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Akita

20 Novembre 2015 , Rédigé par CC Publié dans #Christianisme

Un certain M. Dalibert dans un numéro des Missions catholiques : bulletin hebdomadaire de l'Oeuvre de la propagation de la foi de 1898 p. 140, raconte qu'un proverbe dit que les montagnes de l'Akita (ancienne Kubota) renferment l'or et l'argent dans leurs flancs mais que les montagnes du Shonaï l'attirent par leur sainteté. De l'or comme dans les montagnes de Rennes-les-Bains, et la spiritualité attire l'or (dans l'alchimie par exemple). Dalibert voulait établir un pèlerinage chrétien à la Vierge immaculée à Shonaï pour soustraire le Japon aux "erreurs shintoïstes et bouddhiques". Les secousses sismiques sont fréquentes dans cette région . Par exemple le 15 mars 1914 (dépêche de Reuters publiée dans Le Matin du 16 mars), faisant état de centaines de maisons effondrées dans la province du fait de l'activité du volcan Asama.

On a recensé à Akita 3 messages mariaux (du 6 juillet au 13 octobre 1973 relatifs à des inondations et du feu qui tombera du ciel, à l'infiltration du diable dans l'Eglise) et 101 lacrimations (du 4 janvier 1975 au 15 septembre 1981, avec des larmes humaines selon des analyses scientifiques). L'apparition a été validée par le cardinal Joseph Ratzinger au Vatican en 1988. Soeur Agnès Sasagawa qui reçut le premier message avait été stigmatisée à la main de la même manière que la statue de la Vierge (une Vierge debout sur un globe et adossée à la Croix, réplique de la Vierge apparue à Amsterdam). En juin 1973, alors qu'elle était malade à l'hôpital, la soeur reçut une apparition de son ange gardien qui lui dit la prière de Fatima (inconnue au Japon à l'époque), à dire après chaque décade du rosaire, puis la soeur eut une blessure à la main, puis les apparitions eurent lieu (cf vidéo ci-dessous).

En 2011, les responsables de l'église japonaise ont confirmé que le diocèse de Niigata, dans le nord du pays, a été le plus durement touchés par le tremblement de terre de magnitude 8,8 - le pire dans l'histoire japonaise - et le tsunami qui en a résulté. Akita elle-même a été relativement épargnée quoique située à l'épicentre.

L'évêque Tarcisio Isao Kikuchi de Niigata (3 préfectures qui incluent Akita) confiait en 2014 qu'il était difficile de maintenir une présence catholique dans la région du fait de la laïcisation de la jeunesse, de la méfiance à l'égard des religions suscitée par les suicides occasionnés par les sectes, du fait du désir des campagnes de rester fidèles à leurs traditions, et du fait que les programmes d'aide à la population étaient gérés par l'Etat, le christianisme ne pouvant se faire connaître que par la charité (l'évêque dirige aussi Caritas au niveau du Japon). Il remarquait que les statistiques gouvernementales recensaient 3 713 187 de shintoïstes, 2 257 855 bouddhistes, ce qui est incohérent avec le fait que le diocèse ne compte que 4 488 904 habitants.

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