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Michael Jackson et la sorcellerie

14 Février 2016 , Rédigé par CC Publié dans #Les tubes des années 1980, #Médiums

Sermon intéressant du pasteur G. Craige Lewis sur Michael Jackson en 2014 (même s'il a le tort d'être homophobe et très imprécis sur ses sources). Peut enrichir mon livre sur les tubes des années 1980.

En gros le propos est le suivant : ce chanteur a acheté le catalogue musical des Beatles pour invoquer l'esprit d'Aleister Crowley (Madonna aussi fut fan de lui, ce fut le cas aussi de David Bowie et Genesis), qui, dans son livre Liber 777 apprenait aux gens à invoquer des entités, et vénérait Cybèle, dont les prêtres, les corybantes qui avaient des cheveux coiffés et ondulés comme ceux des femmes, des visages blancs comme des murs délavés, ils étaient castrés, gardiens des enfants et des nourrissons, participaient à leurs rites de passage à l'âge adulte Ils pratiquaient la magie et la divination pour de l'argent. Ces corybantes poussaient des hurlements sauvages et lançaient des sons stridents durant leurs pas de danse au son de la flûte et du rythme sourd du tambourin. Quand la divinité entrait en eux, ils étaient remplis de pouvoirs divins et se mettaient à danser de manière incontrôlée dans des transes extatiques.

M. Jackson était un médium qui avait canalisé ces énergies-là. Selon le pasteur des magazines comme Ebony de décembre 2007 donnent une image angélique de lui pour tromper les gens (c'est discutable...). Il relève certaines phrases hérétiques de ses chansons. "As God has shown us by turning stones to bread" dans We are the world. Dans Mathieu 4:3 c'est le diable qui met Jésus au défi de le faire. Dans "Another part of me " (qu'il a chantée habillé comme l'androïde maléfique Maria du film Métropolis) il décrit le néphilim qui l'habite qui dit "We're taking over/We have the truth,/This is our planet / You're one of us" et surtout "The planets are lining up", ce qui, en astrologie païenne selon le Pasteur correspond au retour de Nimrod, petit fils de Noe, pour finir la tour de Babel. "Blame it on the Boogie" parle d'un rythme ensorcelé (spellbound) comme une drogue, "the devil's got in to me" (Quincy Jones dansa comme un possédé dans la rue après avoir écrit cette chanson). M. Jackson a dit dans une interview à Martin Bashir qu'il grimpait dans "l'arbre qui donne" ("the giving tree") pour recevoir ses chansons.

Le mage sataniste Aleister Crowley a dit dans son livre qu'il avait une salle des miroirs et que si l'on regarde dans un miroir on peut voir à l'intérieur de soi-même et canaliser les esprits de ceux qui nous ont précédé et qui ont abusé de nous pour en faire des guides. M. Jackson a créé une salle des miroirs où il pouvait canaliser les esprits. Il a avoué dans Psychic News du 14 février 1987 qu'il y parlait avec l'esprit du pianiste Lee Liberace, son ange gardien, lequel lui donna la permission d'enregistrer "I'll be seeing you" (. Il a reçu ses meilleures chansons dans ses rêves. Le pasteur en conclut qu'il a canalisé Morphée, dieu des rêves soumis à Serapis Bey (membre de la Fraternité blanche, selon le pasteur c'est lui que les catholiques vénèrent à tort en croyant que c'est Jésus), Hypnos et Thanatos frères de Morphée.

Il dormait parfois trois jours de suite. Un Esprit lui aurait dit que s'il refuse de dormir pour recevoir une chanson, l'Esprit la donnerait à Prince. Il provoquait son sommeil par des sédatifs. Dans l'album History il est représenté par une statue de lui comme Nébucadnetsar (Nabuchodonosor ) avec 777 sur son bras droit.

Dans le même esprit voir cette page de blog : il y a toute la problématique de la référence à l'union avec une entité démoniaque dans le clip Billie Jean, et l'apparition de Jackson en Sgt Pepper aux American Music Awards de 1984 quand il travaillait avec McCartney - Sgt Pepper avait mis Aleister Crowley sur la couverture (à rapprocher du fait que Freddy Mercury de Queen qui avait fait un pacte avec le diable a enregistré "Bohemian Rhapsody" sur la piano de McCartney, c'est la même connexion diabolique).

Sur d'autres aspects de l'investissement anti-chrétien dans la musique, on peut aussi se reporter aux travaux du père Benoît Domergue, dont certains estiment qu'il a repris des thématiques du père canadien Jean-Paul Regimbal.

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