Pourquoi j'ai jeté ma collection de "Smash Hits"
Pendant deux ans entre mars 1986 et août 1988, j'ai acheté la revue britannique bimensuelle Smash Hits qui faisait autorité en matière de pop music. Et je l'ai conservée dans mes archives comme un souvenir de jeunesse pendant plus de trente ans, mais là j'ai décidé de jeter tous les exemplaires.
Pourquoi ? D'un point de vue superficiel on pouvait trouver cette revue bien amusante et inoffensive, mais c'est du point de vue spirituel qu'il faut tout observer, et, de ce point de vue là, c'était une publication toxique. Vous savez que la manipulation des esprits passe par la répétition : on enferme les âmes dans des réseaux d'images et de références dont elles ne peuvent sortir, ce que les Anglo-saxons appellent le "Mind control". Hé bien c'est ce que faisaient les diverses livraisons de Smash Hits avec leurs références croisées qui faisaient système entre elles et qui, sous couvert de légèreté, injectaient un venin bien spécifique.
Pour en faire la démonstration j'ai décidé, avant de tout jeter, d'analyser les pages de trois numéros : ceux du 2 au 15 juillet 1986, puis 16 au 29 juillet et 20 juillet au 12 août de la même année, je montrerai comment cela vous submergeait par vagues, un peu comme les tubes qui arrivaient à la radio, et les clips au classement du Top50 à la TV, sans donner aux jeunes lecteurs les clés pour comprendre de quoi au juste on les abreuvait.
Commençons par le numéro du 2 au 15 juillet avec en "une" le groupe UB40. Je feuillette. Haut de page, Andy Taylor, chanteur de Duran Duran, posé en fausse idole. La revue invite les jeunes à s'interroger sur son changement de look, parce qu'il est devenu plus sauvage "wild". Duran Duran est un groupe qui n'a jamais voulu de bien aux ados. Le titre "Union of the snakes" associé à un clip très suggestif est marqué au coin de l'occultisme à chaque scène.
On continue un peu plus loin avec une page sur le retour de Madonna avec son album "True blue". Là encore, pas de risque qu'on vous parle d'occultisme. Pourtant juste avant la sortie de cet album, en 1985, Madonna, chantre de la libération sexuelle des filles, qui aimait s'afficher en style "punk" façon prostituée chargé de crucifix ("parce qu'il y a un homme nu dessus") avait clairement annoncé la couleur en arborant, au début du clip "Into the Groove", la pyramide Illuminati, et la référence à leur création en 1776 sur son blouson, avec un beau clin d'oeil façon oeil d'Horus. Notez aussi les trois pentagrammes rouges juste en dessous : le cerveau n'analyse pas, mais l'oeil enregistre.
Plus occultiste encore la publicité pour le dernier single des UB40 Sing our own song, où la pochette du disque met en valeur l'oeil omnivoyant (l'oeil gauche qui pleure sur fond de ciel qui brise la symétrie du visage), on a aussi une spirale trois pyramides et un signe ésotérique de feu, sur fond d'incitation à la revanche post-coloniale et ç la sécession (la chanson parle de créer "notre propre société"), qui sera un des thèmes favoris de George Soros et de tous les affiliés des sociétés secrètes vingt ans plus tard - "ordo ab chaos".
Tournons encore les pages. Un article sur une opération de relations publiques lancée par une série d'adeptes de l'oeil omnivoyant (Bono de U2, Sting, Peter Gabriel, Madonna) en faveur d'Amnesty International. Cela s'appelait "Conspiracy Of Hope tour". C'est dans la même veine que "USA for Africa", l'opération humanitaire inscrite sous le label de la chanson "We are the world" dans laquelle les auteurs ont glissé que celui qui notre seigneur nous demandé de changer les pierres en pain (normal : dans la Bible c'est Satan qui demande cela à Jésus).
Ce genre de happening humanitaire est depuis 30 ans un ciment puissant du luciférisme, quitte à ce qu'ensuite cela serve surtout à vous enfermer chez vous dans le célèbre show Together at Home. En tout cas cela vous enferme dans le rejet de Dieu, en ce sens c'est bien une conspiration, mais une conspiration de la désespérance et non ne l'espoir.
