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"Modern Talking" et la symbolique maçonnique
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En 1985 vous n'avez pas vu que Michael Jackson et Lionel Richie glissaient un hommage à Satan dans les paroles de "We are the world" et vous n'avez pas tiqué devant la pyramide sur le blouson de Madonna au début du clip d' "Into the Groove". En 1986 vous 'avez sûrement pas vu non plus la pyramide avec l'oeil d'Horus au début du clip des Modern Talking "Brother Louie" (cf ci dessous) ni les autres symboles maçonniques que d'autres ont repérés sur les pochettes de leurs singles et leurs albums (voir ici).
La presse au service de Pan

L'engagement en faveur de la masturbation féminine du journal Le Monde se confirme. Le 2 octobre 2016 ce journal qui autrefois était un média de référence sous la plume d'une certaine Maïa Mazaurette avait publié un article dont le seul titre en disait long "Et si on prenait enfin la masturbation au sérieux ?". Aujourd'hui dans un grand magasin de presse de Niort (79), je tombe sur un "Sens et santé" appartenant au groupe "Le Monde", encourage à "découvrir les secrets du clitoris". Quand on sait quelles forces spirituelles se cachent derrière tout cela, ça fait froid dans le dos...
Cette boutique bien achalandée mettait aussi en valeur la revue de la Nouvelle Droite "Eléments" qui faisait sa "une" sur l'érotisme, au milieu de l'Huma dimanche, et du Monde Diplomatique. Inhabituel ... Bien sûr aucune revue religieuse.
La presse m'a beaucoup cité ce mois-ci (voir le blog de mon livre sur la nudité) : les Inrockuptibles, Planet.fr, Têtu. Pas toujours dans l'esprit de ce que j'ai dit. Mais who cares..
Olivia Gazalé sur Europe 1

Olivia Gazalé chez Raphael Enthoven en rediffusion aujourd'hui sur Europe 1. Une contrevérité toutes les deux minutes. "Aristophane fait dire ça à Platon dans une de ses comédies, c'est donc bien la preuve que c'est ce que les Grecs pensaient". Bah non Mme Gazalé, Aristophane écrivait des comédies burlesques, donc les propos qu'il prête à Platon sont juste là pour amuser le public. "Les relations entre hommes n'étaient pas considérés comme une pathologie chez les Grecs". Mais alors Mme Gazalé pourquoi Hérodote appelle-t-il cela "la maladie des garçons" et en fait-il remonter l'origine à la guerre de Troie ? Vous savez messieurs et mesdames des médias, parfois cela fait beaucoup de bien de laisser l'idéologie de côté.
Une expérience catholique spirite ?

