Un possédé dans une Assemblée de Dieu en province
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Je viens d'assister à l'Assemblée de Dieu (pentecôtiste) vers 15h30, près de la vieille place de la ville où je vis, à une scène instructive mais horriblement frustrante.
J'étais arrivé vers 14h45 mais leur réunion commençait vers 15h30 (et non vers 15h comme c'était affiché). Je suppose que si j'avais je n'aurais pas attendu, mais Dieu en a décidé autrement.
Déjà vers 15 h, j'avais repéré un type louche qui rôdait dans le coin sur le trottoir. De type européen, grand, maigre, avec une barbe grisonnante, tout de noir vêtu. Le type visiblement agité interpellait les passants.
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Exemple d'évangélique satisfaite de la délivrance dont elle a bénéficié
Les martyrs d'Ouganda
La basilique de Namugongo en Ouganda est toute entière imprégnée (ses vitraux, ses piliers) du souvenir des premiers catholiques guidés par les Pères Blancs et anglicans de ce pays qui moururent en martyrs en 1886 persécutés par le roi du Buganda Mwanga II.
On trouvera ci-dessous un film pédagogique de 1996 "Fires of hope" dans sa version française, film très simple dans sa facture et sa philosophie mais qui, semble restituer d'une façon assez fidèles, la manière dont les martyrs ont vécu leur conversion, avec tout ce que cela impliquait de renoncement à la polygamie, à la sorcellerie etc. J'ai pensé au film "Silence" de Scorcese sur les jésuites au Japon, dans lequel Scorcese par la bouche de l'inquisiteur demande si ces paysans se convertissent vraiment au christianisme ou à une version christianisée de leur paganisme. Mais ce genre de questionnement sophistiqué est en invalidé par le courage manifesté au moment de leur sacrifice.
Le martyre de Charles Lwanga et ses compagnons a été connu tôt en Europe. Un ouvrage en français de 1893 en fait état. En réalité la persécution de Mwanga II fit au moins 4 000 morts. L'évêque missionnaire alsacien Mgr Henri Streicher (1863-1952) a raconté leur histoire dans un livre gratuit en ligne ici sur Gallica. Il y a des collèges Charles Lwanga au Burkina, en Côte d'Ivoire, un lycée Charles Lwanga au Tchad, au Sénégal, au Kénya, et bien sûr il y en a quelques uns en Ouganda, sans parler des écoles primaires, des églises etc.
Vannina Schirinsky-Schikhmatoff
On peut entendre sur You Tube un témoignage étonnant d'expériences de mort imminente de la médium Vannina Schirinsky-Schikhmatoff (née en 1973). Cette dame est fille d'un journaliste connu et d'une princesse Xénia Alexandrovna Schirinsky-Schikhmatoff qui avait elle-même des dons de médiumnité (qu'elle cachait) et issue d'une grand-mère qui avait fait une expérience de mort imminente en Russie jadis (et qui voyait des lutins).
Réincarnationniste convaincue (et adepte des spiritualités qui vont avec cette croyance dont elle parle dans de très longues interviews dont l'écoute est facultative), cette médium a aussi fait parler d'elle en 2019 sur France 3 Corse comme chargée de mission à la conservation et la restauration à la bibliothèque patrimoniale Fesch d'Ajaccio où elle a retrouvé le Thesaurus hieroglyphicorum, premier recueil d'égyptologie - dans sa version corse de 1610 (il n'y en a que 7 au monde répertoriés, dont 2 en France), annotée avec des nombres mystérieux qui ont pu être utilisés pour la création de loges maçonniques par des fidèles de Napoléon au retour de la campagne d'Egypte. La version corse a appartenu à Colbert (avec la signature de son bibliothécaire). Schirinsky-Schikhmatoff a aussi retrouvé des courriers de la famille impériale de Bonaparte (perdus au milieu de 13 mètres linéaires de livres de notre époque que la nouvelle bibliothécaire voulait jeter le lendemain). On sait que les médiums sous l'inspiration de leurs "guides" font souvent des trouvailles inattendues, quand ils se mêlent d'archéologie par exemple. Elle y a aussi retrouvé dans une réserve réputée hantée (on avait fait venir un exorciste pour nettoyer cet endroit en 1986, les lumières continuaient à y clignoter et une ambiance fort angoissante y régnait, d'après son témoignage sur Corse Matin en 2020), un exemplaire de la première édition du Philosophiae naturalis principia mathematica de Newton, ouvrage qui vaut des millions de dollars. Ici la médium raconte (en minute 24) qu'un fantôme (et peut-être d'autres entités) l'a aidée à trouver les livres, et notamment le Thesaurus au milieu de 2 500 livres. Son séjour à la bibliothèque s'est mal fini. Elle a même été attaquée à coup de poings et de tournevis (cf ici 29' minute). C'est d'ailleurs juste avant de partir avec tout le monde contre elle qu'elle a vu le livre de Newton dans le listing informatique des ouvrages, il lui est apparu comme surligné en lumière puis elle a été guidée jusqu'aux Principia mathematica en escaladant les étagères. "En prenant mes fonctions, j'ai eu l'impression que la bibliothèque m'appelait au secours", dit-elle. Elle l'a sauvée en lui rapportant une dotation de millions d'euros. La bibliothèque avait rendu des tas de gens odieux ou fous.
La bibliothèque corse a été constituée par Lucien Bonaparte. Rappelez vous que la Ste Baume aurait été sauvée en partie de l'extrémisme de la Terreur que par le zèle de Lucien Bonaparte (voir ses mémoires p. 49) et son adjoint, un moine défroqué surnommé "Epaminondas" (tout cela est très pythagoricien, comme la foi de Mme Schirinsky dans la réincarnation). Donc tout cela nous renvoie à l'aura de ce sanctuaire.
La dame a fait aussi des enluminures dans l'Allier (à Charroux).
Voilà donc un personnage étrange, visiblement bien intentionné quoi que l'on pense de ses croyances, qui a été utilisée par la Providence à des fins assez curieuses comme cette exhumation de livres rares. Les recherches sur le Thesaurus qu'elle a sorti des nimbes de la bibliothèque ajaccienne il y a cinq ans ne font l'objet d'aucune publicité sur le Net, le devenir du livre de Newton non plus. Dans son interview sur France 3 elle laisse échapper sur un mode énigmatique qu'elle a trouvé aussi d'autres choses, mais la journaliste ne la relance pas (il y a peut-être un accord pour que cela ne soit pas dit à l'antenne). Dommage...
Lapis Exilis et Rennes le Château.
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Nous parlions il y a peu (et il y a plus longtemps dans mon livre sur le complotisme protestant) de la Lapis Exilis. Le guénonien Jean Robin en parle aussi ici, à propos de Rennes-le-Château. En minute 19, il rappelle que "toutes les déesses antiques avaient leur pierre noire, Cybèle par exemple, Isis..." Ces pierres seraient des météorites. La Lapis exilis, en 1328, après l'abolition de l'ordre du temple, n'avait plus sa place dans une France régie par les "forces obscures". Elle a été soustraite à leur maléfice et aurait pu migrer vers l'Orient (l'Argartha par exemple), mais après la dissolution alchimique dans le chaos actuel (solve et coagula) elle réapparaîtra. Il explique aussi que la contre-initiation (satanique) qui tire l'humain vers le bas est née dans l'Atlantide (voyez ce qu'on en disait l'an dernier à propos de Versailles) et aurait investi Rennes-le-Chateau (Corruptio optimi pessima).