Pour que personne n'ait de doute sur le contenu occultiste des messages (mais bien sûr sans vous l'expliquer), Smash Hits vous présente ensuite le couple adepte de l'ésotérisme les Eurythmics, habillés de noir et de blanc (symboles de la dualité). La photo symbolise le fait que le monde visible doit refléter le monde invisible et le bas être à l'image du haut, vieux principe holistique magique de Paracelse, en anglais ça se dit "As above so below", les occultistes essaient toujours de vous enfermer là dedans, et Smash Hits aussi, mais bien sûr sans rien vous dire, en faisant passer tout cela pour une blague "ha ha, les Eurythmics sont des gens bizarres"... des gens bizarres eux aussi adeptes de l'oeil d'Horus qui vous avaient annoncé le Nouvel ordre mondial dans le clip "Sweet dreams"
Page suivante une petite pub pour l'album des Bananarama "True Confession" qui inclut le "hit" Venus. J'ai déjà expliqué ici comment ce titre remonte en fait au Beatles, groupe très investi dans l'occultisme satanique (avec leur investissement spirituel hindou, leur album qui montre des enfants coupés en morceaux, celui qui rend hommage à Aleister Crowley, le mage "le plus pervers du XXe siècle") et qui a été lancé avec succès pour la première fois par le groupe Shocking Blue dont une des chansons évoque un pacte avec le diable.
La chanson phare de l'album ne parle que de tortures et d'obsessions, c'est ce qu'il fallait à la jeunesse de cette époque là (nous) selon les Bananarama et Smash Hits. Il fallait lui parler de ça plutôt que du salut de l'âme. Un peu plus loin, un article sur le groupe qui a cumulé les succès depuis quelques années Buck Fizz, qui présente à l'Eurovision une chanson très "nouvel ordre mondial au service de l'amour et de l'unité, one one one" "New beginning", dont les paroles reprendront les slogans archi-connus de Bono, Freddy Mercury etc "build a new world where the code world is love, in this new world all the children are ONE". Love Love love, one one one. Comme les Eurythmics les 4 membres sont en noir et blanc symbole de dualité. Le titre de l'article est digne du "Venus" des Bananarama : "To hell and back" parce qu'ils auraient survécu à un accident d'autocar.
Smash Hits enchaîne avec un reportage sur un festival comme il y a en a tant depuis Woodstock. Cette fois c'est le Glastonbury pop festival. Côté conditionnement spirituel, qui s'étonnera que les premières photos présentées mettent en valeur une tarologue diseuse de bonne aventure ?
Ensuite une petite interview de star. Exercice favori de Smash Hits qui, en général au milieu de considérations culinaires insignifiantes ou de jugements de valeur sur des chanteurs amis et concurrents n'hésite pas à faire parler les artistes de leurs expériences paranormales (voir avec Belinda Carlisle, ou Carol Decker).
Dans ce numéro il s'agit de Owen Paul (Owen McGee) qui venait de reprendre un vieux tube, "My favorite waste of time". Un détail intrigant (le genre de détail qui pourrait justifier que je garde les Smash Hits pour des études plus approfondies, mais le jeu n'en vaut pas la chandelle), il avoue tout de suite que son fils Brian qui a été batteur des Simple Minds est maintenant dans le groupe Propaganda. Brian McGee a commencé dans le punk, qui est un style musical lancé par le disciple du sataniste Aleister Crowley (il possédait sa bague) Malcom McLaren. Propaganda est un groupe clairement occultiste de type Illuminati. Leur premier single "duel" est un jeu de mot sur "dual" la dualité, et une bonne partie du clip est tournée sur un damier maçonnique, dont la symbolique est liée à cette dualité. Leur second succès "P. Machinary" annonce (au sens de la programmation prédictive), comme "Sweet dreams" des Eurythmics la réduction de l'humanité au stade de marionnettes d'une vérité imposée par la machine (une anticipation du règne de l'intelligence artificielle). Le groupe a pu faire croire qu'il dénonçait ce risque, mais la présence des papillons (référence au programme Monarque du MK Ultra), comme leurs jeux de signes dans Duel révèle clairement leur haut niveau d'initiation dans les sociétés secrètes qui veulent imposer au monde cet agenda. Le groupe est tellement initié dans l'ésotérisme que, non seulement sur scène leur code couleur est strictement le noir et le blanc (voir ici - 6e minute - , ici, là, bien sûr là avec encore le damier, réhaussé par le violet-mauve couleur du nouvel ordre mondial comme dans Purple-rain/purple-reign))mais en plus, quand ils dérogent, ils utilisent le vert et le noir, couleurs d'Harpocrate dans les mystères égyptiens (voyez ici et ici ou là), bref, c'est du très lourd dans la magie qu'on vous balance sous couvert de divertissement. L'aspect étonnant est que Brian McGee est écossais, et Propaganda est un groupe allemand. Qui a servi d'intermédiaire pour rapprocher les savoir-faire musicaux de ces deux pays pour produire des morceaux de musique si peu favorables à l'émancipation humaine ? Smash Hits ne vous le dira pas.