Dans la Revue Sainte Rita d'avril 2018 p. 4, le récit d'une expérience mystique de l'ancienne journaliste de télévision solognaise Marieke Aucante. Adepte des pèlerinages à Lourdes, le 28 septembre 2010, un peu plus d'un an après les funérailles de son frère handicapé à l'âge de 51 ans, elle s'embarque à bord d'un bateau qui quitte le port de La Rochelle en direction de l'île d'Aix. Elle explore l'île à vélo, s'arrête devant une petite chapelle, y entre. Elle baisse le regard et aperçoit sous ses pieds une plaque qui indique "ossuaire des prêtres martyrs". Puis, près de l'entrée, une autre plaque sur laquelle sont inscrits les noms de 64 prêtres martyrs de la Révolution béatifiés en 1995. Elle raconte : "Je reste seule, longtemps, plus d'une heure peut-être dans cet espace de silence où sans doute peu de gens s'attardent. J'allume avec délicatesse un cierge à côté de ces noms d'hommes qui ont vécu l'enfer des pontons. Puis je retourne au dessus de la plaque qui renferme les ossements et là, de nouveau, le tremblement me submerge. Je suis secouée de frissons glacés. J'entends un appel qui descend du ciel, un des prêtres me supplie d'écrire l'histoire. Lequel d'entre ces martyrs me parle ? Les murmures deviennent des cris de douleur. Je ne distingue plus que pleurs, souffles, sang et sueur. Je les vois tous, les entends tous. (...) En une soixantaine de minutes, ignorant jusque là leur destin, je me charge de leur lourd fardeau... Il m'apparaît plus que jamais que je suis un passeur. Ces prêtres ont voulu que j'écrive et que je ne fasse que cela, écrire". Elle a publié son livre sous le titre "Moi, Augustin, prêtre martyr de la Révolution française" paru en 2015.
Isadora Duncan en vieille sorcière
La danseuse Isadora Duncan vieillissante se faisant frapper, en 1925. Ce site en parle aussi mais oublie de préciser que le chapitre de "La difficulté d'être" où Cocteau a glissé l'anecdote s'appelle "les maisons hantées" .
"Un hôtel hanté fut l'Hôtel Welcome à Villefranche. Il est vrai que nous le hantâmes, car rien ne l'y prédisposait. Il y avait bien la rue couverte. Il y avait bien les remparts de Vauban et la caserne qui, le soir, évoque les absurdes magnificences du rêve. Il y avait bien, à gauche, Nice, à droit, Monte-Carlo, et leurs architectures sournoises. Mais l'Hôtel Welcome était simplement charmant et paraissait n'avoir rien à craindre. Ses chambres étaient peintes au ripolin. On avait passé une couche de peinture jaune sur les trompe-l'oeil à l'italienne de sa façade. Le golfe abritait les escadres. Les pêcheur réparaient les filets et dormaient au soleil.
Tout commença par Francis Rose. Sa mère était voyante. Dans la salle à manger elle se dressait à sa table, s'approchait d'un monsieur ou d'une dame et leur prédisait l'avenir. Elle portait des robes de toile sur lesquelles Francis peignait des fleurs.
Il allait avoir dix-sept ans. C'est du dîner de ses dix-sept ans que tout date. On m'avait préparé au bout de la table un fauteuil de velours rouge et placé devant mon assiette un buste de Dante. Lady Rose n'avait invité que des militaires anglais et leurs femmes. Vers huit heures, un étrange cortège apparut au bas de la côte qui conduit de la ville au port. Couronné de roses, Francis donnait le bras à Mme Isadora Duncan en tunique grecque. Elle était fort grosse, un peu ivre, escortée d'une américaine, d'un pianiste, et de quelques personnes ramassées en cours de route. La stupeur des hôtes de

Le traitement des "Expériences de mort imminente" par les médias
Je regardais hier soir sur la chaîne Planète+ l'épisode 3 de la série documentaire de 2013 "Dossier paranormal", épisode consacré aux Expériences de mort imminente (EMI), avec notamment le témoignage du journaliste Philippe Labro.

