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Quand la Vierge Marie bénissait les dominicains
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Extrait de "La Sainte Baume en Provence, ou Histoire de sainte Marie-Magdeleine : suivie d'un exposé sur la sainte grotte et les diverses particularités de ce désert / par M. l'abbé Maille" (1860) : "Au commencement de l'ordre Dominicain, l'antienne Salve Regina, se disait seulement à genoux dans le couvent de saint Romain de Toulouse, d'après la prescription de saint Dominique lui-même, les frères de Rome suivirent ensuite cet exemple, et en 1220 , on la récitait également à Bologne, lorsqu'arriva le miracle de l'apparition de la sainte Vierge à saint Dominique.
Voici dans quelles circonstances la bonne mère voulut manifester sa tendresse maternelle pour cet ordre privilégié :Un soir que Dominique était resté dans l'église à prier, il en sortit à l'heure de minuit ; il entra dans le corridor où les frères avaient leurs cellules et dormaient.
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Lorsqu'il eut achevé ce qu'il était venu faire, il se mit à prier à l'une des extrémités du corridor, et regardant par hasard à l'autre bout, il vit s'avancer trois femmes, dont l'une , qui était au milieu , paraissait la plus belle et là plus vénérable. Ses compagnes portaient, l'une un vase magnifique, l'autre un aspersoir qu'elle présentait à sa maîtresse. Celle-ci aspergeait les frères et faisait sur eux le signe de la croix. Dominique alla au-devant de la femme qui bénissait et qui était déjà au milieu du corridor, près de la lampe suspendue à cet endroit, il se prosterne à ses pieds , et, quoiqu'il l'eût déjà reconnue, il la supplia de lui dire qui elle était. La femme qui bénissait répondit au bienheureux Dominique : je suis celle que vous invoquez tous les soirs, et lorsque vous dites : Eia ergô advocata nostra, je me prosterne devant mon fils pour la conservation de cet ordre. Alors le bienheureux Dominique s'informa qui étaient les deux jeunes filles dont elle était accompagnée. A quoi la bienheureuse Vierge répondit : l'une est Cécile et l'autre Catherine.
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Ce miracle ayant été rapporté au chapitre général de 1228, il fut ordonné qu'on chanterait le Salve Regina, après complies, dans tous les couvents de l'ordre. Cette sainte pratique, qui a depuis passé à toute l'Eglise, est encore pieusement observée de nos jours partout où se trouvent des enfants de saint Dominique, par conséquent à Saint-Maximin.
Il y a indulgence de deux cents jours pour les religieux et les fidèles qui assistent au chant du Salve, soit à Saint-Maximin , soit dans une autre église de l'ordre."
Les Géants selon soeur Catherine Emmerich
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Voici un élément qui complète de façon intrigante le livre sur les Nephilim que j'ai publié l'an dernier.
"Catherine Emmerich, dans la Vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ, t. V, p. 49, rapporte; que « Jésus raconta à des philosophes païens l'histoire de la création d'Adam et d'Eve, de leur chute, de Caïn et d'Abel, des enfants de Noé, de la tour de Babel et de la séparation des méchants, de leurs progrès dans le mal. Il leur montra comment, pour rétablir leurs rapports avec la divinité de laquelle ils s'étaient violemment séparés, ils avaient imaginé des dieux de toute nature, et comment l'esprit du mal les avait en cela fait tomber dans les erreurs les plus grossières. Cependant la promesse du divin rejeton de la Femme qui devait écraser la tête du Serpent se retrouvait au fond de toutes leurs inventions, de leurs pratiques, de leurs opérations magiques.»
« Dercédo, sa fille et Semiramis, sa petite-fille, étaient d'une force et d'une grandeur prodigieuses; leur beauté produirait aujourd'hui je ne sais quelle impression de terreur.»
« Tous ces gens-là étaient violents, hardis, audacieux, et ils agissaient en toute chose avec une assurance dont on peut à peine se faire une idée; outre leurs visions (diaboliques), ils connaissaient leur force et savaient qu'ils pouvaient compter sur la protection de l'enfer. Ils se considéraient comme les dieux de l'humanité. On eut aussi en eux la reproduction de ces terribles géants, race superbe et puissante par ses sortilèges, établie sur les hautes montagnes, et qui fut ensevelie sous les eaux du déluge (p. 57). »
C'est l'abbé L. Joseph-Célestin Cloquet, chanoine honoraire, directeur du journal "Le Libérateur des âmes du purgatoire" (publié chez Bertin, 38 rue de Vaugirard, à Paris, à partir de 1868), qui le rapporte dans un de ses ouvrages.