Ensuite le même numéro nous présente les deux membres du groupe Wham faisant un drôle de signe ésotérique avec deux doigts. George Michael est à l'époque un sex symbol qui n'a pas le droit de révéler son homosexualité, tout comme Samantha Fox.
Enfin Smash Hits balance parmi les paroles de tubes du moment celles de Papa don't preach de Madonna, chanson anti-avortement dans le clip de laquelle Madonna pose en marinière noire et blanche (symbole de dualité) et dont la face B porte le titre "menteur" un procédé classique qu'allait reproduire une DJ illuminati ghanéeenne plus de trente ans plus tard avec une chanson pour les chrétiens leur recommandant de lire la Bible, mais truffée de pyramides, avec pour titre "deceiver" (trompeur).
Voilà donc pour le premier numéro de la série de trois. Présenter le second, celui du 16 au 29 juillet, va nous permettre de comprendre l'effet d'accumulation dans le conditionnement de l'esprit des jeunes lecteurs.
Ce numéro dès sa page 1 annonce des posters de Queen. Freddie Mercury chanteur de Queen (dont à l'époque Smash Hits cache un peu l'homosexualité, comme pour George Michael, puisqu'ils iront même demander à la chanteuse phare de Bangles si elle accepterait de l'épouser). Queen est profondément immergé dans l'occultisme, comme le révèle le nom de scène de son leader, lequel a plus d'une fois admis sur scène avoir passé un pacte avec le diable, et avoir "canalisé" en très peu de temps Bohemian Rhapsody qui a été enregistré sur le piano de Paul Mc Cartney chanteur des Beatles (dont on a explicité les inspirations spirituelles ci-dessus).
Dans ses premières pages, ce nouveau numéro de Smash Hits va ouvertement se payer la tête de ses lecteurs sous le titre "20th century fox Ha ha) en leur montrant tous les artistes qui portent le nom de "fox" le renard, de Samantha Fox à Sly Fox en passant par Fox the Fox, en oubliant juste un détail... C'est que Fox en gematria signifie 666, le chiffre de l'Antéchrist.
Le groupe Sly Fox avec son tube "Let's go all the way" dont la couverture joue sur l'opposition noir blanc (comme l'avait fait Paul Mc Cartney avec Stevie Wonder en 1982 avec Ebony and Ivory) entre deux demi-visages (référence classique à la maçonnerie, mais aussi à un procédé de composition d'un seul portrait avec deux visages qui va de la Sapho de Pompéi à la Joconde de Léonard de Vinci), et proclame "We need heaven on earth today" (le règne de l'Antéchrist), ne peuvent pas l'ignorer...
En page suivante un petit clin d'oeil à Elvis Presley adepte de la théosophie de Mme Blavatsky. Comme avec les Beatles, il faut toujours "capter" l'énergie des idoles de la génération antérieure, histoire de maintenir la continuité des malédictions. On est en outre à un moment où il y a encore du rockabilly au sommet des charts européens. Puis Smash Hits lance un petit jeu autour du dernier single "A kind of magic" de Queen, single très axé occultisme (avec la référence à la magie bien sûr mais aussi la répétition invocatoire de "one one" "One dream, one soul, One prize, one goal. One golden glance , One shaft of light".
