Un cas de télépathie arrivé à Goethe
3 Février 2023 , Rédigé par CC Publié dans #Médiums, #Anthropologie du corps
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Goethe se promenait un soir d'été pluvieux avec son ami K., revenant avec lui du Belvédère, à Weimar. Tout à coup le poète s'arrête, comme devant une apparition, et allait lui parler. — M. K. ne se doutait de rien. — Soudainement, Goethe s'écria :« Mon Dieu I si je n'étais sûr que mon ami Frédéric est en ce moment à Francfort, je jurerais que c'est lui !... » Ensuite il poussa un formidable éclat de rire. — « Mais, c'est bien lui... mon ami Frédéric I Toi ici, à Weimar? Mais, au nom de Dieu, mon cher, comme te voilà fait, habillé de ma robe de chambre... avec mon bonnet de nuit... avec mes pantoufles aux pieds, ici, sur la grande route ? ... » K. ne voyait absolument rien de tout ceci, et s'épouvanta, croyant le poète atteint subitement de folie. Mais Goethe, préoccupé seulement de sa vision, s'écria, en étendant les bras: « Frédéric I Où as-tu passé... Grand Dieu !... mon cher K... n'avez-vous pas remarqué où a passé la personne que nous venons de rencontrer? »... K., stupéfait, ne répondait rien. Alors le poète, tournant la tête de tous les côtés, s'écria d'un air rêveur : « Oui! je comprends... c'est une vision... Cependant, quelle peut être la signification de tout cela? Mon ami serait-il mort subitement?... serait-ce donc son esprit ? »
Là-dessus Goethe rentra chez lui, et trouva Frédéric à la maison... Les cheveux se dressèrent sur sa tête : « Arrière, fantôme I » s'écria-t-il en reculant, pâle comme un mort. — Mais, mon cher, est-ce là l'accueil que tu fois à ton plus fidèle ami ?... — Ah l cette fois, s'écria le poète, riant et pleurant tout à la fois, ce n'est pas un esprit, c'est un être de chair et d'os », et les deux amis s'embrassèrent avec effusion. Frédéric était arrivé au logis de Goethe, trempé par la pluie, et il s'était revêtu des vêtements secs du poète; ensuite, il s'était endormi dans son fauteuil et avait rêvé qu'il allait à la rencontre de Goethe et que celui-ci l'avait interpellé avec ces paroles (les mêmes que celles qu'avait prononcées le poète) : « Toi ici, à Weimar?... Quoi?... avec ma robe de chambre... mon bonnet de nuit... et mes pantoufles, sur la grande route ?... » De ce jour, le grand poète crut à une autre vie après la vie terrestre.
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