On est bien ici sur la tradition de Justin le Martyr (100-166, dans 1 Apologie 5-2), concernant d'éventuels "Veilleurs féminins", qu'a reprise récemment le baptiste américain Marty A. Cauley. La blonde Semiramis (selon Alexander Hislop 1807-1865) était la mère de Nemrod. Etait-elle une "veilleuse" (un ange déchu) ou une "géante" comme le laisserait entendre soeur Emmerich ?
Je ne donne plus d'interviews sur la nudité
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Il y a quelques jours, une actrice s'est dénudée lors d'une cérémonie de remise de prix organisée par les professions cinématographiques françaises, pour protester contre la situation des intermittents du spectacle (qui est une cause juste).
Cette personne, engagée à gauche, ancienne toxicomane et ancienne prostituée, semble inscrire sa démarche dans le prolongement de l' "imaginaire" féministe rebelle des FEMEN (utilisation du corps pour protester, écriture de slogans sur l'épiderme), et de l'artiste occultiste Lady Gaga (aspersion de faux sang sur la peau). C'est un univers spirituel dont on connaît bien les sources d'inspiration et l'histoire (voir par exemple Evangile de Luc 8:27), et l'on notera que cette dame s'est d'ailleurs vue décerner en février un «César de la stupidité raciste et anti-chrétienne » par un publiciste conservateur, qui répondait à sa charge contre la valorisation des "héros blancs catholiques de droite" dans le cinéma (ce qui révèle aussi les motivations qui la poussent).
Son geste lors de la cérémonie a provoqué, comme souvent dans ce genre de cas, des réactions assez contrastées entre ceux qui ont salué son "courage" et ceux qui ont jugé la démarche de mauvais goût ou égocentrique car visant seulement à faire du "buzz" (voir l'émission "Balance ton Post" hier soir).
Un journaliste pigiste hier m'a proposé une interview sur le sujet (puisque j'ai publié il y a longtemps un livre "La Nudité" qui semble-t-il fait maintenant autorité), mais j'ai refusé, car je n'ai pas la maîtrise des propos que l'auteur du futur article retiendra de ce que je lui dirai. Ce format d'expression a souvent conduit à une déformation de ce que j'avais à communiquer. Par conséquent désormais je laisse le soin au système médiatique d'interroger d'autres personnes que moi sur ce genre de sujet.
Quand St Thomas d'Aquin chantait le Psaume 12
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Hier était le jour de la Saint Thomas d'Aquin, un philosophe que j'ai plusieurs fois croisé dans ma vie. Dans mes études de philosophie bien sûr à la Sorbonne, puis dans l'attente des résultats du concours de l'ENA quand j'étais allé dans son église dans le VIIe arrondissement de Paris en décembre 1992, et encore à Toulouse le 12 février 1999 quand j'ai découvert par hasard que le maître de la scolastique y avait son tombeau. "Le berceau de Saint Dominique et le tombeau de Saint Thomas" comme a dit Lacordaire je crois. Dans l'attente de l'attribution de son magistère à Paris peut-être vers 1248 St Thomas lui aussi s'était isolé pour prier, et il avait chanté ceci : "Salva me fac, Domine, quoniam defecit sanctus, quoniam diminutae sunt veritatesa filiis hominum" (Ps 12:2). C'est Guillaume de Tocco qui le raconte. "Il se rendit au lieu où il avait coutume de prier et, prosterné contre terre, il pria Dieu, en pleurant, de lui accorder sa grâce et la science nécessaire." Il s'endormit après avoir pleuré et dans son sommeil un frère dominicain décédé vint lui souffler le sujet de sa leçon inaugurale : le verset 13 du Psaume 104.
On ne s'étonnera pas que l'angoisse qu'exprime le saint au moment de son entrée dans la carrière universitaire concerne la parole vraie qui est le sujet du Psaume 12. Ses biographes racontent une anecdote selon laquelle ses condisciples durant son enfance voulurent lui faire croire que des cochons volants passaient à la fenêtre, ce à quoi il dit préférer croire en l'existence des cochons volants qu'en la possibilité que ses frères lui mentent. Le problème de la parole vraie était central à l'époque comme aujourd'hui, alors que les hérésies comme la théorie d'Averroes sur l'unité de l'entendement (source de relativisme) et celle du nouvel esprit de liberté et du troisième âge du monde de Joaquim de Fiore (qui préfigure le marxisme et le New Age) égaraient beaucoup d'âmes.