J'avais évoqué dans mon livre publié chez l'Harmattan l'an dernier l'importance de ces expériences dans le domaine de la médiumnité.
Il est évident qu'elles montrent les limites de la science qui, en cherchant à fragmenter le vécu des gens qui en ont été témoins pour le rattacher à des cause physiologiques connues, échouent complètement à rendre compte de ce qui s'est réellement passé. La bonne nouvelle qu'on peut tirer de ces expériences c'est qu'en effet la conscience excède le cerveau, et peut "fonctionner" indépendamment de lui-même tout en décuplant à cette occasion ses facultés puisqu'elle n'est plus limitée dans le temps et dans l'espace par les contraintes de l'organisme.
Reste ensuite à penser le phénomène sur un plan spirituel, et là, ce genre d'émission échoue lamentablement. Dans celle de Planète+, comme dans les autres sur le même thème que j'avais vues auparavant, le journaliste tombe sous le charme de la fascination. "Les expériences de mort imminente nous montrent que l'esprit existe. Et c'est formidable parce qu'on y fait l'expérience de l'amour inconditionnel, on en revient plein d'amour pour le monde, et même parfois avec des facultés nouvelles" nous explique--on en substance. Le codicille anti-chrétien est très perceptible. Comme le dit Ph. Labro "si la mort se passe comme ça, alors il ne fait pas avoir peur". C'est le contraire de “La crainte de l'Éternel est le commencement de la sagesse.” (Psaume 111 :10)
Car oui, après tout pourquoi craindre la mort, s'il n'y a pas de jugement de l'âme dans l'Au-delà, au contraire de ce qu'enseigne la Bible ?
Et de fait, peu de gens reviennent d'une EMI christianisés. Ils en reviennent pleins d'amour du prochain (du moins ceux qui témoignent, on ignore si c'est la cas de tous) mais pas d'amour de Dieu qui est pourtant le premier des dix commandements. Les cas de conversion sont rares. Il y a Gloria Polo, la dentiste colombienne, que l'EMI a rendue catholique fervente, et Howard Storm, ancien prof d'université devenu prédicateur évangélique. Ceux-là n'intéressaient pas le documentaire de Planète. Peut-être parce qu'eux n'ont pas eu que l'expérience d'un amour intense dans un univers "cotonneux", rempli de chaleur : ils ont affronté un jugement et ont eu une première expérience de l'Enfer.
Pourquoi ? Parce que dans l'autre monde nous attend une vie à l'image de ce qu'est notre âme ici bas, de sorte qu'il y aurait un jugement pour Howard Storm et pas pour Philippe Labro ? C'est ce que laissait entendre le biologiste britannique Rupert Sheldrake il y a quelques années. Personnellement j'en doute. Qu'il y ait une univers pour chaque âme ou pour chaque style d'âme, et donc une pluralité de vérités à la mesure de chacun voilà qui sent la bonne vieille sophistique athénienne. Un relativisme commode sans doute trompeur.
Et si Gloria Polo et Howard Storm étaient allés simplement "un peu plus loin" dans l'EMI (du fait de la durée et de la gravite de leur coma ou pour d'autres raisons) que les témoins cités par le reportage ? Il est pour le moins gênant que le journaliste, en refusant de s'interroger sur le sens spirituel des expériences, n'aille pas jusqu'à se demander cela.
Sa fascination pour le phénomène est la même que celle qu'expriment beaucoup de reportage sur la médiumnité (laquelle dérive d'ailleurs souvent des EMI). D'ailleurs sa confusion va très loin puisque, tout à son enthousiasme pour les effets des EMI, il va aussi faire l'éloge des expériences de décorporation en faisant l'amour. Rien de nouveau dans ces expériences. On en trouve des témoignages dans l'histoire depuis les extases mystiques de l'Antiquité jusqu'aux récentes décorporations de Claire de Lys dans un ashram tantrique dont je parle dans mon livre. Sauf que là encore on ne peut pas juste se contenter de dire "c'est formidable on sort de son corps", comme on ne peut pas dire "c'est super on revient parfois des expériences de mort imminente avec des dons de médiumnité, allez youpi, quand est-ce qu'on s'y met tout". Recevoir des dons spécifiques d'empathie peut rendre très fragile et très malheureux : par exemple on ne peut plus aller dans les endroits trop peuplés de peur de ressentir tout ce que les gens autour de soi ont dans la tête, on a des insomnies etc. Et l'on ne compte plus les cas de gens qui ont failli devenir fous pour avoir laissé la kundalini monter le long de leur colonne vertébrale. Dans le vocabulaire chrétien classique cela s'appelle de la possession, et, même si cela ne fait tomber ici bas les gens dans la folie ou dans la dépendance à l'égard d'un Guide, cela selon la Bible condamne à un enfer certain dans l'Au-delà.

Il est coupable de la part d'un journaliste de traiter un pareil sujet sans aller jusqu'à évoquer cette face sombre de l'au-delà de la matière. Et l'on pourrait presque avancer une hypothèse : l'oubli est volontaire. L'éloge de l'EMI vise précisément à désarmer toute peur du jugement post mortem. "Do what thou wilt" "faites ce que vous voulez" comme disait Aleister Crowley le médium sataniste dont le slogan a inspiré toute la pop culture.
Pour traiter le sujet de manière plus responsable, il faudrait demander aux gens qui ont vécu un EMI quel genre de spiritualité était la leur ainsi que celle de leurs ancêtres, même leur spiritualité inconsciente (car on peut vénérer des dieux ou des démons sans même s'en rendre compte). Pourquoi l'accident leur est arrivé à tel instant plutôt qu'à tel autre. Décrire plus précisément les "entités" qui s'y sont exprimées, entrer dans le détail. Une minorité seulement de gens qui vivent un coma ont des EMI. Pourquoi eux et pas les autres ? Non pas pourquoi eux d'après la structure de leur cerveau comme se le demande les scientifiques belges, mais pourquoi eux d'après ce qu'on peut deviner des dispositions spirituelles de leur vie. Et ensuite tenter de discerner, quel type de force a fait "voyager" leur âme, dans ce que les médiums appellent le "voyage astral". S'agit-il de forces du deuxième ou du troisième ciel ? Préparent-elles à une vie de vérité ou seulement à une vie de médiumnité voire à simplement une vie de plus grande intensité (ce qui n'est aucunement une garantie de salut ni de moralité) ?
A défaut de s'interroger sur tout cela, les reportages des mass médias sur le sujet sont plus dangereux qu'autre chose.
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PS : Ici une très bonne analyse des EMI d'un point de vue biblique
Cité par LePoint.fr ("Le Point" en ligne)