Outre l'occultisme, la revue se réfère souvent aux spiritualités asiatiques qui sont au fondement de la pop music depuis les Beatles et dont beaucoup d'artistes sont adeptes. Dans ce numéro le prétexte en sera une interview de Sid Haywoode qui vient de voir entrer dans les charts son succès "Roses" (les roses aussi ont une connotation occultiste, c'est une référence à la rose-croix) : on nous dit qu'elle récite des mantras bouddhistes et boit beaucoup de champagne.
Le christianisme bien sûr est absent des pages de Smash Hits sauf lorsqu'il s'agit de s'en moquer comme avec les Jesus and Mary Chain, qualifiés de "Nouveaux Sex Pistols" en forme d'hommage au style punk dont on a vu plus haut qu'il est, comme les Beatles, dans l'héritage d'Aleister Crowley (remarquez l'oeil droit caché).
Au passage on nous balance les paroles du dernier tube d'Arcadia, "The Flame"... Arcadia est un groupe issu de Duran Duran (ce qui explique que dans le précédent numéro Smash Hits se soit penché sur le changement de look de leur chanteur Andy Taylor). Leur nom est une référence au tableau classique de l'occultisme "Et in Arcadia Ego" comme le dit Wikipedia, mais ce que Wikipedia vous cachera c'est que l'Arcadie est le pays du dieu Pan idole des hippies depuis les années 1960 (et du groupe Led Zeppelin, dirigé par Jimmy Page, disciple d'Aleister Crowley - cf Stairway to Heaven sur Pan le joueur de flûte) et accessoirement représentation de Satan. Arcadia a commencé sa carrière par une chanson sur les roses, comme Haywoode. Le morceau "The Flames", les flammes, figure sur un album où l'on trouve aussi l'arcane des roses ("Rose Arcana"), Garde moi dans les Ténèbres (Keep me in the Dark) et le Diable (El Diablo). Tout un programme pour les jeunes auditeurs...
Comme le conditionnement ne marche qu'avec la répétition, il faut bien bombarder le troupeau. Et donc Smash Hits revient sur Queen et ses hauts faits, en nous glissant au passage une photo d'un membre du groupe avec un pantalon maçonnique en damier, histoire d'habituer l'oeil.
Et puis, comme le mind control fonctionne sur des chassés croisés, pour bien consolider les mailles du filet, on vous ressert Samantha Fox "666" en vous expliquant que le musicien du groupe Motörhead Lemmy Killmister a des clichés d'elle dans sa chambre (avec une bonne façon de croiser l'imaginaire "skull and bones" avec l'obsession sexuelle).
Evidemment Smash Hits ne peut pas manquer de contribuer au culte morbide de l'esclave du MK Ultra James Dean à qui Hollywood a accordé deux Oscars posthumes (et que divers artistes de Madonna à Off citaient dans leurs chansons).
La page d'interview est consacrée à Susanna Hoffs la chanteuse des Bangles pour qui l'occultiste Prince a composé "Manic Monday". On lui fait parler du sens de l'humour de Prince, et de la rupture entre les deux leaders du groupe Wham. Parce qu'il faut toujours revenir à cette funeste racine, Susanna Hoffs ne peut pas manquer de dire que ça ne la choque pas autant que lorsque les Beatles se sont séparés (en 69... Susanne Hoffs n'avait pourtant que 10 ans...). C'est dans cet interview que la revue demandera à la chanteuse si elle épouserait Freddie Mercury malgré sa moustache (peut-être simplement pour renforcer la trame des références croisées après le name dropping sur Prince et les Beatles).
La page suivante montre comment la revue continue à tisser les mailles du filet avec des références multiples à des adeptes de la religion de l'oeil d'Horus (David Bowie, Phil Collins, le groupe Police), il faut que ces noms ne quittent jamais le paysage mental des ados.
Puis on en vient au troisième numéro, celui du 30 juillet au 12 août.
Même procédé que dans le précédent numéro pour faire passer de l'occultisme sous couvert d'humour. Là on passe en revue les couvre-chefs ridicules, ce qui permet en fait de montrer sans dire des accoutrement qui relèvent en réalité de l'occultisme, un peu comme avec la célèbre soirée costumée des Rothschild en présence de Salvador Dali.