Albert le Grand et la Sainte Vierge
Quiconque connaît un peu l'histoire du Quartier Latin et de l'université française, notamment à travers les travaux de Jacques le Goff, sait quel rôle éminent joua Albert le Grand (qui donna son nom à la place Maubert) dans la diffusion de la scolastique (l'aristotélisme chrétien) à Paris. En lisant la vie de son élève, Thomas d'Aquin, écrite par Guillaume de Tocco (ch 14), je tombe sur cette anecdote intéressante à son sujet : "Après son entrée dans l'ordre (dominicain) alors qu'il s'était voué au culte de la glorieuse Vierge Marie, une nuit qu'il la priait avec dévotion, il lui sembla que son corps était plongé dans un bain brûlant, de la même façon que son âme brûlait de ferveur. Alors la glorieuse mère de Dieu lui apparut et de ses mains très saintes essuya d'un linge son visage en feu. A son réveil, il s'aperçut que son esprit était subtil, son entendement si lucide et sa mémoire si fidèle qu'il comprenait tous les livres qu'il lisait et retenait tout ce qu'il avait saisi. Son élève disait de lui qu'il ne croyait pas qu'il y eût au monde un homme qui eût appris et compris autant de choses fondamentales que lui. Il était donc digne, lui dont les mains de la Vierge Marie avaient essuyé le visage, d'avoir l'esprit illuminé par la sagesse de Dieu, que la Vierge elle-même avait portée dans ses mains."
On a là une information inattendue sur la présence mariale au coeur même du processus de développement de la scolastique en Europe, présence qui peut-être ne surprendra pas ceux qui connaissent la place du rosaire dans le développement de l'ordre dominicain, mais qui en tout cas positionne la Sainte Vierge dans un plan auquel les représentations (et les apparitions) du XIXe siècle ne nous avaient pas habitué, puisque celles-ci se situent plutôt dans le registre de l'émotion (douce ou sévère) et pas de l'intellect. L'interprétation de de Tocco qui relie la compétence de la dispensatrice de toutes les grâces au fait qu'elle avait aussi tenu la sagesse de Dieu dans ses mains en portant l'Enfant-roi est aussi intéressante. Le geste d'essuyer le visage, comme Sainte Véronique, paraît énigmatique. Presque autant que la lactation de Saint Bernard. J'ignore si elle peut se rattacher ou comparer à quelque autre vision ou songe dans l'histoire catholique.
"Jesus is lord"
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Dans "Devil in the city of Los Angeles" Jesse Romero (https://www.youtube.com/watch?v=1eXN3dsKCDI) raconte que la plupart des meurtriers de Californie disent avoir obéi à une voix d'une entité. Il explique à partir de la 50ème minute qu'il montait la garde en 1982 dans la mentally ill offenders unit (unité des criminels malades mentaux) de la prison du comté de Los Angeles, la section des pires criminels de la région. Il avait pu voir dans les rapports que 60 % des meurtriers les plus graves étaient inspirés par un démon. Il a fait une expérience auprès de trois assassins : leur promettre un très bon repas s'ils parvenaient à dire "Jesus is lord" à cause de "No one can say, "Jesus is Lord," but by the Holy Spirit" (1 corinthiens 12:3 - la traduction en français est différente). Aucun des trois ne parvenait à prononcer cette phrase sans se mettre à tousser et s'étouffer.
Gaston IV le Croisé et Mifaget en Béarn
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Je profite de mon séjour à Mifaget en Béarn, dans le quartier du Verger, pour me renseigner sur la saga de Gaston IV le Croisé, Vicomte de Béarn, qui fut coordinateur des armées chrétiennes lors de la prise de Jérusalem (ce qui lui a valu de devenir le héros d'un opéra de Verdi), puis qui mena une première Reconquista héroïque aux côtés d'Alfonse Ier d'Aragon qui le conduisit jusqu'aux portes de Grenade... Une "superstar de son temps" comme on dit... Mifaget est une commanderie qu'il a créée, comme celle de Lacommande, à quelques années d'intervalle. Dans les écoles depuis des décennies on ne nous enseigne plus ce qu'étaient les commanderies, mais, pour faire simple, disons que c'étaient des complexes économiques organisés autour d'un monastère de moines-soldats destinés à protéger les pèlerins - ici il s'agissait des pèlerins de Saint Jacques de Compostelle, au milieu d'une grande forêt de hêtres (un faget) particulièrement dangereuse.
Puisque les chiens en liberté des petits bourgeois du village empêchent le jogging et même les promenades sereines, je suis aussi allé me recueillir au dernier vestige de la commanderie : l'église Saint Michel qui comporte encore quelques chapiteaux de l'époque romane et une crypte. Les pèlerins remplissent un livre d'or qui félicite la paroisse de laisser l'église ouverte.
