussement, qui faisoyent croistre leurs fruicts et leurs grosses racines, ains le Dieu en qui nous croyons et que nous leur annoncions : cela derechef estoit autant en leur endroit, que de parler par deça contre le Pape, ou de dire à Paris que la chasse de saincte Genevieve ne fait pas pleuvoir. Aussi ces pippeurs de Caraïbes, ne nous haissans pas moins que les faux prophetes de Jezabel (craignans perdre leurs gras morceaux) faisoyent le vray serviteur de Dieu Elie, lequel semblablement descouvroit leurs abus : commençans à se cacher de nous, craignoyent mesme de venir ou de coucher és villages où ils sçavoyent que nous estions."

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