Cela commence par Boy George, totem adrogyne (on sait que l'androgynie est une composante de la sorcellerie). On rit de son accoutrement sans souligner qu'il met en évidence l'oeil d'Horus (l'oeil gauche).
On continue avec Peter Gabriel de Genesis dont on nous dit qu'il a un chapeau de "ptérodactyle" sur la tête (sic), histoire de ne pas souligner la référence vampirique aux chauves-souris : déformer ce qui se donne vraiment à voir est une spécialité de la revue.
Ensuite vient un petit article sur la star du moment Chris de Burgh, qui chante une petite ballade sur la Dame en rouge (The Lady in Red) référence à la prostituée de Babylone dans l'Apocalypse que certains occultistes mettent en scène dans des sacrifices rituels comme le Babalon work.
Evidemment Chris de Burgh ne peut pas éviter l'hommage rituel aux Beatles, même si cela peut sembler tomber comme un cheveu sur la soupe, quand il raconte qu'il chantait leurs chansons dans sa jeunesse.
D'ailleurs tant qu'à parler pour la millième fois des Beatles, Smash Hits fait un peu de publicité dans ce numéro à Paul McCartney (qui vient de sortir le single "Press"), qui nous ressert un peu d'imagerie "black and white" (Michael Jackson qui a rendu hommage à l'album des Beatles Sergent Pepper -celui qui met en scène Aleister Crowley - au Music Awards de 1984 sortira bientôt le single "black and white"... toujours la répétition ad nauseam autour de la dualité, la magie fonctionne comme ça). Que signifie le geste en direction du public ? Est-ce une façon de solliciter sa participation dans le sortilège qu'on lui jette ?
Dans la série "références croisées" autour de mage Aleister Crowley, le groupe It Bites, lui, préfère se référer à Led Zeppelin.
Tandis que le groupe Spandau Ballet renvoie à Duran Duran.
Comment Smash Hits arrive a placer ce groupe dont le tube "True" avait des connotations très romantiques à la limite de l'imaginaire porno est un mystère, mais il y parvient avec la photo ci-dessous. en expliquant au lecteur qu'il s'agit d'une position "un peu spéciale" avec sa coach de yoga (ce qui au passage permet aussi à la revue de remplir son quota de référence aux spiritualités asiatiques que les lecteurs sont fortement incités à adopter, avec ou sans champagne).
Et puis, comme si ça ne suffisait pas. Les jeunes lecteurs ont droit à un poster des Beatles qu'ils pourront offrir à leurs parents.
Il manquait bien encore un occultiste adepte de l'oeil d'Horus et des cornuto. Ce sera Ozzy Ozbourne. A compléter par une petite publicité pour le dernier single de Samantha 666 Fox (parce qu'il faut bien que toutes les boucles soient bien bouclées).
Pour tout ceux qui n'auront pas compris qu'il s'agit à travers la musique d'imposer la religion de l'oeil d'Horus, Smash Hits ne le précisera pas, mais balancera quand même une photo de Stan Ridgway qui pose bien en évidence la loupe sur son œil gauche. Il faut toujours tromper, montrer sans dire. Sa chanson Camouflage ne dit-elle pas que "les choses ne sont pas vraiment ce qu'il y paraît" (Things are never quite the way they seem)
Pour finir la revue offre en dernière page une photo du chanteur d'InXs, qui lui aussi chargea ses collections de photos de références à l'oeil d'Horus, et ses chanson de référence au démon (Devil inside). Le lecteur nous croira-t-il quand on lui dira que la X est une référence à l'Antéchrist, comme le 666 - voyez le show de Madonna "Madame X".
Quand on a compris cette trame, on n'a plus très envie d'y participer. On préfère laisser tout ce petit monde qui, dans les années 1980 la cultivait et à continué à l'imposer avec de nouveaux artistes ou en ne cessant de recycler les anciens sur les scènes de spectacles et les plateaux TV continuer de ressasser en boucle leurs obsessions, leurs malédictions, et tourner en rond dans leurs cercles infernaux.
Voilà pourquoi j'ai préféré jeter ces revues.
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