Retour sur la question des pyramides

En juillet dernier, un article dans le Journal of Applied Physics, révélait les résultats d'une étude faite par un équipe russe sur le comportement des ondes électro-magnétiques la Grande Pyramide de Gizeh. Tout en posant comme présupposé (nécessaire à la fiabilité des conclusions) "qu’il n’existait aucune cavité inconnue à l’intérieur, et que le matériau du bâtiment aux propriétés d’un calcaire ordinaire était distribué uniformément à l’intérieur et à l’extérieur de la pyramide", les chercheurs ont pu démontrer que les champs électromagnétiques se trouvent concentrés en plusieurs points de la construction antique, situés à sa base mais aussi au niveau des chambres aménagées en son cœur.
Evidemment nos revues de vulgarisation à l'instar de Maxisciences se sont hâtées de préciser que "cela ne signifie pas pour autant que les bâtisseurs de pyramides maîtrisaient déjà toutes les subtilités de l’électromagnétisme… Il s’agirait plutôt d’un heureux hasard qui pourrait amener à des découvertes inédites". Le hasard "Dieu des imbéciles" comme disait Léon Bloy : surtout n'allez pas croire que les Egyptiens ont fait exprès de construire une pyramide qui justement concentre les champs magnétiques aux bons endroits !
Cette découverte recoupe le fait que la pyramide ait été construite avec des matériaux conducteurs (en granite) qui conduit l'électricité des aquifères souterrains. Le champ électromagnétique qui se forme à la base de la pyramide est conduit vers le sommet où se trouvait un dispositif en or qui transférait les ions négatifs dans l'ionosphère, ce qui produisait du courant électrique. NiKola Tesla l'inventeur du courant alternatif, du laser, du moteur électrique, du radar etc construisit aussi sa tour sur un aquifère sur le même modèle que la pyramide. Les Egyptiens maîtrisaient donc l'énergie sans fil.
Cette nouvelle me donne envie de relancer les recherches que j'ai commencées à ce sujet en août 2014 (tandis que j'enquêtais sur les médiums). J'avais alors été impressionné par un documentaire sur les travaux de Grimault sur La Grande Pyramide alignée sur le pôle nord, et sur les quatre points cardinaux située au milieu géométrique des terres émergées, à la latitude 30 par rapport à l'équateur, dont les faces sont légèrement concaves (en réalité elle a huit faces) pour permettre des jeux de lumière au solstice et dont la température intérieure est constante et égale à la température moyenne de la terre, 20 degrés Celsius (68 degrés Fahrenheit).
L'ingénieur Christopher Dunn, qui ne croit ni aux extraterrestres, ni à l'Atlantide, dans le sillage de William Flinders Petrie, confirme que les Egyptiens avaient des outils que nous ignorons.
Aucune fresque ni aucun papyrus égyptienne ne représentent la construction des pyramides ou du sphynx, ce qui peut laisser penser que celle-ci est très antérieure aux périodes admises par l'égyptologie classique qui ne raisonne que d'après l'environnement de ces monuments (puisque le carbone 14 ne permet pas de dater les constructions ne pierre). Pour mémoire, l'hypothèse de l'érosion du sphinx par l'eau défendue notamment par Robert Schoch soutient que le principal type d'altération évidente sur les murs d'enceinte du Grand Sphinx a été causé par une exposition prolongée et importante aux précipitations qui auraient été antérieures au règne de Djédefrê et Khéphren, les pharaons auxquels les égyptologues les plus modernes attribuent la construction du Grand Sphinx et de la Deuxième Pyramide de Gizeh autour de 2500 avant notre ère. Or Robert Schoch estime qu'une structure plus ancienne que la grande pyramide, notamment celle des sous-terrains, plus ancienne que l'époque dynastique, se trouve à l'intérieur de la pyramide, ce qui autoriserait à remonter très loin dans le temps.
Robert Temple et quelques autres (Robert Bauval par exemple) défendent l'idée que les pyramides furent construites en lien avec Orion, ce qui encourage des hypothèses autour des néphilim (chez les chrétiens) ou des extra-terrestres chez les néo-païens (voir la Théorie des anciens astronautes - l'alignement des pyramides sur Orion situerait la construction vers - 2450).
J'avais rapproché l'été dernier les travaux sur les pyramides d'Egypte de ceux du chrétien américain L. A. Marzulli qui a analysé les crânes de squelettes géants du Pérou et les constructions mégalithiques de Huaytara sous l'église catholique Saint Jean le baptiste qui sont un ancien temple inca. Ces pierres, conductrices d'électricité, sont agencées au millimètre près alors que les Incas étaient censés ne pas avoir la roue.
Marzulli évoque une connexion énergétique entre les divers sites mégalithiques comme le faisait Klaus Dona interviewé en 2009 à Vienne par Bill Ryan et Kerry Cassidy du Projet Camelot.
Celui-ci mettait en relation 1) la pyramide mégalithique découverte en 1984 au Japon à 25 mètres au dessous du niveau de la mer sur l’île Yonaguni (archipel des Ryukyu) où Pr Masaaki Kimura,géologue de l’université de Ryukyu a trouvé aussi une énorme tortue et des aigles de pierre ; 2) la Pyramide à l’œil à 13 degrés de La Maná munie d'un œil phosphorescent dans la lumière noire avec sur le font de la pyramide la constellation d’Orion et quatre signes incrustés en langue inconnue traduits par le Pr Kurt Schildmann (1909-2005) et d'artéfacts qui brillent dans le noir ; 3) l'Atlantide, 4) les découvertes du Pr Pitoni .
Le rapprochement avec les sumériens donne aussi à réfléchir. Graham Hancock, auteur de Fingerprints of the Gods, sur les sages anté-diluviens avec leurs sacs à main, qu'il connecte à ceux de Gobekli Tepe qui ont 11 000 ans, et d'autres l'assimilent à l'ankh (d'où l'assimilation d'Osiris et d'Enki).
Andrew Collins pour sa part, dans The Cygnus Key la relie à la musique des sphères pythagoricienne : la doctrine de Pythagore des harmonies célestes, explique-t-il, se reflète dans chaque mesure de la Grande Pyramide et du complexe de Gizeh. Ce dernier utilise les triangles de façon à refléter l'influence de deux intervalles musicaux spécifiques : la quarte parfaite et la quinte parfaite. La grande pyramide a aussi beaucoup à voir avec les nombres sacrés. Le périmètre de la base mesure 921,45 mètres. Si on multiplie ce chiffre par 43 200 (le nombre de secondes qu'il y a dans 12 heures), on trouve, à 1, 4 mètre près, le rayon de courbure de la Terre à l'équateur (on suppose que les Egyptiens connaissaient déjà le mètre). Ce qui ferait de la pyramide une représentation en miniature de la planète. Et si l'on mesure la hauteur de la pyramide multipliée par 43 200, on a la longueur du rayon polaire (celle du méridien). La représentation est donc en trois dimensions.
On n'a jamais rencontré de momie à l'intérieur, ni aucune fresque. Le coffre trouvé à l'intérieur était vide alors que l'entrée avait été obturée par d'énormes blocs de granite qui n'ont été mis à jour que par les ouvriers du calife Al-Mamoun eu IXe siècle.
Sur un plan scientifique, il est en tout cas peu probable que la pyramide ait servi de centrale électrique car elle était recouverte de calcaire non conducteur et n'était reliée à rien. A quoi donc sa fonction énergétique servait-elle ?
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