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Gaston IV (mort en 1131) aurait été (je suis prudent car le site qui l'affirme semble reconstituer l'histoire à l'image de Pierre Plantard jadis avec son Prieuré de Sion) le premier Grand Maître de l’Ordre équestre du Saint Sauveur du Mont réal (OESSM), ex ordre du Chêne fondé par les rois de Navarre. J'ai évoqué dans mon ouvrage sur le complotisme protestant les spéculations qui existent sur les activités occultes des libérateurs de Jérusalem. J'y trouve un écho dans ce texte du "chevalier Vicomte Mourey de Marboz" qui invite à enquêter sur le compagnonnage propre à l'OESSM et sur le savoir secret qu'il a développé parallèlement à celui des Templiers. Mifaget n'en porte pas la trace en surface. Je ne pense pas non plus qu'il y en ait dans son sous-sol, mais allez donc savoir...
Un mot sur le père Bernard Vignot
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Hier j'ai eu à connaître incidemment d'une "église parallèle" de guérison qui se trouve dans ma ville. J'ai pensé interroger à ce sujet M. Bernard Vignot, ancien recteur pour la France des vieux-catholiques d’Utrecht, et chanoine de la cathédrale anglicane de Paris, auteur du livre "Le phénomène des Églises parallèles". Je viens d'apprendre son décès, à l'âge de 83 ans, le 12 septembre 2019 après lui avoir envoyé un courriel qui m'est revenu. Ne pouvant donc poursuivre le dialogue avec lui, je publie ici le mail qu'il m'avait adressé, le 10 décembre 2018, à propos de mon livre "Les médiums", paru chez L'Harmattan en 2017. Je suis largement en désaccord avec son approche qui est liée à l'orientation moderniste de l'Eglise qu'il servait, et qui fait selon moi, la part trop belle aux sciences humaines au détriment de la spiritualité, mais, comme il y parle d'un "prêtre-guérisseur" (le "père Mathieu" - pseudonyme) que j'évoque dans le livre, je me suis dit que son point de vue pouvait intéresser certains de mes lecteurs. En outre, même si j'étais en désaccord avec beaucoup de ses rationalisations, je dois préciser que sa distance critique et son recul historique par rapport au phénomène des églises crypto-catholiques me fut à certains égards utile ne serait-ce que comme stimulant de mon sens de l'investigation. Et donc voici ce qu'il m'écrivait :
"Je comprends votre souhait de connaître mon avis…C’est un grand honneur que vous me faites. En suis-je capable ? On va essayer.
D’abord j’ai voulu lire soigneusement votre livre. C’était nouveau pour moi. Je connais bien sûr le sujet mais la manière dont vous décrivez est nouvelle pour moi. Il est difficile de tirer le vrai du faux, car dans ce monde, il y a beaucoup de « faux semblants » et de tromperies. C’est pourquoi les médiums relèvent parfois de la supercherie. Vous allez penser tout de suite que je rejoins les gens incrédules qui portent peu d’intérêt à cette vision des choses, ce n’est pas exact. Je suis prudent voilà tout et j’ai une bonne expérience derrière moi. Tout être humain cherche au-delà de sa vie à retrouver la vérité… Alors on voit parfois les doctrines les plus farfelues surgir un peu partout. Chacun essaie de donner un sens à sa vie… La médiumnité n’est pas plus mauvaise que d’autres expériences. Après tout Victor Hugo et Camille Flammarion faisaient tourne des tables ! C’est très respectable mais c’est tout.
Vous savez que je suis chrétien et que ma foi s’enracine à la fois dans l’expérience et dans l’étude. Vous désirez savoir, et je ne demande à personne de suivre mon expérience. Chaque expérience est unique. Vous voulez savoir quels furent mes rapports avec "le père Mathieu". C’est certainement un brave homme. J’ai été quelquefois dans sa chapelle. Rien de bien transcendant. Il fait du culte, un culte populaire qui convient aux gens simples qui gravitent autour de lui. Lorsqu’il rencontre des gens tels que vous, il adapte son discours et il est possible qu’il essaie de trouver des idées qui correspondent aux vôtres. J’ai passé une grande partie de ma vie à étudier ces "petites Eglises" (qui n’ont d’ailleurs rien à voir avec les vieux-catholiques – cela fait plus sérieux de s’affubler de ce titre). C’est d’un point de vue sociologique que j’ai toujours vu ces groupes.. ;
Voilà une faible participation à votre travail. Bien sûr on peut se rencontrer pour mieux en parler".