Cette semaine je suis cité par "Le Point" en ligne ici.
Voici l'intégralité de ce que j'ai dit à la stagiaire qui m'a interviewé à propos des espaces naturistes promus par la mairie de Paris :
"La nudité urbaine est une revendication d'une certaine classe moyenne qui y voit à la fois une forme de communion avec la nature et de "social impowerment" pour la mise en valeur de la liberté de l'individu.
Pas étonnant qu'à Paris le projet soit piloté par l'adjointe Pénélope Komites qui est une ancienne directrice de Greenpeace, quand on sait combien Greenpeace a utilisé la nudité dans les thématiques écologiques (notamment avec l'aide du photographe Spencer Tunick). Mais le mouvement vient de loin, puisque Greenpeace a été fondé par des membres de la mouvance des Quakers (des protestants disciples de George Fox), quakers qui au 17e siècle se dénudaient devant les églises anglicanes pour dénoncer la corruption de la foi et annoncer la venue prochaine de l'Antéchrist. La nudité publique a longtemps été promue par les sectes religieuses dissidentes et la la franc-maçonnerie. La christianisme depuis les Evangiles l'associe à une forme de possession démoniaque.
La maire de Paris utilise la nudité urbaine sous la pression des Verts pour valoriser sa politique de lutte contre la pollution (et contre les voitures, dans la même logique que les "cyclonudistas" de Saragosse dans les année 2000 qui ont essaimé à Bruxelles, à Brighton etc).
Mais, comme j'ai eu l'occasion de l'exposer à d'autres médias, notamment à vos collègues de l'Observateur, la mesure est très marquée socialement car ce sont plutôt les classes diplômées qui aiment se dénuder (elles représentent la majeure part des effectifs des naturistes) et peut choquer une bonne partie de la population (ce n'est pas si fédérateur que l'on croit). Notamment cela pose certains problèmes par rapport au modèle de société que l'on veut proposer aux enfants. Le réflexe de pudeur jusqu'ici était le plus universellement et le plus anciennement ancré dans l'espèce humaine. En outre cela heurte une tradition française qui, à la différence des Allemands ou des peuples de culture slave, réservait la nudité à la relation érotique.
Je n'ai pas connaissance de pareils projets en province. Mais vu l'effet d'imitation des grandes municipalité de centre-gauche à l'égard de Paris il n'est pas impossible qu'un effet de contagion apparaisse un jour."
Les Bécassines à Paris

Pour ceux qui ne connaissent la montée des jeunes Bretonnes à Paris il y a un siècle qu'à travers le biais américain et stupide du film d'animation "Ballerina", un autre son de cloche chez Bernanos ("Les enfants humiliés" 1949 Folio p.186) :
"La pudeur des imbéciles n'est pas celle des douces Virginies. La douce Virginie rougit parce qu'elle ignore. L'imbécile se tait parce qu'il sait trop bien où les maîtres du monde veulent en venir. Une petite Bretonne née honnête, que la pauvreté force à se mettre en service - comme on dit - peut s'être fait au village des illusions sur la gravité des patrons quinquagénaires. Lorsqu'un certain nombre de ces messieurs chauves se seront glissés en pantoufles dans sa chambre à une heure avancée de la nuit, sous prétexte de la mettre paternellement en garde contre les tentations de la capitale, il ne lui restera évidemment pas grand chose de ses illusions, mais elle n'en aura que plus de répugnance à parler sur certains sujets scabreux, du moins par intérêt, sinon par vertu. 'C'est une bonne fille très sûre, se confient entre eux les messieurs chauves, discrète comme la tombe', jusqu'au jour où, d'expérience en expérience, Bécassine s'est fait un cynisme à sa mesure et, devenue franchement putain, fiche la vérole aux messieurs chauves.
Les maîtres du monde devraient se méfier de Bécassine, précisément parce qu'elle se tait. Loin de se permettre étourdiment, devant Madame, certaines familiarités avec le patron, elle redouble de correction dans le service. 'Décidément, cette fille se forme', constate Madame, ravie. Le respect des imbéciles pour les pouvoirs établis, n'est pas un symptôme aussi favorable que le croient les personnes bien pensantes."
Bernanos rejoint là "Le journal d'une femme de chambre" de Mirbeau...